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Aides à la création

Les aides à la création d’entreprise en 2026 : le guide de l’expert-comptable

Sommaire :

1.Tableau récapitulatif des principales aides 2025
2.Les principales aides à la création d’entreprise en France
3.Sécuriser ses revenus : l’arbitrage ARE vs ARCE
4.Financer l’amorçage : Prêts d’honneur et Garanties Bpifrance
5.Les aides pour l’innovation et la R&D
6.Accompagnement et aides régionales : Ne restez pas seul
7.Aides spécifiques : Femmes, Handicap, Jeunes
8.Concrétisez votre projet avec Keobiz
9.FAQ : Aides à la création d’entreprise

Lancer sa propre activité exige vision et pragmatisme. Au-delà de l’idée, la viabilité de votre projet repose sur un plan de financement solide. L’État, les régions et divers organismes publics proposent un arsenal de dispositifs pour soutenir les entrepreneurs. Pourtant, la complexité administrative décourage souvent les créateurs.

En tant qu’experts, nous constatons une réalité simple : beaucoup d’entrepreneurs passent à côté de milliers d’euros par méconnaissance. ACRE, ARCE, prêts d’honneur, garanties Bpifrance… Ces acronymes ne sont pas de simples formalités, ce sont des leviers de trésorerie indispensables.

Cet article décrypte les mécanismes d’aides à la création et à la reprise d’entreprise en 2026. Identifiez vos droits, sécurisez votre budget et lancez votre structure avec les meilleures armes.

En résumé
  • En France, la création d’entreprise est soutenue par de multiples dispositifs publics essentiels pour financer votre projet, qu’il s’agisse d’une nouvelle activité ou d’une transmission.

  • Allégez vos charges de démarrage grâce aux exonérations sociales comme l’ACRE et sécurisez vos revenus via le maintien des allocations emploi ou le versement en capital (ARCE) selon votre situation.

  • Crédibilisez votre dossier bancaire en sollicitant un prêt d’honneur (Réseau Initiative) et les garanties de Bpifrance, des leviers indispensables pour les entrepreneurs en recherche de fonds.

  • Ne restez pas isolé : des aides spécifiques et un accompagnement sur mesure existent selon votre profil (jeunes, femmes, handicap, innovation) ou votre région (aides régionales, Adie).

  • Pour réussir, confiez le montage de vos dossiers et le choix du statut juridique à un expert capable de structurer votre business plan et de valider l’éligibilité de votre structure aux différentes aides.

Tableau récapitulatif des principales aides 2025

Type d’aideNom du dispositifObjectif principalPour qui ?
SocialACREExonération de charges sociales (1 an).Demandeurs d’emploi, Jeunes, RSA.
RevenuARE / ARCEMaintien du revenu ou Capital de départ.Demandeurs d’emploi indemnisés.
FinancementPrêt d’honneurPrêt 0% sans garantie (Effet levier).Tous créateurs (via réseaux Initiative/Entreprendre).
GarantieBpifranceGarantir 50-70% du prêt bancaire.PME, TPE, Startups.
FiscalitéJEIExonérations fiscales et sociales R&D.Entreprises innovantes (< 8 ans).
InclusionAgefiph / AdieSubvention handicap / Microcrédit.Handicap / Profils hors circuit bancaire.

Les principales aides à la création d’entreprise en France

Alléger ses charges sociales : le levier de l’ACRE

L’aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise (ACRE) constitue le premier dispositif à activer. Elle ne nécessite pas de versement direct, mais offre une exonération partielle de cotisations sociales durant les 12 premiers mois d’activité.

Le mécanisme d’exonération

L’ACRE permet aux entrepreneurs de ne pas payer certaines cotisations (maladie, maternité, vieillesse, invalidité, décès, allocations familiales) si leur revenu professionnel reste inférieur à un certain plafond (environ 32 994 € pour une exonération totale en 2024/2025).

Qui sont les bénéficiaires ?

Depuis 2020, l’obtention de l’ACRE n’est plus systématique pour tous. Vous devez justifier d’une situation spécifique au moment de la création :

  • Demandeur d’emploi indemnisé (ou indemnisable).
  • Demandeur d’emploi non indemnisé inscrit à France Travail depuis plus de 6 mois.
  • Bénéficiaire du RSA ou de l’ASS.
  • Jeunes de moins de 26 ans (ou moins de 30 ans si reconnus handicapés).
  • Créateur implantant son entreprise en quartier prioritaire de la ville (QPV).
Bon à savoir

L’ACRE se couple parfaitement avec le statut de micro-entrepreneur, mais attention aux plafonds. Pour une société (SASU, EURL), cette exonération booste votre trésorerie immédiate. Validez votre éligibilité avant d’immatriculer la société, car les dossiers de demande doivent respecter des délais stricts (45 jours après le dépôt des statuts).

Sécuriser ses revenus : l’arbitrage ARE vs ARCE

Pour le demandeur d’emploi qui se lance, le soutien de France Travail (anciennement Pôle Emploi) reste le filet de sécurité principal. Deux options s’offrent à vous. Ce choix impacte directement la stratégie financière de votre nouvelle structure.

Le maintien de l’ARE (Allocation d’Aide au Retour à l’Emploi)

Ce dispositif permet de cumuler vos allocations chômage mensuelles avec les revenus (souvent nuls ou faibles au début) de votre entreprise.

  • Avantage : Vous assurez un revenu personnel stable le temps que l’entreprise décolle.
  • Condition : Vous devez actualiser votre situation mensuellement auprès de France Travail. Si vous ne vous versez pas de salaire (ce qui est courant en phase de démarrage d’une SAS ou SARL), vous percevez l’intégralité de votre ARE.

L’ARCE : Le capital de départ

L’Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise (ARCE) transforme vos droits restants en un capital versé en deux fois.

  • Mécanisme : Vous percevez environ 60 % du reliquat de vos droits. Le premier versement a lieu à la création, le second six mois plus tard, sous réserve que l’entreprise soit toujours en activité.
  • Stratégie : Idéal si vous avez besoin d’un apport personnel conséquent pour débloquer un prêt bancaire ou acheter du matériel lourd.

Notre conseil : Ne choisissez pas au hasard. Si votre besoin en fonds de roulement est faible, privilégiez le maintien de l’ARE. Si vous devez investir massivement (local, stock, machine), l’ARCE constitue un apport en fonds propres décisif pour rassurer les banquiers.

Financer l’amorçage : Prêts d’honneur et Garanties Bpifrance

Les banques demandent des garanties. Pour éviter de mettre en danger votre patrimoine personnel, sollicitez les dispositifs publics et les réseaux d’accompagnement.

Le Prêt d’honneur : Crédibilité et Effet de levier

Le prêt d’honneur est un crédit à taux zéro, sans garantie ni caution personnelle. Il est octroyé à la personne (l’entrepreneur), non à l’entreprise.

  • Réseaux concernés : Initiative France et Réseau Entreprendre.
  • Montants : Ils varient généralement de 3 000 € à 50 000 € selon le projet et le réseau.
  • Effet levier : Pour 1 € de prêt d’honneur, les banques accordent en moyenne 7 € à 8 € de financement bancaire. Obtenir ce prêt valide la solidité de votre business plan aux yeux des tiers.

La Garantie Création de Bpifrance

Bpifrance n’est pas une banque classique, c’est la banque publique d’investissement. Son rôle majeur est de partager le risque avec les banques privées.

  • Fonctionnement : Bpifrance garantit votre prêt bancaire à hauteur de 50 % à 70 %.
  • Intérêt : Cela limite la caution personnelle demandée au dirigeant. Si votre banque hésite, mentionnez la garantie Bpifrance. C’est souvent l’argument qui débloque le financement.

Les aides pour l’innovation et la R&D

Si votre projet porte une ambition technologique ou une innovation de rupture, des statuts fiscaux spécifiques existent pour soutenir la recherche et le développement.

Le statut JEI (Jeune Entreprise Innovante)

Ce dispositif fiscal est une arme redoutable pour les startups. Il permet :

  • Une exonération quasi totale des cotisations patronales de sécurité sociale pour le personnel affecté à la R&D (chercheurs, ingénieurs).
  • Des exonérations d’impôt sur les bénéfices (IS) les premières années bénéficiaires.

Conditions : Être une PME de moins de 8 ans et consacrer au moins 15 % de ses charges à des dépenses de recherche. L’expertise d’un cabinet comptable est ici requise pour sécuriser le calcul des dépenses éligibles et éviter tout redressement.

La Bourse French Tech

Gérée par Bpifrance, cette subvention (pouvant aller jusqu’à 30 000 €) finance les premières dépenses de maturation du projet innovant (étude de marché, design, faisabilité) avant même la création juridique complète de la société.

Accompagnement et aides régionales : Ne restez pas seul

L’isolement est le premier facteur d’échec des TPE. L’État et les collectivités financent des structures pour vous guider.

Le dispositif NACRE

Le Nouvel Accompagnement pour la Création ou la Reprise d’Entreprise (NACRE) offre un suivi complet sur 3 ans :

  1. Aide au montage du projet.
  2. Structuration financière.
  3. Appui au démarrage et au développement.
    Ce dispositif, souvent piloté par les régions, sécurise votre parcours.

Les aides régionales

Chaque région de France dispose de sa propre politique économique. Subventions d’investissement, aides à l’immobilier d’entreprise, chèques numériques…

Consultez le site les-aides.fr ou contactez votre chambre de commerce (CCI/CMA). Ces aides sont souvent conditionnées à la création d’emploi local.

L’ADIE : Pour ceux qui n’ont pas accès aux banques

Si votre profil ou votre situation financière bloque l’accès au crédit bancaire classique, l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) propose des microcrédits accompagnés (jusqu’à 12 000 €) pour financer tout type d’activité.

Aides spécifiques : Femmes, Handicap, Jeunes

Certains profils bénéficient de dispositifs ciblés visant à favoriser l’égalité des chances dans l’entrepreneuriat.

  • Femmes entrepreneures : La Garantie Égalité Femmes (ex-FGIF) couvre jusqu’à 80 % du montant du prêt bancaire. Des réseaux comme Willa ou Action’elles offrent mentorat et coaching.
  • Personnes en situation de handicap : L’Agefiph propose une aide financière forfaitaire à la création (jusqu’à 6 000 €) cumulable avec les droits communs. Elle finance le démarrage et les aménagements nécessaires au poste de travail.
  • Jeunes et étudiants : Le statut national d’étudiant-entrepreneur (Pépite) permet de concilier études et projet, tout en conservant la sécurité sociale étudiante et en accédant à des espaces de coworking.

Concrétisez votre projet avec Keobiz

Obtenir ces aides demande de la rigueur : statuts juridiques adaptés, prévisionnels financiers normés, dossiers administratifs complets. Une erreur de statut ou un dossier incomplet peut entraîner le refus d’une subvention ou de l’ACRE.

Ne laissez pas la complexité administrative freiner votre ambition. Chez Keobiz, nous accompagnons les créateurs au quotidien. Nous validons la cohérence financière de votre projet pour rassurer les banquiers et nous gérons l’intégralité de votre comptabilité et de vos obligations légales.

Vous avez l’idée, nous avons l’expertise.

FAQ : Aides à la création d’entreprise

Quelles sont les démarches pour obtenir une aide ?

La majorité des aides financières (prêts d’honneur, subventions) exigent un business plan solide et un prévisionnel financier sur 3 ans. Pour l’ACRE, la demande se fait souvent automatiquement via le Guichet Unique lors de l’immatriculation, ou via un formulaire spécifique dans les 45 jours. L’ARCE se demande auprès de France Travail après obtention du Kbis.

Puis-je cumuler plusieurs aides ?

Absolument. C’est même recommandé. Vous pouvez cumuler l’ACRE (charges), l’ARCE (capital), un prêt d’honneur (apport) et une garantie Bpifrance. C’est l’optimisation de ces cumuls qui assure la pérennité de votre lancement.

Quel organisme contacter en priorité ?

Pour le financement : contactez d’abord un expert-comptable pour valider le prévisionnel, puis les réseaux d’accompagnement (Initiative France, Réseau Entreprendre). Pour les droits au chômage : votre conseiller France Travail. Pour les formalités juridiques : Keobiz prend le relais.

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