Vous envisagez de vous lancer dans une activitĂ© crĂ©ative ? Avant toute chose, il faut opter pour le rĂ©gime juridique adaptĂ© en fonction de votre domaine de prĂ©dilection et du chiffre dâaffaires que vous prĂ©voyez de rĂ©aliser : artiste-auteur, micro-entrepreneur, ou les deux en simultané ? Cette dĂ©cision est dâautant plus importante quâelle aura un impact sur votre dĂ©claration de revenus, sur votre taux de cotisations, et sur la qualitĂ© de vos prestations sociales. Comment faire le bon choix ? Est-il possible de cumuler les deux statuts, artiste-auteur et micro-entreprise ? Dans ce cas de figure, comment dĂ©clarer les revenus issus de chaque activité ? Keobiz vous explique tout ce que vous devez savoir.
Vous pouvez choisir dâexercer comme artiste ou comme auto-entrepreneur, en fonction du domaine concernĂ© et des services proposĂ©s. Mais il est tout Ă fait possible de cumuler les deux rĂ©gimes, le statut dâartiste-auteur Ă©tant compatible avec une activitĂ© dâindĂ©pendant.
Sur le plan fiscal, les revenus issus des deux activités sont déclarés séparément.
La couverture sociale dĂ©pend de lâactivitĂ© principale exercĂ©e : lâartiste est rattachĂ© Ă la SĂ©curitĂ© sociale dĂ©diĂ©e, tandis que lâauto-entrepreneur dĂ©pend de celle des indĂ©pendants.
Artiste-auteur, ça veut dire quoi ?
La notion dâ« artiste-auteur » dĂ©signe un professionnel qui crĂ©e des Ćuvres originales : textes littĂ©raires ou scientifiques, chorĂ©graphies, piĂšces de théùtre, Ćuvres musicales avec ou sans paroles, arts graphiques ou plastiques, crĂ©ations audiovisuelles ou cinĂ©matographiques, photographies ou illustrations, mais aussi crĂ©ation de logiciels (applications ou jeux vidĂ©o par exemple). Cela exclut, de fait, la production dâĆuvres en sĂ©rie â comme peut le faire un graphiste. La liste complĂšte des mĂ©tiers qui relĂšvent du statut dâartiste-auteur est affichĂ©e sur cette page.
Ce professionnel, qui exerce le plus souvent en tant quâindĂ©pendant, est dans lâobligation de dĂ©clarer son activitĂ© pour pouvoir toucher des revenus. Par ailleurs, pour sa couverture sociale, il dĂ©pend de la SĂ©curitĂ© sociale des artistes-auteurs, qui diffĂšre de celle de lâentrepreneur individuel.
Sur le plan administratif, il existe une distinction entre les artistes-auteurs, qui sont indĂ©pendants, et tous les mĂ©tiers qui relĂšvent du statut dâintermittent du spectacle, Ă savoir les artistes-interprĂštes (acteurs, chanteurs, danseurs, musiciens) ainsi que les artistes et techniciens (notamment le technicien intermittent). La liste des « artistes du spectacle » est fixĂ©e par lâarticle L7121-2 du Code du travail.
Quels sont les avantages du rĂ©gime dâartiste-auteur ?
Exercer une activitĂ© en tant quâartiste permet de profiter de plusieurs avantages qui rendent ce statut trĂšs attractif par rapport Ă des rĂ©gimes entrepreneuriaux classiques :
- Une couverture sociale de qualitĂ©, proche de celle des salariĂ©s (hors assurance chĂŽmage), mais pour un niveau de cotisations moindre â Ă condition de bĂ©nĂ©ficier dâun bon niveau de revenus. En effet, le taux de cotisation sâĂ©lĂšve Ă 16,20 % du bĂ©nĂ©fice artistique, majorĂ© de 15 %. En pratique, une partie des cotisations est prise en charge par lâĂtat.
LâaccĂšs Ă la couverture sociale dĂ©pend des revenus dĂ©clarĂ©s par lâartiste-auteur : le seuil forfaitaire dâouverture des droits sociaux est fixĂ© Ă 600 fois le Smic horaire (11,88 ⏠au 1er janvier 2025, soit un total de 7 128 âŹ).
- LâexonĂ©ration de la CET (contribution Ă©conomique territoriale) qui englobe la CFE (cotisation fonciĂšre des entreprises) et la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutĂ©e des entreprises). Notez que lâactivitĂ© professionnelle en micro-entreprise est assujettie Ă la CFE, mais pas Ă la CVAE.
- Le droit Ă un crĂ©dit de formation financĂ© par lâAfdas, lâopĂ©rateur de compĂ©tences du secteur de la culture et des industries crĂ©atives (entre autres). Pour en bĂ©nĂ©ficier, il faut justifier de recettes artistiques dâun montant cumulĂ© de 7 128 ⏠au minimum sur les 3 annĂ©es prĂ©cĂ©dentes (soit 600 fois le Smic horaire), ou de 10 692 ⏠sur les 5 annĂ©es prĂ©cĂ©dentes (soit 900 fois le Smic horaire).
- Le droit à des réductions (ou à des accÚs gratuits) dans les musées nationaux.
Micro-entrepreneur, câest quoi ?
Le rĂ©gime de la micro-entreprise (ou de lâauto-entreprise) permet Ă un professionnel dâexercer une activitĂ© en nom propre, donc sans crĂ©er de personnalitĂ© juridique. Plus exactement, il sâagit dâun rĂ©gime spĂ©cifique de lâentreprise individuelle qui se distingue par des formalitĂ©s de crĂ©ation simplifiĂ©es et par des obligations fiscales et sociales grandement allĂ©gĂ©es.Â
Ce rĂ©gime revĂȘt plusieurs caractĂ©ristiques :
- La micro-entreprise Ă©tant attachĂ©e Ă la personne, il nâest pas possible dâen crĂ©er plus dâune.
- Le patrimoine personnel et le patrimoine professionnel sont automatiquement séparés.
- Le chiffre dâaffaires est soumis Ă un plafond de 77 700 ⏠ou de 188 700 ⏠en fonction de lâactivitĂ©. La franchise en base de TVA sâapplique par dĂ©faut jusquâĂ un certain seuil de revenus.
- Le dirigeant peut exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale (cette derniÚre catégorie concerne notamment les prestations de services qui relÚvent des bénéfices non commerciaux, ou BNC).
- Lâauto-entrepreneur relĂšve du rĂ©gime social des travailleurs indĂ©pendants, avec des cotisations sociales qui varient en fonction de lâactivitĂ© et du chiffre dâaffaires rĂ©alisĂ©. Ce faisant, il ne bĂ©nĂ©ficie que dâune protection sociale minimale dans le cadre de son activitĂ© professionnelle, contrairement Ă dâautres statuts â comme lâEURL, qui permet dâopter pour le rĂ©gime dâassimilĂ©-salariĂ© lorsque le gĂ©rant nâest pas un associĂ© (voir Ă ce sujet notre article « Peut-on ĂȘtre gĂ©rant dâune EURL et salarié ? »). Le cumul du statut de la micro-entreprise et de lâartiste-auteur peut donc sâavĂ©rer intĂ©ressant pour profiter dâune couverture sociale plus protectrice.
La plupart des activitĂ©s sont accessibles en micro-entreprise, Ă quelques exceptions prĂšs : professions juridiques et judiciaires, professions mĂ©dicales, activitĂ©s libĂ©rales rĂ©glementĂ©es qui relĂšvent dâune caisse de retraite spĂ©cifique, certains mĂ©tiers agricoles, ainsi que la plupart des activitĂ©s artistiques.
Peut-on ĂȘtre artiste-auteur et avoir une micro-entreprise ?
Vous envisagez de cumuler les deux statuts, câest-Ă -dire ĂȘtre Ă la fois artiste et auto-entrepreneur ? La loi prĂ©voit cette possibilitĂ©, mais Ă condition de respecter le cadre rĂ©glementaire qui sâapplique Ă chaque activitĂ© â car il nâest pas possible dâexercer exactement la mĂȘme profession dans les deux cas. Voici ce quâil faut savoir.
La séparation des activités
Dans les faits, certaines activitĂ©s ne peuvent ĂȘtre exercĂ©es Ă titre principal que dans le cadre du rĂ©gime de lâartiste-auteur, et sont donc exclues par dĂ©faut du rĂ©gime micro-entrepreneurial. Il sâagit des activitĂ©s suivantes :
- La vente ou la location dâĆuvres créées pour lâoccasion.
- La vente dâexemplaires dâĆuvres dont la diffusion ou la reproduction est assurĂ©e par le professionnel (par exemple : lâauto-Ă©dition littĂ©raire).
- Lâexercice ou la cession de droits dâauteur.
- La remise de prix artistiques.
- Lâattribution de bourses ayant un but artistique (crĂ©ation dâune Ćuvre, organisation dâune exposition, participation Ă un concours, ou encore rĂ©ponse Ă un appel Ă projet public ou privĂ©).
- Lâorganisation de rĂ©sidences pour la conception ou la production dâĆuvres.
- La lecture publique dâune Ćuvre rĂ©alisĂ©e par les soins de lâartiste, ou la prĂ©sentation dâune Ćuvre ou dâun processus de crĂ©ation.
- La dĂ©dicace associĂ©e Ă la sortie dâune Ćuvre.
- La conception dâune collection Ă©ditoriale originale.
- La participation Ă un jury en vue de lâattribution dâun prix ou dâune rĂ©compense artistique.
LâactivitĂ© principale est dĂ©finie comme Ă©tant celle qui gĂ©nĂšre le plus gros chiffre dâaffaires. ConcrĂštement, lâactivitĂ© artistique est considĂ©rĂ©e comme « principale » si elle gĂ©nĂšre plus de 50 % des revenus globaux issus de lâensemble des activitĂ©s exercĂ©es.
Le cumul dâartiste et de micro-entrepreneur
Au regard de ce qui prĂ©cĂšde, il est possible de cumuler activitĂ© artistique et statut dâauto-entrepreneur dans deux cas de figure :
- Lorsque lâactivitĂ© exercĂ©e en micro-entreprise nâest pas de nature artistique, par exemple : la vente dâarticles de papeterie en marge de lâĂ©criture dâĆuvres littĂ©raires. Notez que les deux activitĂ©s peuvent ĂȘtre complĂštement diffĂ©rentes : vous avez la possibilitĂ© de crĂ©er des Ćuvres tout en tenant une maison dâhĂŽtes ou en travaillant comme consultant informatique.
- Dans le cadre dâune activitĂ© secondaire qui vient complĂ©ter une activitĂ© artistique principale, au-delĂ des plafonds imposĂ©s pour les revenus dits « accessoires » (voir plus bas). Par exemple : lâanimation de cours, dâateliers ou de rencontres publiques, ou encore lâorganisation dâexpositions qui mettent en valeur des artistes tiers.
Cependant, chaque activitĂ© doit faire lâobjet dâune facturation diffĂ©rente. En effet, il est impossible de facturer la crĂ©ation artistique ou les services rendus comme artiste-auteur sous le statut dâauto-entrepreneur, tout simplement parce que lâartiste est rĂ©munĂ©rĂ© en droits dâauteur. Il est donc essentiel de sĂ©parer les processus de facturation, mais aussi de dĂ©clarer les revenus de façon indĂ©pendante.
Ătre artiste-auteur tout en ayant une micro-entreprise permet de profiter des avantages propres aux deux rĂ©gimes : des taux dâimposition et de cotisations plus intĂ©ressants pour lâartiste-auteur (avec une meilleure couverture sociale), et une plus grande libertĂ© dans le choix des activitĂ©s Ă exercer en auto-entreprise.
La déclaration des revenus
Les revenus issus de lâactivitĂ© artistique sont Ă dĂ©clarer auprĂšs de lâUrssaf Limousin, depuis lâespace personnel créé sur la plateforme, une fois votre numĂ©ro Siret obtenu. Vos obligations varient en fonction du rĂ©gime fiscal :
- Le rĂ©gime des bĂ©nĂ©fices non commerciaux (BNC) est le plus courant. Chaque annĂ©e, courant dĂ©cembre, vous recevez un Ă©chĂ©ancier pour lâannĂ©e Ă venir, rĂ©parti en quatre Ă©chĂ©ances trimestrielles. Les cotisations prennent donc la forme dâacomptes, ceux-ci Ă©tant rĂ©gularisĂ©s Ă lâissue de la dĂ©claration annuelle. Le revenu imposable est calculĂ© Ă partir du chiffre dâaffaires rĂ©alisĂ©, minorĂ© de lâabattement forfaitaire de 34 % (au rĂ©gime micro) ou des frais rĂ©els engagĂ©s (au rĂ©gime rĂ©el).
- Le rĂ©gime des traitements et salaires est propre aux artistes-auteurs dont les revenus sont perçus par le biais dâun diffuseur. Celui-ci sâoccupe du versement des cotisations, mais vous restez responsable de la dĂ©claration annuelle de vos revenus (prĂ©remplie Ă partir des donnĂ©es fournies par le diffuseur en question).
Les revenus dits « accessoires » qui proviennent de travaux pĂ©riphĂ©riques Ă lâĆuvre sont Ă dĂ©clarer Ă©galement auprĂšs de lâUrssaf Limousin et plafonnĂ©s à 14 256 ⏠en 2025 (soit 1 200 fois le Smic horaire), puis soumis au rĂ©gime des travailleurs indĂ©pendants au-delĂ de ce seuil. Cela concerne : les cours et ateliers artistiques, la participation Ă des rencontres publiques ou Ă des dĂ©bats, le dĂ©veloppement ou la mise en valeur de lâĆuvre dâun autre artiste, et toute participation Ă des instances de gouvernance pour y reprĂ©senter le mĂ©tier dâartiste.
Les revenus « indirects » issus dâune activitĂ© non artistique sont Ă dĂ©clarer auprĂšs de lâUrssaf et de la SĂ©curitĂ© sociale des indĂ©pendants : la dĂ©claration doit ĂȘtre effectuĂ©e chaque mois ou chaque trimestre, en fonction de lâoption choisie. Le revenu imposable est calculĂ© Ă partir du chiffre dâaffaires, moins lâabattement forfaitaire applicable (celui-ci varie selon lâactivitĂ©).
Notez quâil faut prĂȘter une attention particuliĂšre Ă lâactivitĂ© principale exercĂ©e, celle-ci devant rester artistique si vous voulez bĂ©nĂ©ficier du rĂ©gime social des artistes-auteurs. En effet, dĂšs lors que les revenus indirects reprĂ©sentent plus de 50 % des revenus totaux sur les 3 derniĂšres annĂ©es, vous ĂȘtes automatiquement affiliĂ© Ă la SĂ©curitĂ© sociale des indĂ©pendants.
Lâartiste en micro-entreprise qui touche des revenus issus de deux activitĂ©s (lâune artistique, lâautre non) doit remplir deux dĂ©clarations distinctes, une pour chaque profession.
Les cotisations sociales
Lâorganisme auprĂšs duquel lâartiste doit cotiser dĂ©pend de lâactivitĂ© principale exercĂ©e. Pour une activitĂ© dâartiste-auteur, les cotisations sociales correspondent Ă 16,20 % du bĂ©nĂ©fice artistique majorĂ© de 15 %. Cela englobe :Â
- La SĂ©curitĂ© sociale, prise en charge par lâĂtat (0,40 %).
- Lâassurance vieillesse plafonnĂ©e (6,90 %, dont 0,75 % pris en charge par lâĂtat).
- La CSG (9,20 %, dont 6,80 % sont déductibles fiscalement).
- La CRDS (0,50Â %).
- La contribution Ă la formation professionnelle continue (0,35Â %).
Depuis 2019, la SĂ©curitĂ© sociale des artistes-auteurs est lâunique organisme auquel doivent se rĂ©fĂ©rer les professionnels qui exercent une activitĂ© artistique. NĂ©anmoins, la Maison des artistes (MDA) et lâAssociation pour la gestion de la sĂ©curitĂ© sociale des auteurs (Agessa) conservent certaines prĂ©rogatives et restent les interlocuteurs privilĂ©giĂ©s des artistes qui en dĂ©pendent, par exemple pour demander des informations.
Dans le cadre dâune auto-entreprise, les cotisations couvrent lâassurance maladie et maternitĂ©, les indemnitĂ©s journaliĂšres, la retraite de base et complĂ©mentaire, lâassurance invaliditĂ© et dĂ©cĂšs, les allocations familiales, la formation professionnelle, la CSG et la CRDS. Leur montant est calculĂ© sur la base du chiffre dâaffaires rĂ©alisĂ©, en fonction dâun taux qui varie dâune activitĂ© Ă lâautre :
- 12,3Â % pour lâachat/revente de marchandises.
- 21,2Â % pour les prestations de services commerciales et artisanales.
- 6 % pour la location de logements meublés de tourisme.
- 23,2 % pour les professions libérales réglementées relevant de la Cipav.
- 24,6Â % pour les autres prestations de services hors Cipav.
(Ces taux sont indiquĂ©s hors versement libĂ©ratoire de lâimpĂŽt.)
Les artistes-auteurs et les micro-entrepreneurs ne bĂ©nĂ©ficient pas de lâassurance chĂŽmage.
La crĂ©ation dâune entreprise peut parfois ĂȘtre compliquĂ©e en fonction des tenants et aboutissants. Pour faciliter cette Ă©tape, faites appels Ă nos experts-comptables pour les artistes freelances !
FAQ
Peut-on cumuler une activité artistique avec une auto-entreprise ?
La rĂ©ponse est oui : le rĂ©gime dâartiste-auteur est compatible avec une activitĂ© exercĂ©e dans le cadre dâune micro-entreprise. Le cumul artiste et commerçant ou libĂ©ral est donc possible. Mais il y a trois points importants Ă avoir en tĂȘte :
- Certaines activités artistiques sont spécifiquement réservées aux artistes-auteurs.
- Les activités sont séparées sur le plan fiscal et social.
- La nature de lâactivitĂ© principale exercĂ©e dĂ©termine le rĂ©gime social auquel le dirigeant doit cotiser.
Quel statut choisir pour un artiste ?
Le statut Ă privilĂ©gier pour un artiste dĂ©pend en grande partie de la nature de lâactivitĂ© exercĂ©e. Si celle-ci entre dans le champ du rĂ©gime des artistes-auteurs (qui sâapplique notamment Ă la crĂ©ation dâĆuvres), ce statut est le plus avantageux en raison de son taux de cotisations moindre et de sa couverture sociale Ă©tendue. Par ailleurs, il est toujours possible de crĂ©er une micro-entreprise pour facturer des services annexes ou accessoires.
Artiste-auteur ou auto-entrepreneur : faut-il choisir ?
Il nâest pas toujours nĂ©cessaire de choisir entre les deux rĂ©gimes, ceux-ci pouvant ĂȘtre cumulĂ©s. Ainsi, vous avez la possibilitĂ© dâexercer une activitĂ© artistique ET une activitĂ© annexe ou accessoire, en dĂ©clarant vos revenus de façon sĂ©parĂ©e. Le rĂ©gime social dont vous dĂ©pendez varie en fonction de la nature de lâactivitĂ© principale : rĂ©gime des artistes-auteurs ou rĂ©gime des indĂ©pendants.