Une micro-crèche accueille jusqu’à 12 enfants âgés de quelques mois à 6 ans et offre un accompagnement individualisé.
L’ouverture d’une micro-crèche nécessite de compter sur un personnel qualifié, en particulier un référent technique diplômé d’un titre d’État et ayant une expérience professionnelle.
Il faut aussi disposer de locaux conformes aux normes de sécurité et d’accès des personnes à mobilité réduite, ainsi qu’aux exigences sanitaires.
L’autorisation d’ouverture requiert d’obtenir différentes autorisations, notamment du conseil départemental et de la mairie de la ville d’installation.
Les étapes de création d’une micro-crèche incluent : l’étude des besoins, l’élaboration d’un plan financier, le choix de la forme juridique adaptée, l’obtention des autorisations et le recrutement du personnel qualifié.
Il faut aussi choisir entre l’indépendance et la franchise.
Le choix du local est déterminant : il doit garantir l’accueil et la sécurité des enfants, et être proche des familles et/ou des zones d’emploi.
Plusieurs statuts juridiques sont possibles (EURL, SASU, SARL, SAS, association), à choisir selon la nature du projet.
Un projet d’établissement doit être rédigé comprenant un projet d’accueil, éducatif et social, et précisant l’organisation, les valeurs et les modalités d’intégration locale.
Le budget initial nécessaire pour un entrepreneur souhaitant ouvrir une micro-crèche varie entre 100 000 et 300 000 €.
Le secteur de la petite enfance vous attire ? Vous ambitionnez de créer une structure d’accueil pour les enfants jusqu’à 6 ans ? L’essor du modèle de la micro-crèche permet de répondre à une demande accrue de la part des parents en recherche de solutions de garde. Cette nouvelle formule d’accueil se distingue de la crèche traditionnelle par le nombre restreint d’enfants dont le personnel peut s’occuper au quotidien (12 au maximum). Comment ouvrir une micro-crèche en 2025 ? Keobiz vous livre les clés pour mettre en place votre projet : conditions à remplir, étapes à suivre et obligations à respecter.
Qu’est-ce qu’une micro-crèche ?
Une micro-crèche désigne un établissement d’accueil collectif pouvant recevoir une douzaine d’enfants âgés de quelques mois à 6 ans. Cette structure d’une capacité réduite (par rapport à la crèche classique) fonctionne sur inscription : les familles réservent une place pour leur enfant moyennant un tarif qui varie d’un établissement à l’autre.
Les micro-crèches visent à apporter une réponse adaptée aux besoins spécifiques des parents en s’installant dans des zones peu fournies en places d’accueil pour les enfants (communes rurales de petite taille, zone urbaine sensible, zone d’activité économique) ou en proposant des horaires décalés, par exemple. L’avantage étant qu’elles offrent un accompagnement individualisé en raison du petit nombre d’enfants pris en charge.
Notez qu’une micro-crèche peut être privée ou publique. Dans le premier cas, elle est gérée par une entreprise ou par une association (c’est le cas de figure que nous étudions dans cet article). Dans le second cas, sa gestion est opérée par une collectivité territoriale.
Les micro-crèches privées peuvent être conventionnées par la CAF, ce qui permet d’offrir des places à des tarifs plus accessibles. Ceux-ci sont fixés par l’organisme en tenant compte des revenus et du nombre d’enfants du ménage.
Quels prérequis pour ouvrir une micro-crèche ?
Les micro-crèches ont vu le jour en 2010 pour compléter l’offre traditionnelle d’accueil des enfants en collectivité, avec des normes réglementaires plus souples que les crèches classiques. Pour autant, la création d’une micro-crèche est soumise à des conditions de qualifications professionnelles.
En pratique, il n’est pas nécessaire pour le créateur d’entreprise d’avoir des qualifications particulières pour ouvrir une micro-crèche. La seule obligation porte sur la nomination d’un référent technique gérant de la crèche, titulaire d’un titre d’État de puériculture ou d’éducateur d’enfants avec une expérience professionnelle à la clé (au moins 3 ans). Celui-ci agit comme gestionnaire de la micro-crèche : il s’occupe de la sûreté et de l’équilibre des enfants, met en œuvre le projet d’accueil, et coordonne le personnel.
En l’absence d’un référent qualifié, il est possible de prévoir la visite régulière d’une personne titulaire, par exemple, d’un CAP petite enfance ou disposant d’une expérience d’au moins 2 années. Ainsi, il est possible de recruter un professionnel à temps partiel.
La personne recrutée peut également être un infirmier, une sage-femme, un assistant de service social, un conseiller d’économie sociale et familiale, un psychomotricien, une personne titulaire d’un master II de psychologie, ou encore une personne ayant exercé comme professeur des écoles ou justifiant d’une expérience minimale d’un an au sein d’une structure idoine et disposant d’un titre de puéricultrice.
L’ouverture d’une micro-crèche est réservée à une personne majeure et capable (qui n’est pas sous tutelle ni sous curatelle) n’ayant pas été condamnée définitivement pour crime ou pour certains délits.
Comment ouvrir une micro-crèche ? Les étapes clés
Monter une micro-crèche suppose de suivre un certain nombre d’étapes clés propres à la création d’une structure d’accueil pour jeunes enfants : réalisation d’une étude de marché, calcul du budget, établissement d’un business plan (pour estimer l’investissement nécessaire et la rentabilité attendue), choix du statut juridique, obtention des autorisations indispensables, dépôt d’un dossier d’agrément et recrutement du personnel avec qualification (dont un référent auxiliaire de puériculture ayant obtenu un diplôme d’État). Il faut aussi respecter la réglementation en vigueur, notamment au regard des normes d’hygiène dans le local. Voir aussi (pour les étapes de création d’entreprise) :
- Ouvrir une pizzeria.
- Ouvrir une boulangerie.
- Ouvrir une entreprise du bâtiment.
- Ouvrir un restaurant rapide.
- Ouvrir une brasserie.
- Se lancer comme auto-entrepreneur pour services à la personne.
Explorons chaque étape dans le détail.
L’étude des besoins
Avant d’ouvrir une micro-crèche, il est essentiel de réaliser une étude des besoins dans la zone d’implantation choisie : semblable à une étude de marché pour une création d’entreprise lambda, elle permet d’établir la pertinence du projet. Elle devra être intégrée au futur dossier déposé au conseil départemental.
L’étude porte sur différents points :
- Le nombre de familles ayant un/des enfant(s) de moins de 6 ans.
- Le nombre de familles qui ne trouvent pas de places en crèche.
- Les conditions d’emploi des familles, ainsi que leurs horaires de travail.
- La politique de la commune relative à la petite enfance.
- Le degré de concurrence.
- Une anticipation de l’évolution des besoins (en dessinant une pyramide des âges).
La réalisation du plan financier
Le business plan d’une micro-crèche ne vise pas à convaincre de potentiels investisseurs de participer au projet, mais à analyser sa viabilité financière et à partir en quête de subventions publiques. Ce plan financier inclut :
- Les dépenses envisagées pour donner vie au projet.
- Les dépenses courantes de l’établissement (factures d’énergie et d’eau, charges sociales, salaires du personnel et assurances).
- Les ressources financières pour l’amortissement des investissements.
- Les moyens mis en œuvre pour générer du chiffre d’affaires, en particulier les tarifs appliqués.
Le calcul du budget nécessaire
Ouvrir une micro-crèche suppose de bien prévoir votre budget de départ. Celui-ci doit couvrir la location ou l’achat du local, les éventuels travaux de rénovation et/ou de mise aux normes, l’aménagement des lieux (avec l’achat du matériel) et le recrutement de l’équipe. Au global, le montant nécessaire oscille entre 100 000 et 300 000 € en fonction du type de structure et de sa localisation.
Pour réunir l’argent nécessaire, vous pouvez :
- Passer par un financement bancaire.
- Injecter vos fonds personnels.
- Solliciter des aides publiques (allocations et subventions). À ce titre, la CAF peut apporter une aide soit en finançant le gestionnaire (via la Prestation de service unique), soit en soutenant directement les familles.
- Chercher un soutien financier auprès d’une collectivité ou d’une entreprise.
À ce stade, vous devez aussi vous demander s’il est préférable de créer une micro-crèche indépendante ou franchisée, car cette décision aura un impact sur le plan financier et sur les dépenses à prévoir. Chaque solution a ses avantages et inconvénients.
- L’indépendance est synonyme d’autonomie : vous gérez votre établissement à votre convenance, dans la limite des cadres pédagogiques imposés. Mais cela suppose de tout créer à partir de zéro, y compris votre marque et votre notoriété.
- La franchise permet de s’appuyer sur la réputation d’une marque déjà connue des parents, ce qui facilite grandement le démarrage du projet (et l’obtention d’un financement bancaire). C’est aussi un levier pour accélérer la procédure de création. En contrepartie, une franchise exige un droit d’entrée plus ou moins important, ainsi qu’une redevance mensuelle. Parmi les franchises de micro-crèches reconnues en France : Koala Kids, La Cabane d’Achille et Camille, Les Chérubins ou Ô P’tit Môme.
Le choix du local
Le choix du local de votre micro-crèche joue un rôle déterminant dans son futur succès, mais c’est aussi une question de conformité. Voici ce qu’il faut savoir :
- Le local doit permettre l’accueil des enfants dans des conditions optimales de sécurité, de bonne santé et d’épanouissement. Entre autres exigences à respecter : présence d’un espace de jeu, toilettes, point d’eau, espace pour dormir et pièce servant de cuisine. Il doit aussi répondre aux normes de sécurité et d’accès (nous y reviendrons plus loin).
- Le local doit être installé à proximité des habitations des parents demandeurs et/ou des entreprises dans lesquelles ils travaillent (et plus globalement, à proximité des zones d’emploi).
- Le local doit être accessible aux véhicules, afin que les parents puissent déposer leurs enfants en toute sérénité.
Le choix du statut juridique
Autre choix essentiel : celui du statut juridique de votre micro-crèche. Il doit être adapté au type d’activité exercé par l’entrepreneur, ce qui implique (dans la plupart des cas) d’opter pour une forme de société. En effet, l’entreprise individuelle est assez peu appropriée à un tel projet, notamment au régime micro, compte tenu du plafond de chiffre d’affaires.
Vous avez donc plutôt le choix entre :
- L’entreprise ou la société unipersonnelle (EURL ou SASU) qui vous permet de vous lancer seul, sans associés. Les principales différences entre ces deux statuts sont d’ordre fiscal et social. D’une part, les bénéfices réalisés par l’EURL sont imposés, en principe, à l’impôt sur le revenu, et ceux de la SASU à l’impôt sur les sociétés. D’autre part, le gérant d’EURL est rattaché au régime des indépendants tandis que le président de SASU est assimilé salarié, ce qui lui permet de jouir d’une protection sociale élevée.
- Une forme de société commerciale, la SARL et la SAS étant les équivalents pluripersonnels de l’EURL et de la SASU. Ces statuts sont indispensables si vous envisagez de vous associer. Ils ont en commun de ne pas imposer un capital social minimal et de nécessiter la rédaction de statuts.
Vous pouvez aussi opter pour le statut d’association. Dans ce cas de figure, votre micro-crèche ne peut pas avoir pour but de faire des bénéfices. En contrepartie, vous pouvez prétendre à des subventions pour fonctionner.
La création de la structure
Les démarches de création se déroulent exclusivement en ligne, sur le guichet des formalités des entreprises. La procédure consiste à remplir un questionnaire digital et à transmettre les pièces justificatives exigées, dont la nature varie en fonction de la forme juridique choisie.
Pour créer une association, vous devez rédiger des statuts et définir ses règles de fonctionnement, nommer les dirigeants, puis déclarer la structure à la préfecture, par exemple en passant par le service en ligne d’e-création. Une fois cette déclaration effectuée, le greffe des associations procède automatiquement à son inscription au répertoire national.
Le recrutement du personnel
L’équipe de votre micro-crèche doit comporter :
- Au moins 40 % de personnes titulaires de diplômes de niveau V attestant de compétences dans le champ de l’accueil de la petite enfance et justifiant d’une expérience professionnelle de 2 ans, ou à défaut, d’une expérience de 3 ans pour les assistantes maternelles.
- Et jusqu’à 60 % de personnes titulaires de diplômes de moindre niveau (comme un CAP petite enfance ou un BEP option sanitaire et social) ou d’une expérience de 3 ans auprès d’enfants dans un établissement équivalent, ou sans expérience ni formation, mais bénéficiant de mesures d’accompagnement permettant leur adaptation à l’emploi.
Le choix du mode de gestion
Plusieurs modes de gestion peuvent être choisis pour monter une micro-crèche. Dans la plupart des cas, on retrouve néanmoins les trois situations suivantes :
- La nomination d’un gestionnaire ayant pour mission de représenter l’établissement sur le plan juridique et de prendre en charge les tâches administratives (recrutement et versement des rémunérations, en particulier).
- Le choix d’un directeur, qui peut être le gestionnaire lui-même (sauf s’il occupe déjà cette fonction au sein d’autres micro-crèches).
- Une combinaison des deux solutions, avec la nomination conjointe d’un directeur et d’un gestionnaire.
La construction d’un projet d’établissement
Le projet d’établissement met en œuvre la Charte nationale de l’accueil du jeune enfant. Il comprend trois sections :
- Un projet d’accueil présentant les prestations proposées, les durées et les rythmes définis, les compétences professionnelles mobilisées (notamment dans les domaines psychologique, psychomoteur, social, sanitaire, éducatif et culturel), et les dispositions prises pour l’accueil d’enfants présentant un handicap ou atteints d’une maladie chronique.
- Un projet éducatif précisant les mesures prises pour assurer l’accueil, le soin, le développement, le bien-être et l’éveil des enfants, et pour favoriser l’égalité entre les filles et les garçons.
- Un projet social et de développement durable fixant les modalités d’intégration de l’établissement dans son environnement social et vis-à-vis de ses partenaires extérieurs, les modalités de participation des familles à la vie de la structure, et les actions de soutien à la parentalité.
Le dépôt du dossier
La dernière étape pour ouvrir une micro-crèche consiste à préparer un dossier d’agrément et à le déposer au service départemental de la Protection maternelle infantile (PMI), un avis favorable de celle-ci étant un préalable indispensable. Le dossier comprend :
- L’étude des besoins.
- L’adresse ainsi qu’un plan détaillé des locaux.
- La forme juridique de la structure.
- Le projet pédagogique qui décrit l’organisation des activités proposées aux enfants, ainsi que les valeurs éducatives et les mesures prises en cas de maladie ou d’accident.
- Le règlement intérieur qui précise le mode de fonctionnement de la micro-crèche.
- Le plan financier.
- Le budget prévisionnel (comprenant les subventions publiques et les allocations de la CAF).
Cette démarche permet d’obtenir l’autorisation du président du Conseil général du département d’installation.
Le dossier est à déposer au moins 3 mois avant la date d’ouverture de la crèche.
Des pièces complémentaires sont à joindre au dossier :
- La copie de l’autorisation d’ouverture au public délivrée par le maire de la commune, qui atteste de la sécurisation et de l’accessibilité des locaux, mais aussi des qualifications du personnel et de la qualité du projet pédagogique.
- La copie de la déclaration à la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) pour la manipulation des denrées alimentaires servies dans l’établissement.
- L’autorisation d’accueil délivrée par la CAF en cas de soutien financier apporté par celle-ci.
Quelles exigences réglementaires faut-il respecter pour gérer une micro-crèche ?
Indépendamment des démarches à effectuer pour ouvrir votre micro-crèche, il convient également de vous intéresser au cadre réglementaire qui entoure la création d’un tel établissement. Nous allons nous focaliser sur deux éléments : les normes sécuritaires concernant le local d’accueil et les exigences d’encadrement des enfants.
Les exigences concernant le local
Le respect de ces exigences conditionne la validation du projet par les autorités. Concrètement, il faut :
- Que le local procure aux enfants un espace de vie suffisant : 3 m2 environ par enfant au niveau de chaque salle d’activité, 2 m2 environ par enfant au niveau des salles prévues pour la sieste, et au total 7 m2 par place d’accueil autorisée (5,5 m2 dans les zones ayant une densité de population égale ou supérieure à 100 000 habitants).
- Que la partie extérieure du local comprenne des espaces de jeux sécurisés et délimités par une clôture fermée (qui ne comporte pas de barreaux horizontaux).
- Mettre en place des mesures de protection pour les zones pouvant présenter des dangers (présence d’une route ou d’une rue adjacente, existence d’un point d’eau à proximité ou autre).
- Garantir la sécurité des enfants : garde-corps d’une hauteur minimale de 1 m 30, protection des fenêtres situées à moins de 90 cm du sol, installation des poignées de portes en hauteur, sécurisation des prises et des appareils électriques ainsi que des appareils de chauffage, mise en sécurité des produits dangereux.
- Acheter des matériels et des jouets conformes aux normes européennes en vigueur.
- Que le local respecte les réglementations relatives à l’accès des personnes à mobilité réduite, à la sécurité contre les incendies, et aux normes sanitaires concernant l’entretien des espaces et la gestion des repas.
Les exigences d’encadrement
Le nombre des personnes à recruter dépend de la taille de la structure et du cadre réglementaire. Pour une micro-crèche, il faut prévoir un encadrement spécifique comme suit :
- 1 adulte pour 5 enfants qui marchent.
- 1 adulte pour 3 enfants qui ne marchent pas (de 0 à 2 ans).
Cela signifie que 2 à 3 salariés sont nécessaires pour gérer une micro-crèche qui accueille un maximum de 10 enfants. Notez que le non-respect de ces ratios peut entraîner des sanctions, mais aussi affecter la qualité des services et avoir un impact négatif sur la réputation de l’établissement.
Faites appel à un comptable professionnel pour vous accompagner dans la création de votre micro-crèche, puis tout au long de votre activité. Le cabinet Keobiz prend en charge l’ensemble de vos obligations comptables et de vos déclarations fiscales en fonction de votre statut. Nos équipes s’adaptent à tous les domaines d’activité, que vous recherchiez un comptable pour crèche ou un expert-comptable pour graphiste freelance.
FAQ :
Peut-on ouvrir une micro-crèche sans diplôme ?
Il est possible de monter une micro-crèche sans formations ni qualifications professionnelles, à condition de nommer un référent technique et de recruter du personnel répondant aux conditions réglementaires.
Quel est le budget nécessaire pour ouvrir une micro-crèche ?
Le budget à prévoir pour créer une micro-crèche oscille entre 100 000 et 300 000 €. Ce montant comprend la location ou l’achat du local, les travaux de rénovation ou de mise aux normes à réaliser, l’aménagement des lieux et le recrutement du personnel.
Quelles subventions de la CAF pour une micro-crèche en 2025 ?
La Prestation de service unique (PSU) et le Complément de libre choix du mode de garde (CMG) sont les deux aides financières offertes par la CAF en soutien aux familles pour le financement d’une solution de garde d’enfants. La première est versée à la crèche tandis que la seconde est versée aux parents, en tenant compte des revenus et du nombre d’enfants à charge.