Cumuler CDI et freelance est légalement possible en France, sous réserve de respecter les clauses du contrat de travail (notamment l’absence de clause d’exclusivité ou de non-concurrence).
Le cumul des statuts permet de diversifier ses revenus, mais aussi de bénéficier à la fois de la stabilité du CDI et de la flexibilité du freelance.
Le salarié doit veiller à ne pas exercer d’activité concurrente à celle de son employeur et à respecter son obligation de loyauté.
Le temps de travail total ne doit pas dépasser 48 heures par semaine en cumulant les deux activités.
Les choix de statut pour l’activité de freelance sont variés : micro-entreprise, entreprise individuelle, EURL/SASU ou portage salarial, chacun ayant des avantages et des contraintes propres.
Les obligations fiscales impliquent de déclarer ses revenus de salarié et de freelance séparément, dans les bonnes catégories et à l’aide des bons formulaires.
Le cumul entraîne une double affiliation sociale, avec des cotisations prélevées dans chaque régime et la possibilité de cumuler des droits à la retraite plus avantageux.
Cumuler CDI et freelance offre aussi des opportunités de développement de compétences et d’épanouissement personnel, en menant plusieurs projets de front.
La gestion du temps et de la charge de travail est un défi majeur : face aux risques de surcharge, il est nécessaire de bien s’organiser.
En cas de doute, il est conseillé de solliciter l’avis d’un professionnel (avocat ou expert-comptable) pour sécuriser sa situation juridique, fiscale et sociale.
Chaque année, de plus en plus de Français créent leur activité de freelance. Mais beaucoup d’entre eux ne se lancent pas sans filet : ils choisissent de conserver leur emploi salarié en parallèle afin de s’assurer un revenu fixe et de bénéficier d’une certaine stabilité professionnelle, le temps de tester le marché et d’évaluer la viabilité de leur activité indépendante. Vous envisagez de suivre le même chemin pour diversifier vos revenus, bâtir des projets créatifs, développer vos compétences et gagner en flexibilité ? Dispositions légales, avantages et inconvénients du cumul, implications fiscales et sociales : Keobiz vous explique tout ce que vous devez savoir en 2025 pour cumuler CDI et freelance.
Qu’est-ce qu’un freelance ?
Le mot « freelance » est un anglicisme utilisé pour désigner une personne qui exerce une activité professionnelle à son compte. Le travailleur indépendant s’oppose ainsi au salarié, dans la mesure où il n’est pas lié à son employeur par un contrat de travail et peut organiser son activité comme il l’entend, sans lien de subordination avec ses clients ni d’obligations à respecter au regard des entreprises pour lesquelles il effectue des missions. (Tout cela, bien sûr, sous réserve des conditions prévues dans l’éventuel contrat de prestation de services – aussi appelé « contrat de freelance » – conclu entre les deux parties.)
À l’inverse, le salarié en CDI est lié à son entreprise par un contrat rigoureux, sans date de fin déterminée. Il doit se conformer à sa fiche de poste et aux directives de ses supérieurs en matière d’horaires de travail, de lieu d’exercice et d’attributions.
Il n’existe pas à proprement parler de « statut de freelance » dans le droit français : il s’agit plutôt d’une manière d’exercer une activité en toute autonomie. Par conséquent, le freelance, pour exercer légalement, doit choisir un statut juridique et créer son entreprise.
L’intérêt des Français pour le freelancing découle des multiples avantages de cette organisation du travail. Citons les plus importants :
- La liberté et la flexibilité dans l’organisation du travail et dans le choix de la rémunération.
- L’autonomie entrepreneuriale qui permet au freelance de prendre toutes les décisions importantes pour la vie de son activité.
- Une rémunération en théorie plus élevée qu’en exerçant le même métier en tant que salarié pour une entreprise, car l’indépendant fixe lui-même ses tarifs.
- Des expériences professionnelles diversifiées qui permettent au freelance d’exercer ses talents pour des entreprises variées et dans des secteurs différents, mais aussi de développer ses compétences en gestion de projet et d’entreprise.
Dans le cadre d’un cumul freelance-salarié, ces avantages sont tout aussi accessibles, bien que limités par la répartition du travail entre les deux activités. Nous allons voir comment fonctionne concrètement cette accumulation de casquettes professionnelles.
Cumuler CDI et freelance, comment ça marche ?
La différence majeure entre le salarié et le freelance réside dans le lien de subordination à l’employeur et dans l’organisation du travail. Le salarié accomplit les tâches qu’on lui impose pendant un nombre d’heures fixé à l’avance, en contrepartie d’une rémunération stable. L’indépendant gère son temps à sa guise, facture directement ses prestations à chaque client, et perçoit l’intégralité des revenus de son activité (moins les charges sociales et les impôts).
A priori, il s’agit donc de deux mondes complètement distincts. Dans ces conditions, comment combiner contrat en CDI et freelancing ? Que dit la loi ? Quelles sont les conditions à respecter à l’égard de l’entreprise qui vous emploie ?
Cadre juridique du cumul
Le droit français autorise le cumul d’une activité salariée et indépendante, quelle que soit la nature du contrat de travail (CDD, CDI, intérim, stage ou autre). Cela, sans restriction de domaine : commerce, artisanat ou profession libérale.
Néanmoins, ce cumul n’est possible qu’à condition de respecter plusieurs obligations :
- Votre activité en freelance doit être exercée dans le respect du cadre légal, c’est-à-dire seulement après avoir créé votre propre structure juridique (en plus de votre activité salariée).
- Vous devez vous assurer que votre contrat autorise l’exercice d’une activité comme travailleur indépendant. En particulier, il faut vérifier l’absence de clause d’exclusivité ou de non-concurrence (voir plus bas).
- Votre travail de freelance ne doit pas concurrencer celle de votre employeur. À ce titre, on parle d’une obligation de loyauté du salarié envers son entreprise.
- Votre activité indépendante ne doit pas empiéter sur votre travail de salarié. Vous ne pouvez pas exercer durant vos heures de travail en entreprise, ni utiliser les équipements de celle-ci au profit de vos prestations comme freelance (par exemple, une voiture de fonction ou un téléphone professionnel).
- Vous ne devez pas dépasser la durée légale maximale de travail, qui est de 48 heures par semaine, ce qui inclut les deux activités cumulées. (Même si, dans les faits, le temps de travail d’un freelance est difficilement vérifiable.)
Vous êtes agent de la fonction publique ? Dans ce cas, vous devez obligatoirement obtenir l’accord de votre hiérarchie pour exercer en parallèle comme freelance (si vous travaillez à temps plein) ou simplement l’informer de votre projet (si vous travaillez à temps partiel). Mais quelle que soit la nature de votre emploi, il est préférable de toujours en avertir votre employeur.
Clauses contractuelles
Par ailleurs, votre contrat de travail peut intégrer des clauses susceptibles de restreindre l’exercice de votre activité de freelance. À quelles clauses devez-vous faire attention et quel est leur champ d’application ?
- La clause d’exclusivité interdit au salarié de travailler à son compte, indépendamment de la nature de l’activité. Pour autant, cette restriction doit être dûment justifiée par l’employeur et s’appliquer dans l’intérêt de l’entreprise (sa validité est appréciée au cas par cas) : par exemple, une justification valable concerne la protection des secrets d’affaires ou des intérêts stratégiques. Elle doit également être proportionnée au type de poste occupé : ainsi, c’est souvent le cas pour les emplois à haute responsabilité.
Même en présence d’une clause d’exclusivité, il est parfois possible de négocier avec son employeur pour ajouter un avenant au contrat de travail et exercer l’activité souhaitée en parallèle de l’emploi salarié.
- La clause de non-concurrence, comme son nom l’indique, interdit au salarié d’exercer comme freelance une activité qui pourrait faire concurrence à son employeur. Par exemple : vendre des chaussures pour le compte de l’entreprise et dans le cadre d’une micro-entreprise. Cette clause est susceptible de s’appliquer jusqu’à plusieurs mois après la fin du contrat. Elle est toutefois limitée à un secteur d’activité spécifique, mais aussi dans le temps et dans l’espace (c’est-à-dire dans une zone géographique bien délimitée autour de l’entreprise ou de son marché). Elle est aussi assortie d’une compensation financière.
- La clause de propriété intellectuelle est intégrée au contrat de travail d’un employé occupant un poste créatif ou de conception de produits/services, afin d’encadrer la cession des droits d’auteur et le transfert de propriété. À travers cette clause, l’employeur peut se réserver la propriété des travaux réalisés par son salarié. Or, le risque découle de l’imprécision de cette condition, qui peut entraîner un litige si le salarié exerce une activité indépendante similaire ou proche de son emploi.
Certaines professions réglementées (notamment dans les métiers juridiques et de santé ou chez les représentants de commerce) sont soumises à des règles spécifiques d’exclusivité et de non-concurrence qui dérogent au droit commun. Le cas échéant, il convient d’échanger avec votre employeur au sujet de votre projet de travailler en freelance.
Quels sont les avantages et les inconvénients du cumul salarié-activité de freelance ?
Les avantages et inconvénients du statut de freelance sont bien connus : d’un côté, la liberté, l’autonomie, la rémunération plus élevée, le choix des clients et des missions. De l’autre, l’instabilité professionnelle et financière, le risque induit par les retards de paiement et la nécessité de gérer tous les aspects de l’entreprise (prospection, marketing, gestion commerciale, comptabilité, obligations fiscales et sociales, établissement de factures de freelance conformes).
À l’inverse, le salarié bénéficie de la sécurité de l’emploi, de la stabilité financière et d’une protection sociale plus étendue. Mais il est subordonné à son employeur et soumis à une obligation de loyauté à son égard. Par ailleurs, ses perspectives d’évolution ne dépendent pas uniquement de ses compétences et de sa volonté.
Mais qu’en est-il du cumul des deux activités ? Quels sont les bénéfices et les désavantages de cette double casquette ?
Les avantages :
- Deux sources de revenus plutôt qu’une : ceux de l’activité de freelance (irréguliers) et ceux de l’emploi salarié (fixes).
- La sécurité financière et sociale induite par un emploi en CDI, qui permet de développer son activité d’indépendant en toute sérénité ou d’envisager une reconversion professionnelle.
- La possibilité d’entreprendre plusieurs projets en simultané.
- L’acquisition de nouvelles compétences en freelance qui peuvent avoir une influence positive sur l’emploi salarié.
- L’épanouissement personnel et le renforcement de la confiance en soi.
Les inconvénients :
- Une charge de travail importante qui peut entraîner un burn-out.
- Beaucoup de responsabilités à assumer.
- Une organisation rigoureuse pour jongler avec les deux rôles, sans sacrifier sa vie personnelle.
- La nécessité de maintenir ses performances et sa disponibilité au travail.
- Le besoin de connaissances poussées en matière de gestion d’entreprise.
- Les obligations d’entrepreneur qui ajoutent des contraintes.
Comment cumuler ? Le choix du statut juridique
Si vous envisagez de travailler comme freelance avec un CDI en parallèle, vous êtes dans l’obligation de créer votre entreprise et, pour cela, de choisir une forme juridique adaptée et d’immatriculer votre activité. Quels sont les statuts appropriés ?
- L’entreprise individuelle est à la fois simple à créer et à gérer au quotidien, en vertu d’obligations comptables réduites par rapport aux sociétés commerciales. L’imposition sur le revenu peut toutefois entraîner une charge fiscale élevée.
- La micro-entreprise correspond au régime micro-fiscal et micro-social de l’entreprise individuelle. Elle se caractérise par sa légèreté administrative (démarches simplifiées, obligations comptables réduites) et par ses charges sociales limitées, calculées en fonction du chiffre d’affaires. En contrepartie, l’auto-entrepreneur doit respecter un plafond de revenus (77 700 € pour les prestations de services et 188 700 € pour les activités commerciales – plafonds 2025) et ne peut pas déduire ses charges professionnelles de ses bénéfices.
- La société unipersonnelle est une société commerciale créée par un associé unique qui protège le patrimoine personnel de l’associé (seule la personnalité juridique est responsable des dettes). Les deux formes existantes présentent néanmoins quelques différences : l’associé unique d’EURL est considéré comme indépendant, tandis que le président de SASU est assimilé salarié et cotise au régime général de la Sécurité sociale – à condition d’être rémunéré. Mais ces statuts ont l’inconvénient d’être lourds à créer (voir à ce sujet l’immatriculation d’une SASU) et d’avoir des obligations comptables et fiscales lourdes.
Terminons ce tour d’horizon en évoquant le cas spécifique du portage salarial. Rien n’interdit à un salarié d’exercer, en parallèle, une activité en portage, dès lors qu’il respecte les mêmes conditions que le cumul classique freelance-CDI : en pratique, il s’agit donc de cumuler deux contrats de travail. Avec un avantage certain par rapport aux formes juridiques citées plus haut : dans le cadre du portage salarial, c’est la société qui prend en charge les démarches administratives, juridiques et comptables (en contrepartie du versement de frais de gestion).
Quelles sont les implications fiscales et sociales du cumul ?
Le fait de combiner un contrat de CDI avec le freelancing pose aussi question au regard des implications fiscales et sociales d’une double activité, et ce faisant, des obligations que vous devez remplir dans ce contexte.
Les implications fiscales
Tous les revenus perçus au titre de votre activité salariée et indépendante sont soumis à l’impôt sur le revenu. Mais ils sont déclarés de façon distincte :
- Dans la catégorie des traitements et salaires pour les revenus issus de l’activité salariée.
- Dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou des bénéfices non commerciaux (BNC) pour l’activité indépendante, en fonction de sa nature.
Pour déclarer vos revenus, vous devez déposer deux déclarations : le formulaire n° 2042 pour les salaires et l’annexe n° 2042-C-Pro pour les revenus d’indépendant.
Dans le cas particulier d’une SASU, la société est automatiquement soumise à l’impôt sur les sociétés. Seule la rémunération du dirigeant relève du barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Les implications sociales
En exerçant simultanément une activité d’indépendant (hors régimes spéciaux et activité agricole) et un emploi salarié, vous cumulez deux régimes sociaux. Vous devez donc cotiser à deux régimes distincts :
- Dans un cas (emploi salarié), vos cotisations sont prélevées sur votre salaire.
- Dans l’autre cas (freelance), vos cotisations sont prélevées sur le chiffre d’affaires que vous réalisez.
Vous restez affilié au régime général de la Sécurité sociale pour votre protection sociale, puisqu’il s’agit de celui dont vous relevez en tant que salarié (qui est votre première activité). Toutefois, vous avez le droit d’opter pour le régime social de votre activité indépendante si vous le souhaitez – bien que cela ne soit pas à votre avantage. En matière de couverture sociale, les deux régimes servent les mêmes prestations, sauf en cas d’accident du travail et de maladie professionnelle, et en ce qui concerne les cotisations chômage. (Le freelance qui n’est pas salarié en parallèle peut choisir de cotiser lui-même pour le chômage.)
Depuis le 1er janvier 2016, les freelances (avec ou sans activité salariée en parallèle) sont redevables des cotisations indemnités journalières. Celles-ci leur permettent d’obtenir un revenu de substitution lors d’un arrêt de travail.
Par ailleurs, il y a d’autres points à prendre en compte :
- Pour les allocations familiales, vous cotisez en simultané auprès du régime des salariés et du régime des indépendants.
- Pour la retraite, c’est la même chose : vous cotisez auprès des deux régimes, celui des salariés et celui de la section professionnelle dont relève votre activité. (Pour la retraite complémentaire, les cotisations sont calculées sur la base des points acquis au niveau de chaque régime social.) Cela vous permet de jouir d’une retraite plus avantageuse.
Si vous percevez des revenus faibles ou nuls de votre activité de freelance, vous devez tout de même verser des charges sociales minimales pour valider vos trimestres de retraite. Néanmoins, il faut garder à l’esprit qu’un salarié qui cumule son emploi avec une activité indépendante commerciale ou artisanale ne peut valider que 4 trimestres maximum sur une année civile.
En tout état de cause, assurez-vous de bien comprendre les implications fiscales et sociales de votre double activité. Au besoin, consultez un professionnel (avocat spécialisé ou expert-comptable) afin d’optimiser votre fiscalité et votre couverture sociale dans le cadre de votre cumul.
Comment organiser son temps entre les deux activités ?
Vous vous demandez comment cumuler CDI et freelance dans les meilleures conditions ? Pour ce faire, vous devez prêter une attention particulière à l’organisation de votre temps entre les deux activités. Nous vous proposons quelques conseils pour y parvenir.
- Planifiez rigoureusement votre temps de travail, en allouant des plages horaires bien délimitées à chaque activité.
- Définissez des priorités dans vos tâches, afin de vous focaliser sur l’essentiel.
- Déléguez les tâches moins prioritaires à d’autres professionnels ou à des outils d’automatisation, de façon à gagner du temps.
- Recourez à des outils de gestion, indispensables pour vous organiser et suivre l’avancée de vos différents projets (cela fonctionne pour les deux activités).
- Gardez en tête la durée légale maximale de travail et faites en sorte de ne pas dépasser les seuils autorisés en cumulant deux activités.
- Communiquez avec vos clients sur votre statut de salarié et sur les limites que cela vous impose en matière de temps à consacrer à vos missions.
- Prévoyez des intervalles de repos et de détente pour éviter de cumuler du stress et de la fatigue, ce qui vous rendrait contre-productif dans vos deux métiers.
- Investissez dans des formations en gestion d’entreprise ou de projet, en communication ou en marketing, afin de gagner en efficacité et de développer vos connaissances.
À condition de bien gérer votre temps et vos tâches, vous aurez l’opportunité de mener de front votre double activité et de satisfaire chaque client sans risquer l’épuisement.
FAQ :
Peut-on cumuler CDI et freelance ?
La réponse est oui : le droit français autorise le cumul d’une activité salariée et d’une activité indépendante, indépendamment de la nature du contrat de travail et du domaine concerné. Néanmoins, cela suppose, pour les freelances, de respecter un certain nombre de conditions, comme le fait d’en parler à leur employeur en amont, de vérifier l’existence d’éventuelles clauses restrictives dans le contrat, et de ne pas empiéter sur leur travail de salarié.
Est-il possible de quitter son CDI pour devenir freelance ?
Si vous envisagez de quitter votre contrat de travail en CDI pour devenir freelance, il est important de préparer avec soin cette transition majeure. Commencez par estimer vos besoins financiers afin de faire face aux premiers mois d’activité comme indépendant, mettez en place une stratégie de prospection pour trouver vos premiers clients, et créez votre entreprise. Dans un second temps, quittez votre emploi : vous pouvez démissionner ou demander une rupture conventionnelle. Mais attention à la perte de protection sociale, notamment les allocations chômage. Une bonne alternative consiste à cumuler CDI et freelance (si votre contrat ne vous l’interdit pas) : cela vous permet de tester la viabilité de votre projet avant de laisser votre emploi pour vous lancer dans la création de votre activité.
Quel est le meilleur statut pour se lancer en freelance ?
Il n’existe pas de réponse absolue à cette question : chaque forme juridique présente des avantages et des inconvénients. En réalité, tout dépend de votre projet entrepreneurial, de la nature de l’activité que vous souhaitez exercer, de vos compétences en matière de gestion d’entreprise, et du temps que vous pouvez consacrer à des formalités administratives, fiscales, sociales et comptables. Une bonne solution reste de démarrer comme auto-entrepreneur : c’est le statut le plus simple et le plus accessible en ce qui concerne le processus de création, ce qui permet de commencer une activité de freelance sans s’embarrasser de démarches et d’obligations complexes.