Expert de la rédaction de contenu sur Internet, le rédacteur web freelance rédige pour le compte d’entreprises, de clients particuliers ou d’agences web.
Une formation aux techniques de la rédaction web est souvent un prérequis pour se lancer dans l’activité à son compte.
Pour fixer vos tarifs, analysez le taux journalier moyen pratiqué par les autres professionnels du secteur.
Si en France, la demande de rédacteurs et de rédactrices web professionnels est forte, la concurrence l’est tout autant.
Pour se démarquer, il est essentiel de fournir un travail de qualité et se spécialiser dans des domaines tels que la finance ou la tech.
Devenir rédacteur web indépendant en tant que micro-entrepreneur est l’option idéale pour débuter.
Pour trouver vos premiers clients, suivez nos conseils : création d’un portfolio, inscription sur une plateforme de mise en relation, présence accrue sur les réseaux professionnels et sur Internet en général, etc.
Le métier de rédacteur web freelance (ou rédactrice web freelance) séduit de plus en plus de passionnés d’écriture et d’entrepreneuriat. Accessible sans diplôme spécifique, il attire des profils variés : reconversions, anciens du journalisme ou entrepreneurs en quête de liberté. Armé de votre ordinateur, vous pourrez exercer dans de nombreux domaines, produire des contenus optimisés pour les lecteurs et multiplier les prestations tout en créant une relation client privilégiée. Formation en rédaction web, évolutions du secteur, statut juridique, etc., Keobiz vous aide à lancer votre activité de rédacteur indépendant. Que vous ayez 0 ou 10 années d’expérience, voici 6 étapes clés pour faire de la rédaction web freelance un vrai projet professionnel !
Étape 1 : s’informer sur le rôle et les missions d’un rédacteur web indépendant
Avant de se lancer, il est essentiel de bien comprendre ce qu’implique ce métier.
Pro de la communication digitale, le rédacteur web en freelance rédige des contenus pour le compte de ses clients (particuliers, agences ou entreprises). Les formats de contenu sont généralement variés : articles de blog, pages de vente, fiches produits, newsletters, etc. Son objectif ? Informer, convaincre et fidéliser les lecteurs tout en optimisant ses textes pour les moteurs de recherche.
Ses missions principales consistent à :
- Analyser les contenus publiés par les sites concurrents.
- Proposer une stratégie éditoriale unique et performante à son client.
- Rédiger des contenus optimisés pour le référencement naturel SEO et l’expérience utilisateur.
- Adapter chaque contenu en fonction de la ligne éditoriale de ses clients (ton, valeurs de la marque, objectifs marketing, etc.).
- Suivre les indicateurs clés de performance de ses écrits digitaux (trafic, taux de clic, temps de lecture, etc.).
Mais ce n’est pas tout, en tant que travailleur indépendant, le ou la rédactrice web freelance doit aussi gérer :
- Sa propre communication marketing pour trouver des missions régulièrement.
- L’administratif : rédaction des contrats de prestations, devis, factures, déclaration du chiffre d’affaires à l’Urssaf et de la TVA aux impôts le cas échéant, etc.
- La relation client : prise de rendez-vous, suivi éditorial, etc.
En résumé, être rédacteur freelance, c’est jongler entre plusieurs casquettes. Il faut être à la fois créatif, stratège, technique et commercial !
Étape 2 : se former et acquérir les compétences requises pour devenir rédacteur web
Bien qu’aucun diplôme ne soit exigé, il est toutefois fortement recommandé de se former aux techniques de la rédaction web. De nombreuses formations en ligne existent, gratuites ou payantes, certaines très spécialisées selon les domaines (tourisme, santé, finance, etc.).
Parmi les formations les plus réputées, certaines sont finançables avec vos droits CPF (compte personnel de formation). Par exemple :
- La formation SEO de Livementor, 100 % finançable avec le CPF.
- Solo Plume de Lucie Rondelet, payable en 3 fois sans frais.
- Rédaction SEO d’Isabelle Canivet, 100 % finançable par OPCO (Opérateurs de compétences).
Après votre formation en rédaction web, vous posséderez toutes les compétences et connaissances nécessaires pour devenir un véritable expert de l’écriture web. Vous serez notamment capable de :
- Maîtriser les bases du SEO (optimisation pour les moteurs de recherche) : mots-clés pertinents, optimisation des balises (title, méta, Alt, etc.) et du maillage interne, backlinks, etc.
- Rédiger tous types de contenu (livre blanc, article de blog, etc.).
- Mettre en place une stratégie basée sur l’expérience client.
- Utiliser les techniques du copywriting et du storytelling.
- Créer un calendrier éditorial.
- Se servir des différents CMS (WordPress, Drupal, Shopify, etc.).
- Réaliser un audit du contenu rédactionnel.
- Comprendre et interpréter les données de Google Analytics et Google Search Console.
Étape 3 : étudier les tarifs pratiqués par les rédacteurs web freelance
L’un des plus grands défis des professionnels indépendants est de fixer des tarifs qui soient à la fois concurrentiels et rentables. Dans le domaine de la rédaction web, il existe trois principaux modes de facturation :
- Tarif au mot : de 0,05 € pour un rédacteur débutant à plus de 0,20 € pour un expert ou un rédacteur spécialisé.
- Tarif à l’heure, en se basant sur le taux journalier moyen (TJM) qui varie entre 230 et 435 euros selon le niveau d’expérience.
- Offres au forfait (par type de missions ou par mois), notamment pour des prestations régulières avec une stratégie de contenu à long terme.
Les prix peuvent considérablement varier en fonction de plusieurs critères : les années d’expérience, le niveau de spécialisation, la complexité du travail demandé (recherche documentaire accrue, technicité du sujet, exigences SEO, etc.).
Votre tarif doit également inclure vos charges : cotisations sociales, impôt sur le revenu, abonnement des logiciels, etc., ainsi que les temps non rémunérés tels que la relecture de texte et la prospection.
En moyenne, un rédacteur indépendant débutant peut générer un chiffre d’affaires mensuel d’environ 2 500 €. Un professionnel reconnu va quant à lui déclarer en moyenne un revenu brut de plus de 4 600 € mensuel.
À titre de comparaison, un rédacteur salarié gagne un salaire mensuel moyen compris entre 1800 et 2 500 €, soit un salaire brut annuel de 21 000 à 30 000 €
Étape 4 : analyser le marché du travail de la rédaction web freelance
Le métier de rédacteur freelance connaît une forte croissance. Avec la montée en puissance du marketing digital, de plus en plus d’entreprises investissent dans le contenu pour améliorer leur visibilité sur Internet, générer du trafic qualifié et asseoir leur expertise.
Cependant, même si la demande et les offres d’emploi augmentent, la concurrence est bien réelle. Elle provient particulièrement des plateformes de rédaction low cost (Textbroker, Scribeur, etc.), où les prix sont tirés vers le bas, mais aussi des rédacteurs domiciliés dans des pays étrangers comme Madagascar, souvent sous-payés.
Il est donc crucial de se différencier par votre niche, votre ton, votre expertise ou votre positionnement stratégique. Les clients recherchent avant tout des rédacteurs fiables, réactifs et spécialisés.
La spécialisation est un levier puissant qui en plus, vous permettra de facturer vos offres à des tarifs plus élevés. Le copywriting, par exemple, fait partie des spécialités très recherchées.
Enfin, les secteurs de niche très porteurs en ce moment sont : la santé et le bien-être, la finance, l’immobilier, la tech et l’e-commerce.
Étape 5 : créer son entreprise de rédacteur indépendant
Se lancer dans la rédaction web en freelance, c’est aussi devenir chef d’entreprise. Pour créer votre entreprise, plusieurs formalités sont nécessaires, à commencer par le choix du bon statut juridique.
Choisir le statut juridique de son entreprise
Pour débuter votre activité, la micro-entreprise est le choix idéal. Facile à créer et à gérer, le régime bénéficie d’une comptabilité allégée et de cotisations sociales relativement faibles (21,2 % de votre chiffre d’affaires pour les prestations de service ou 24,6 % pour les activités libérales).
En revanche, son plafond de chiffre d’affaires est limité à 77 700 €. Au-delà du seuil, vous ne pouvez plus prétendre au régime. De plus, votre protection sociale est limitée. Vous ne cotisez pas au chômage et n’êtes pas couvert en cas de maladie professionnelle ou d’accident du travail.
Si votre activité se développe et que vos recettes dépassent les seuils autorisés, la SASU ou l’EURL sont deux options parfaites pour les travailleurs indépendants :
- La SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) : grande souplesse de fonctionnement et de gestion de l’entreprise. Le dirigeant, assimilé salarié, bénéficie d’une meilleure couverture sociale, mais les cotisations sont plus élevées.
- L’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) : possibilité d’être soumis au régime fiscal de la micro-entreprise. Régime du travailleur non salarié (TNS), avec des cotisations sociales moins élevées qu’en SASU, mais une protection un peu plus restreinte.
Exercer son métier en freelance, et ce dans tous les métiers indépendants et dans tous les domaines, exige une bonne connaissance de la gestion d’entreprise. Que vous souhaitiez devenir consultant en finance, traducteur en freelance, community manager, journaliste ou rédacteur web freelance, vous pouvez bien sûr passer un diplôme en gestion d’entreprise… ou faire appel à un professionnel. Chez Keobiz, nos experts-comptables vous accompagnent dans toutes vos démarches : rédaction du business plan, choix du statut juridique, gestion comptable, etc. Vous n’avez plus qu’à vous concentrer sur l’essentiel : écrire et vivre de vos prestations !
Immatriculer son entreprise via le guichet unique
Depuis le 1er janvier 2023, toutes les demandes de création d’entreprise se font exclusivement via le guichet unique de l’INPI (Institut national de la propriété industrielle).
Si vous optez pour une société (EURL ou SASU), plusieurs démarches sont à accomplir en amont :
- Rédaction des statuts.
- Dépôt du capital social sur un compte bancaire professionnel.
- Parution d’un avis de constitution dans le journal d’annonces légales.
Dans tous les cas (société ou entreprise individuelle sous le régime du micro-entrepreneur), créez ensuite un compte sur le site du guichet unique. Remplissez le formulaire de déclaration d’activité, accompagné des justificatifs demandés. Validez et soumettez votre dossier en ligne.
Une fois votre demande validée, vous recevrez un numéro SIRET. Vous serez alors officiellement immatriculé en tant que rédacteur web indépendant.
Étape 6 : trouver ses premiers clients
La dernière étape consiste à trouver des missions. Voici quelques conseils qui vous permettront de remplir rapidement votre carnet de commandes.
Commencez par créer un portfolio, même sans expérience client. Rédigez des contenus “fictifs” (article, livre blanc, fiche produit, etc.) pour montrer votre plume. Puis publiez-les sur un blog personnel, une plateforme en ligne ou une page LinkedIn. L’idée est de prouver votre valeur.
Ensuite, multipliez les canaux de prospection :
- Inscrivez-vous sur des plateformes freelance comme Malt ou Redacteur.com.
- Envoyez des candidatures spontanées aux agences SEO, agences de communication, médias en ligne, etc.
- Animez vos réseaux sociaux pro pour vous rendre visible.
- Proposez vos services en local aux entreprises ou entrepreneurs de votre région.
Le bouche-à-oreille fonctionne aussi très bien dans ce secteur : un client satisfait est souvent votre meilleure publicité.
Enfin, n’oubliez pas que la qualité de vos services fera toute la différence. Soyez réactif, créatif et force de proposition. Le professionnel, c’est vous !
Devenir rédacteur web freelance, c’est bien plus que rédiger un texte. C’est bâtir un métier sur mesure, entre indépendance, stratégie et passion. Avec de la méthode et un bon réseau, cette activité peut devenir une carrière rentable. Et pour ce qui est de votre gestion comptable, reposez-vous sur l’expertise de l’équipe Keobiz !
FAQ :
Quelles sont les 3 principales qualités d’un bon rédacteur web ?
En dehors des compétences professionnelles, voici les trois qualités qui feront de vous un bon rédacteur web (ou une bonne rédactrice web) :
- La curiosité : pour traiter des sujets variés avec pertinence.
- La rigueur : pour rédiger un contenu structuré, sourcé, sans faute et dans les temps.
- L’adaptabilité : pour s’adresser à différentes cibles et adopter différents tons (parfois dans la même journée !).
Quelle est la règle numéro 1 en matière de rédaction web ?
Écrire pour le lecteur. La rédaction web n’est pas une dissertation. Le texte doit être clair, utile, fluide et orienté vers l’expérience utilisateur. Le SEO est un outil, mais c’est l’intérêt du lecteur qui doit guider chaque ligne et non pas le positionnement de vos contenus sur les moteurs de recherche.
Quels sont les outils essentiels à la rédaction web freelance ?
Voici quelques outils indispensables aux rédacteurs web freelance :
- Antidote ou Grammarly : pour corriger les fautes.
- Google Docs : pour travailler facilement à plusieurs.
- Ubersuggest, Semrush ou 1.fr : pour optimiser ses contenus SEO.
- Google Analytics, Search Console : pour suivre la performance des contenus.
- Notion ou Trello : pour organiser ses missions.
- ChatGPT ou d’autres IA : pour gagner du temps sur les recherches ou la reformulation.