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Exercer un métier

Peut-on cumuler une activitĂ© d’artiste avec le statut d’auto-entrepreneur ?

Sommaire :

1.Artiste-auteur, ça veut dire quoi ?
2.Quels sont les avantages du rĂ©gime d’artiste-auteur ?
3.Micro-entrepreneur, c’est quoi ?
4.Peut-on ĂȘtre artiste-auteur et avoir une micro-entreprise ?
5.FAQ

Vous envisagez de vous lancer dans une activitĂ© crĂ©ative ? Avant toute chose, il faut opter pour le rĂ©gime juridique adaptĂ© en fonction de votre domaine de prĂ©dilection et du chiffre d’affaires que vous prĂ©voyez de rĂ©aliser : artiste-auteur, micro-entrepreneur, ou les deux en simultané ? Cette dĂ©cision est d’autant plus importante qu’elle aura un impact sur votre dĂ©claration de revenus, sur votre taux de cotisations, et sur la qualitĂ© de vos prestations sociales. Comment faire le bon choix ? Est-il possible de cumuler les deux statuts, artiste-auteur et micro-entreprise ? Dans ce cas de figure, comment dĂ©clarer les revenus issus de chaque activité ? Keobiz vous explique tout ce que vous devez savoir.

En résumé :
  • Vous pouvez choisir d’exercer comme artiste ou comme auto-entrepreneur, en fonction du domaine concernĂ© et des services proposĂ©s. Mais il est tout Ă  fait possible de cumuler les deux rĂ©gimes, le statut d’artiste-auteur Ă©tant compatible avec une activitĂ© d’indĂ©pendant.

  • Sur le plan fiscal, les revenus issus des deux activitĂ©s sont dĂ©clarĂ©s sĂ©parĂ©ment.

  • La couverture sociale dĂ©pend de l’activitĂ© principale exercĂ©e : l’artiste est rattachĂ© Ă  la SĂ©curitĂ© sociale dĂ©diĂ©e, tandis que l’auto-entrepreneur dĂ©pend de celle des indĂ©pendants.

Artiste-auteur, ça veut dire quoi ?

La notion d’« artiste-auteur » dĂ©signe un professionnel qui crĂ©e des Ɠuvres originales : textes littĂ©raires ou scientifiques, chorĂ©graphies, piĂšces de théùtre, Ɠuvres musicales avec ou sans paroles, arts graphiques ou plastiques, crĂ©ations audiovisuelles ou cinĂ©matographiques, photographies ou illustrations, mais aussi crĂ©ation de logiciels (applications ou jeux vidĂ©o par exemple). Cela exclut, de fait, la production d’Ɠuvres en sĂ©rie – comme peut le faire un graphiste. La liste complĂšte des mĂ©tiers qui relĂšvent du statut d’artiste-auteur est affichĂ©e sur cette page.

Ce professionnel, qui exerce le plus souvent en tant qu’indĂ©pendant, est dans l’obligation de dĂ©clarer son activitĂ© pour pouvoir toucher des revenus. Par ailleurs, pour sa couverture sociale, il dĂ©pend de la SĂ©curitĂ© sociale des artistes-auteurs, qui diffĂšre de celle de l’entrepreneur individuel.

Bon à savoir :

Sur le plan administratif, il existe une distinction entre les artistes-auteurs, qui sont indĂ©pendants, et tous les mĂ©tiers qui relĂšvent du statut d’intermittent du spectacle, Ă  savoir les artistes-interprĂštes (acteurs, chanteurs, danseurs, musiciens) ainsi que les artistes et techniciens (notamment le technicien intermittent). La liste des « artistes du spectacle » est fixĂ©e par l’article L7121-2 du Code du travail.

Quels sont les avantages du rĂ©gime d’artiste-auteur ?

Exercer une activitĂ© en tant qu’artiste permet de profiter de plusieurs avantages qui rendent ce statut trĂšs attractif par rapport Ă  des rĂ©gimes entrepreneuriaux classiques :

  • Une couverture sociale de qualitĂ©, proche de celle des salariĂ©s (hors assurance chĂŽmage), mais pour un niveau de cotisations moindre – Ă  condition de bĂ©nĂ©ficier d’un bon niveau de revenus. En effet, le taux de cotisation s’élĂšve Ă  16,20 % du bĂ©nĂ©fice artistique, majorĂ© de 15 %. En pratique, une partie des cotisations est prise en charge par l’État.
Attention !

L’accĂšs Ă  la couverture sociale dĂ©pend des revenus dĂ©clarĂ©s par l’artiste-auteur : le seuil forfaitaire d’ouverture des droits sociaux est fixĂ© Ă  600 fois le Smic horaire (11,88 € au 1er janvier 2025, soit un total de 7 128 €).

  • L’exonĂ©ration de la CET (contribution Ă©conomique territoriale) qui englobe la CFE (cotisation fonciĂšre des entreprises) et la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutĂ©e des entreprises). Notez que l’activitĂ© professionnelle en micro-entreprise est assujettie Ă  la CFE, mais pas Ă  la CVAE.
  • Le droit Ă  un crĂ©dit de formation financĂ© par l’Afdas, l’opĂ©rateur de compĂ©tences du secteur de la culture et des industries crĂ©atives (entre autres). Pour en bĂ©nĂ©ficier, il faut justifier de recettes artistiques d’un montant cumulĂ© de 7 128 € au minimum sur les 3 annĂ©es prĂ©cĂ©dentes (soit 600 fois le Smic horaire), ou de 10 692 € sur les 5 annĂ©es prĂ©cĂ©dentes (soit 900 fois le Smic horaire).
  • Le droit Ă  des rĂ©ductions (ou Ă  des accĂšs gratuits) dans les musĂ©es nationaux.

Micro-entrepreneur, c’est quoi ?

Le rĂ©gime de la micro-entreprise (ou de l’auto-entreprise) permet Ă  un professionnel d’exercer une activitĂ© en nom propre, donc sans crĂ©er de personnalitĂ© juridique. Plus exactement, il s’agit d’un rĂ©gime spĂ©cifique de l’entreprise individuelle qui se distingue par des formalitĂ©s de crĂ©ation simplifiĂ©es et par des obligations fiscales et sociales grandement allĂ©gĂ©es. 

Ce rĂ©gime revĂȘt plusieurs caractĂ©ristiques :

  • La micro-entreprise Ă©tant attachĂ©e Ă  la personne, il n’est pas possible d’en crĂ©er plus d’une.
  • Le patrimoine personnel et le patrimoine professionnel sont automatiquement sĂ©parĂ©s.
  • Le chiffre d’affaires est soumis Ă  un plafond de 77 700 € ou de 188 700 € en fonction de l’activitĂ©. La franchise en base de TVA s’applique par dĂ©faut jusqu’à un certain seuil de revenus.
  • Le dirigeant peut exercer une activitĂ© commerciale, artisanale ou libĂ©rale (cette derniĂšre catĂ©gorie concerne notamment les prestations de services qui relĂšvent des bĂ©nĂ©fices non commerciaux, ou BNC).
  • L’auto-entrepreneur relĂšve du rĂ©gime social des travailleurs indĂ©pendants, avec des cotisations sociales qui varient en fonction de l’activitĂ© et du chiffre d’affaires rĂ©alisĂ©. Ce faisant, il ne bĂ©nĂ©ficie que d’une protection sociale minimale dans le cadre de son activitĂ© professionnelle, contrairement Ă  d’autres statuts – comme l’EURL, qui permet d’opter pour le rĂ©gime d’assimilĂ©-salariĂ© lorsque le gĂ©rant n’est pas un associĂ© (voir Ă  ce sujet notre article « Peut-on ĂȘtre gĂ©rant d’une EURL et salarié ? »). Le cumul du statut de la micro-entreprise et de l’artiste-auteur peut donc s’avĂ©rer intĂ©ressant pour profiter d’une couverture sociale plus protectrice.
Bon à savoir :

La plupart des activitĂ©s sont accessibles en micro-entreprise, Ă  quelques exceptions prĂšs : professions juridiques et judiciaires, professions mĂ©dicales, activitĂ©s libĂ©rales rĂ©glementĂ©es qui relĂšvent d’une caisse de retraite spĂ©cifique, certains mĂ©tiers agricoles, ainsi que la plupart des activitĂ©s artistiques.

Peut-on ĂȘtre artiste-auteur et avoir une micro-entreprise ?

Vous envisagez de cumuler les deux statuts, c’est-Ă -dire ĂȘtre Ă  la fois artiste et auto-entrepreneur ? La loi prĂ©voit cette possibilitĂ©, mais Ă  condition de respecter le cadre rĂ©glementaire qui s’applique Ă  chaque activitĂ© – car il n’est pas possible d’exercer exactement la mĂȘme profession dans les deux cas. Voici ce qu’il faut savoir.

La séparation des activités

Dans les faits, certaines activitĂ©s ne peuvent ĂȘtre exercĂ©es Ă  titre principal que dans le cadre du rĂ©gime de l’artiste-auteur, et sont donc exclues par dĂ©faut du rĂ©gime micro-entrepreneurial. Il s’agit des activitĂ©s suivantes :

  • La vente ou la location d’Ɠuvres créées pour l’occasion.
  • La vente d’exemplaires d’Ɠuvres dont la diffusion ou la reproduction est assurĂ©e par le professionnel (par exemple : l’auto-Ă©dition littĂ©raire).
  • L’exercice ou la cession de droits d’auteur.
  • La remise de prix artistiques.
  • L’attribution de bourses ayant un but artistique (crĂ©ation d’une Ɠuvre, organisation d’une exposition, participation Ă  un concours, ou encore rĂ©ponse Ă  un appel Ă  projet public ou privĂ©).
  • L’organisation de rĂ©sidences pour la conception ou la production d’Ɠuvres.
  • La lecture publique d’une Ɠuvre rĂ©alisĂ©e par les soins de l’artiste, ou la prĂ©sentation d’une Ɠuvre ou d’un processus de crĂ©ation.
  • La dĂ©dicace associĂ©e Ă  la sortie d’une Ɠuvre.
  • La conception d’une collection Ă©ditoriale originale.
  • La participation Ă  un jury en vue de l’attribution d’un prix ou d’une rĂ©compense artistique.
Bon à savoir :

L’activitĂ© principale est dĂ©finie comme Ă©tant celle qui gĂ©nĂšre le plus gros chiffre d’affaires. ConcrĂštement, l’activitĂ© artistique est considĂ©rĂ©e comme « principale » si elle gĂ©nĂšre plus de 50 % des revenus globaux issus de l’ensemble des activitĂ©s exercĂ©es.

Le cumul d’artiste et de micro-entrepreneur

Au regard de ce qui prĂ©cĂšde, il est possible de cumuler activitĂ© artistique et statut d’auto-entrepreneur dans deux cas de figure :

  • Lorsque l’activitĂ© exercĂ©e en micro-entreprise n’est pas de nature artistique, par exemple : la vente d’articles de papeterie en marge de l’écriture d’Ɠuvres littĂ©raires. Notez que les deux activitĂ©s peuvent ĂȘtre complĂštement diffĂ©rentes : vous avez la possibilitĂ© de crĂ©er des Ɠuvres tout en tenant une maison d’hĂŽtes ou en travaillant comme consultant informatique.
  • Dans le cadre d’une activitĂ© secondaire qui vient complĂ©ter une activitĂ© artistique principale, au-delĂ  des plafonds imposĂ©s pour les revenus dits « accessoires » (voir plus bas). Par exemple : l’animation de cours, d’ateliers ou de rencontres publiques, ou encore l’organisation d’expositions qui mettent en valeur des artistes tiers.

Cependant, chaque activitĂ© doit faire l’objet d’une facturation diffĂ©rente. En effet, il est impossible de facturer la crĂ©ation artistique ou les services rendus comme artiste-auteur sous le statut d’auto-entrepreneur, tout simplement parce que l’artiste est rĂ©munĂ©rĂ© en droits d’auteur. Il est donc essentiel de sĂ©parer les processus de facturation, mais aussi de dĂ©clarer les revenus de façon indĂ©pendante.

Bon à savoir :

Être artiste-auteur tout en ayant une micro-entreprise permet de profiter des avantages propres aux deux rĂ©gimes : des taux d’imposition et de cotisations plus intĂ©ressants pour l’artiste-auteur (avec une meilleure couverture sociale), et une plus grande libertĂ© dans le choix des activitĂ©s Ă  exercer en auto-entreprise.

La déclaration des revenus

Les revenus issus de l’activitĂ© artistique sont Ă  dĂ©clarer auprĂšs de l’Urssaf Limousin, depuis l’espace personnel créé sur la plateforme, une fois votre numĂ©ro Siret obtenu. Vos obligations varient en fonction du rĂ©gime fiscal :

  • Le rĂ©gime des bĂ©nĂ©fices non commerciaux (BNC) est le plus courant. Chaque annĂ©e, courant dĂ©cembre, vous recevez un Ă©chĂ©ancier pour l’annĂ©e Ă  venir, rĂ©parti en quatre Ă©chĂ©ances trimestrielles. Les cotisations prennent donc la forme d’acomptes, ceux-ci Ă©tant rĂ©gularisĂ©s Ă  l’issue de la dĂ©claration annuelle. Le revenu imposable est calculĂ© Ă  partir du chiffre d’affaires rĂ©alisĂ©, minorĂ© de l’abattement forfaitaire de 34 % (au rĂ©gime micro) ou des frais rĂ©els engagĂ©s (au rĂ©gime rĂ©el).
  • Le rĂ©gime des traitements et salaires est propre aux artistes-auteurs dont les revenus sont perçus par le biais d’un diffuseur. Celui-ci s’occupe du versement des cotisations, mais vous restez responsable de la dĂ©claration annuelle de vos revenus (prĂ©remplie Ă  partir des donnĂ©es fournies par le diffuseur en question).
Attention !

Les revenus dits « accessoires » qui proviennent de travaux pĂ©riphĂ©riques Ă  l’Ɠuvre sont Ă  dĂ©clarer Ă©galement auprĂšs de l’Urssaf Limousin et plafonnĂ©s à 14 256 € en 2025 (soit 1 200 fois le Smic horaire), puis soumis au rĂ©gime des travailleurs indĂ©pendants au-delĂ  de ce seuil. Cela concerne : les cours et ateliers artistiques, la participation Ă  des rencontres publiques ou Ă  des dĂ©bats, le dĂ©veloppement ou la mise en valeur de l’Ɠuvre d’un autre artiste, et toute participation Ă  des instances de gouvernance pour y reprĂ©senter le mĂ©tier d’artiste.

Les revenus « indirects » issus d’une activitĂ© non artistique sont Ă  dĂ©clarer auprĂšs de l’Urssaf et de la SĂ©curitĂ© sociale des indĂ©pendants : la dĂ©claration doit ĂȘtre effectuĂ©e chaque mois ou chaque trimestre, en fonction de l’option choisie. Le revenu imposable est calculĂ© Ă  partir du chiffre d’affaires, moins l’abattement forfaitaire applicable (celui-ci varie selon l’activitĂ©).

Notez qu’il faut prĂȘter une attention particuliĂšre Ă  l’activitĂ© principale exercĂ©e, celle-ci devant rester artistique si vous voulez bĂ©nĂ©ficier du rĂ©gime social des artistes-auteurs. En effet, dĂšs lors que les revenus indirects reprĂ©sentent plus de 50 % des revenus totaux sur les 3 derniĂšres annĂ©es, vous ĂȘtes automatiquement affiliĂ© Ă  la SĂ©curitĂ© sociale des indĂ©pendants.

À retenir :

L’artiste en micro-entreprise qui touche des revenus issus de deux activitĂ©s (l’une artistique, l’autre non) doit remplir deux dĂ©clarations distinctes, une pour chaque profession.

Les cotisations sociales

L’organisme auprĂšs duquel l’artiste doit cotiser dĂ©pend de l’activitĂ© principale exercĂ©e. Pour une activitĂ© d’artiste-auteur, les cotisations sociales correspondent Ă  16,20 % du bĂ©nĂ©fice artistique majorĂ© de 15 %. Cela englobe : 

  • La SĂ©curitĂ© sociale, prise en charge par l’État (0,40 %).
  • L’assurance vieillesse plafonnĂ©e (6,90 %, dont 0,75 % pris en charge par l’État).
  • La CSG (9,20 %, dont 6,80 % sont dĂ©ductibles fiscalement).
  • La CRDS (0,50 %).
  • La contribution Ă  la formation professionnelle continue (0,35 %).
Bon à savoir :

Depuis 2019, la SĂ©curitĂ© sociale des artistes-auteurs est l’unique organisme auquel doivent se rĂ©fĂ©rer les professionnels qui exercent une activitĂ© artistique. NĂ©anmoins, la Maison des artistes (MDA) et l’Association pour la gestion de la sĂ©curitĂ© sociale des auteurs (Agessa) conservent certaines prĂ©rogatives et restent les interlocuteurs privilĂ©giĂ©s des artistes qui en dĂ©pendent, par exemple pour demander des informations.

Dans le cadre d’une auto-entreprise, les cotisations couvrent l’assurance maladie et maternitĂ©, les indemnitĂ©s journaliĂšres, la retraite de base et complĂ©mentaire, l’assurance invaliditĂ© et dĂ©cĂšs, les allocations familiales, la formation professionnelle, la CSG et la CRDS. Leur montant est calculĂ© sur la base du chiffre d’affaires rĂ©alisĂ©, en fonction d’un taux qui varie d’une activitĂ© Ă  l’autre :

  • 12,3 % pour l’achat/revente de marchandises.
  • 21,2 % pour les prestations de services commerciales et artisanales.
  • 6 % pour la location de logements meublĂ©s de tourisme.
  • 23,2 % pour les professions libĂ©rales rĂ©glementĂ©es relevant de la Cipav.
  • 24,6 % pour les autres prestations de services hors Cipav.

(Ces taux sont indiquĂ©s hors versement libĂ©ratoire de l’impĂŽt.)

Bon à savoir :

Les artistes-auteurs et les micro-entrepreneurs ne bĂ©nĂ©ficient pas de l’assurance chĂŽmage.

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FAQ

Peut-on cumuler une activité artistique avec une auto-entreprise ?

La rĂ©ponse est oui : le rĂ©gime d’artiste-auteur est compatible avec une activitĂ© exercĂ©e dans le cadre d’une micro-entreprise. Le cumul artiste et commerçant ou libĂ©ral est donc possible. Mais il y a trois points importants Ă  avoir en tĂȘte :

  • Certaines activitĂ©s artistiques sont spĂ©cifiquement rĂ©servĂ©es aux artistes-auteurs.
  • Les activitĂ©s sont sĂ©parĂ©es sur le plan fiscal et social.
  • La nature de l’activitĂ© principale exercĂ©e dĂ©termine le rĂ©gime social auquel le dirigeant doit cotiser.

Quel statut choisir pour un artiste ?

Le statut Ă  privilĂ©gier pour un artiste dĂ©pend en grande partie de la nature de l’activitĂ© exercĂ©e. Si celle-ci entre dans le champ du rĂ©gime des artistes-auteurs (qui s’applique notamment Ă  la crĂ©ation d’Ɠuvres), ce statut est le plus avantageux en raison de son taux de cotisations moindre et de sa couverture sociale Ă©tendue. Par ailleurs, il est toujours possible de crĂ©er une micro-entreprise pour facturer des services annexes ou accessoires.

Artiste-auteur ou auto-entrepreneur : faut-il choisir ?

Il n’est pas toujours nĂ©cessaire de choisir entre les deux rĂ©gimes, ceux-ci pouvant ĂȘtre cumulĂ©s. Ainsi, vous avez la possibilitĂ© d’exercer une activitĂ© artistique ET une activitĂ© annexe ou accessoire, en dĂ©clarant vos revenus de façon sĂ©parĂ©e. Le rĂ©gime social dont vous dĂ©pendez varie en fonction de la nature de l’activitĂ© principale : rĂ©gime des artistes-auteurs ou rĂ©gime des indĂ©pendants.

Sources :

Sécurité sociale spécifique des artistes-auteurs
Régime artiste-auteur
Statut de micro-entrepreneur
ModalitĂ©s de dĂ©claration et de paiement des revenus d’artiste-auteur
Taux de cotisations sociales en micro-entreprise

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