🎉​ Offre spéciale 🎉 2 mois d’honoraires offerts pour toute souscription avant le 28 février 2025 ! J’en profite 🚀
Accueil > Le Mag > Exercer un métier > Toutes les démarches pour ouvrir son salon de thé en 2025

Toutes les démarches pour ouvrir son salon de thé en 2025

Vous envisagez d’ouvrir un salon de thé ? Cet espace convivial, généralement situé en centre-ville, propose à ses clients de déguster une sélection de thés, de cafés, de chocolats chauds et de boissons fraîches, avec éventuellement un service de petite restauration (pâtisseries, sandwichs, salades et autres préparations simples). Mais au-delà d’un concept plaisant et attractif, il y a une véritable entreprise à créer, des formalités à remplir, et des obligations légales à respecter. Quelles sont les étapes nécessaires à l’ouverture d’un salon de thé ? Keobiz vous aide à donner vie à votre projet.

En résumé :
  • Toute personne est en droit d’ouvrir un salon de thé, sans formation préalable ni diplôme, à condition de disposer des compétences pour gérer une entreprise commerciale.

  • Les formalités de création d’entreprise supposent de réaliser une étude de marché, d’établir un business plan, de prévoir le budget adéquat, de trouver le bon emplacement et des partenaires fiables, de choisir un statut adapté, de déclarer l’activité, puis de communiquer sur la nouvelle enseigne afin de trouver les premiers clients.

  • De nombreuses obligations doivent être prises en compte pour ouvrir ce type d’établissement, qu’il s’agisse de sécurité alimentaire, de protection des locaux, de normes d’affichage ou de l’obtention d’une autorisation pour diffuser de la musique.

Salon de thé et petite restauration : de quoi s’agit-il ?

Un salon de thé est un établissement qui sert à ses clients des boissons chaudes, notamment du thé (comme son nom l’indique) et du café, mais aussi des boissons froides non alcoolisées, comme des jus de fruits et des smoothies. Le tout accompagné de gourmandises (comme de la pâtisserie) et parfois de plats salés simples, par exemple des salades, des quiches ou des sandwichs : on parle alors de « petite restauration ».

Ce type de commerce se distingue par son environnement agréable et son esprit convivial, offrant aux consommateurs une parenthèse de détente autant qu’un lieu de socialisation.

Bon à savoir :

La gestion d’un salon de thé constitue une activité commerciale par défaut. Néanmoins, cette activité devient artisanale si vous avez moins de 11 salariés et que vous cuisinez vous-même les gâteaux proposés à la vente.

Quels sont les prérequis pour ouvrir un salon de thé ?

La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas nécessaire de justifier d’une qualification quelconque pour se lancer dans la création d’un salon de thé, y compris dans le cadre de la petite restauration. Ce sont les mêmes règles qui s’appliquent pour un restaurant, une épicerie ou un coffee shop : seules les formations en matière de sécurité alimentaire et de vente de boissons alcoolisées sont obligatoires.

Néanmoins, dès lors que vous proposez à la vente des gâteaux préparés par vos soins, il est indispensable d’avoir un CAP pâtisserie, car il s’agit alors d’une activité artisanale. À défaut, une expérience professionnelle d’au moins 3 ans dans une activité similaire est nécessaire. Mais ce n’est pas le cas lorsqu’il s’agit de vendre des gâteaux fabriqués par des producteurs extérieurs à votre enseigne.

Bon à savoir :

Si vous exercez une activité artisanale, sachez que le stage de préparation à l’installation n’est plus obligatoire depuis la loi Pacte du 24 mai 2019. Cependant, il est recommandé de suivre ce stage afin de parfaire votre connaissance de la gestion d’entreprise.

De plus, même sans préparation sur place, une formation en matière de sécurité alimentaire est incontournable pour manipuler des denrées. Il suffit que cette formation ait été suivie par l’un des membres du personnel (voir plus bas).

Enfin, une expérience précédente dans le domaine de la vente ou de la restauration est conseillée, car vous devez vous assurer d’avoir les épaules assez solides pour gérer votre affaire. À ce titre, mieux vaut disposer de compétences en gestion économique et financière, ainsi que de connaissances en management si vous recrutez du personnel.

Comment ouvrir un salon de thé ? Les étapes à suivre

En pratique, les démarches pour ouvrir un salon de thé sont très proches des formalités à accomplir pour se lancer dans la petite restauration, qu’il s’agisse d’ouvrir un kebab, de fonder une épicerie, d’établir une boucherie, d’inaugurer un café-restaurant, ou encore de lancer une friterie. Voici un résumé des étapes à suivre :

  • Dénicher le bon concept, celui qui vous mènera à la réussite, grâce à une étude de marché.
  • Établir un business plan, un document incontournable quelle que soit la nature du projet entrepreneurial – se lancer dans la restauration, démarrer une activité de consultant freelance ou créer une agence d’événementiel, par exemple.
  • Prévoir le budget pour couvrir l’investissement de départ (achat des équipements et des marchandises, loyer mensuel du local, décoration de la salle), ce qui suppose un apport financier important. Voir, par exemple, le budget nécessaire pour ouvrir un restaurant.
  • Chercher l’emplacement adéquat pour votre établissement.
  • Identifier les bons partenaires, en particulier : les fournisseurs qui vous accompagneront dans l’aventure.
  • Choisir le statut juridique adapté (entrepreneur individuel, EURL, SASU, SARL ou autre).
  • Créer la structure sur le guichet unique de l’INPI.
  • Communiquer pour trouver vos premiers clients.
  • Connaître la réglementation applicable à ce type de commerce, en matière de normes d’hygiène et d’accessibilité des locaux, de formation à suivre (diplôme obligatoire pour proposer des pâtisseries faites maison), de licence de débit de boissons (comme pour ouvrir un bar), mais aussi les règles générales d’autorisation de la SACEM pour diffuser de la musique dans l’établissement.

Nous allons maintenant explorer ces différentes étapes dans le détail.

1. Identifier le bon concept (avec une étude de marché)

Comme tout projet entrepreneurial, votre intention d’ouvrir un salon de thé doit faire l’objet d’une réflexion rigoureuse et d’une préparation soignée. En particulier, il est important d’identifier le bon concept, susceptible d’attirer la clientèle et de faire le succès de votre entreprise. Par exemple : 

  • proposer uniquement des produits bio,
  • agrémenter votre établissement d’une partie librairie (pour que les gens puissent choisir des livres tout en sirotant leur boisson),
  • décorer vos locaux de manière exotique,
  • ou encore combiner salon de thé et espace de coworking.

Pour savoir si votre concept est le bon, une seule solution : réaliser une étude de marché. Celle-ci consiste en une analyse pointue de l’environnement économique au sein duquel vous envisagez de vous lancer, à savoir : votre clientèle cible, vos concurrents directs, les meilleurs emplacements géographiques, et les opportunités offertes par le marché. En particulier, le profil de vos futurs clients constitue un élément essentiel, car il vous faudra concevoir une offre capable de plaire à un large public et de générer des revenus réguliers.

Bon à savoir :

À ce stade, vous devez choisir si votre établissement sera indépendant ou franchisé. Dans le premier cas, vous devrez tout construire de zéro et travailler à faire connaître votre enseigne. Dans le second cas, vous serez associé à une « chaîne » commerciale existante, et donc à une marque déjà connue des consommateurs. Les deux options ont leurs avantages et leurs inconvénients.

2. Établir un business plan

Autre document incontournable après l’étude de marché : le business plan. Celui-ci permet de déterminer la viabilité économique de votre projet, afin de le présenter à vos partenaires potentiels (banques, investisseurs privés ou organismes publics) et d’obtenir des financements. Un business plan pour salon de thé comprend :

  • Une présentation du projet, avec ses particularités, ses forces et ses faiblesses, mais aussi les coûts à prévoir.
  • Le business model du salon (comment vous comptez générer des revenus).
  • L’étude de marché en version synthétique.
  • Le prévisionnel financier : budget pour les 3 ans qui viennent, chiffre d’affaires estimé, besoins en matière de financement, et rentabilité estimée.
  • La stratégie commerciale et de communication.

3. Prévoir le budget et trouver les financements

L’ouverture d’un salon de thé est un projet à budgétiser avec soin. Vous devez prévoir un apport financier afin de couvrir les coûts de départ : achat du mobilier et des installations, constitution des stocks, charges induites par la création de l’entreprise (notamment s’il s’agit d’une société), formations obligatoires à suivre, charges d’exploitation et masse salariale.

Ce budget prévisionnel est indispensable pour partir à la recherche de financements : vous devez avoir une idée claire du montant nécessaire pour donner vie à votre projet. Afin de trouver les fonds indispensables, il vous faudra convaincre un établissement bancaire, un organisme public, ou bien des investisseurs privés (business angels).

Par ailleurs, notez qu’il est possible de bénéficier d’aides financières :

  • Des aides à la création ou à la reprise d’une entreprise proposées par France Travail aux demandeurs d’emploi qui souhaitent devenir entrepreneurs, comme l’Arce (versement d’une partie des allocations chômage restantes sous la forme d’un capital destiné à l’ouverture d’une structure) et l’Acre (exonération de cotisations sociales en début d’activité).
  • La possibilité de continuer à toucher votre allocation chômage tout en faisant vos premiers pas comme entrepreneur (Allocation d’aide au retour à l’emploi, ou ARE).
  • Le prêt d’honneur, un crédit sans intérêts et sans garanties (jusqu’à 90 000 euros) octroyé pour la réalisation d’un projet personnel ou professionnel, à rembourser dans un délai maximal de 7 ans. Cette somme peut servir d’apport pour une demande de crédit bancaire.
  • Enfin, certaines communes facilitent l’installation de commerces en centre-ville, dans le but de redynamiser l’activité, via des subventions locales. Renseignez-vous auprès de la mairie de la ville d’installation.

4. Trouver l’emplacement idéal

L’emplacement de votre futur salon de thé est un critère fondamental en vue de son succès. Il est important de vous installer en cœur de ville, dans un lieu de passage, près des commerces et des centres d’activité, et accessible facilement (avec des transports et des places de stationnement à proximité), afin de garantir une fréquentation élevée.

Quant au local lui-même, prenez le temps d’étudier avec soin le bail commercial. Prêtez une attention particulière au montant de la location et aux aménités des lieux, ainsi qu’aux différentes clauses du contrat, comme celles concernant la durée minimum et le droit au renouvellement. Aussi, choisissez idéalement un local propice à votre activité, afin de limiter les transformations nécessaires. Et n’hésitez pas à vous faire accompagner par des professionnels pour savoir où vous mettez les pieds.

5. Identifier les bons fournisseurs

Qui dit salon de thé, dit aussi « stocks » à prévoir. En fonction des produits que vous allez proposer à la clientèle, il vous faudra trouver des partenaires fiables, capables de vous fournir toutes les marchandises dont vous avez besoin – et de tenir le rythme, si jamais votre affaire marche bien. À ce titre, vous pouvez choisir de miser sur une production locale, ce qui sera aussi une manière de vous différencier sur votre secteur, ou au contraire de mettre en avant des boissons venues des quatre coins du monde afin de les faire découvrir aux consommateurs.

Pour ce qui est de la petite restauration, vous avez la possibilité de produire vous-même les gâteaux et plats proposés, ou de les acheter auprès de fabricants spécialisés. Dans ce second cas, l’idéal est de nouer des partenariats avec des boulangers et pâtissiers locaux, afin de pouvoir mettre à la disposition de vos clients des produits frais et de qualité.

6. Choisir la forme juridique adaptée

La question de la forme juridique de votre salon de thé est essentielle. Chaque statut dispose de ses règles propres et s’accompagne d’obligations spécifiques, plus ou moins lourdes. Mais au moment du choix, il est crucial de regarder au-delà de vos besoins actuels (selon que vous souhaitez gérer seul votre affaire ou vous associer) et de prendre en compte vos perspectives d’avenir, ainsi que vos objectifs sur le long terme.

Plusieurs possibilités s’offrent à vous :

  • L’entreprise individuelle, au régime réel ou au régime de la micro-entreprise. Ce statut suppose d’exercer seul, en nom propre, et se caractérise par sa grande simplicité administrative. Néanmoins, gardez en tête que l’auto-entrepreneur est limité dans ses revenus (le plafond de chiffre d’affaires est fixé à 188 700 euros pour la partie commerciale de l’activité et à 77 700 euros pour la partie artisanale) et qu’il ne peut pas déduire les charges de ses bénéfices.
  • L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ou la société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU), deux statuts qui offrent plus de souplesse et permettent de passer aisément à une forme de société.
  • La société (SARL, SAS et SA notamment) qui permet de s’associer et de bénéficier de statuts très encadrés, mais au prix d’obligations comptables, fiscales et sociales plus lourdes. C’est le statut le plus indiqué pour ouvrir un salon de thé, en raison de ses avantages : déduction des charges au réel, protection du patrimoine personnel, et crédibilité renforcée auprès des établissements financiers.

7. Créer l’entreprise

Une fois votre statut choisi, il est temps de passer aux formalités de création d’entreprise. La procédure d’immatriculation se fait obligatoirement en ligne depuis le 1er janvier 2023, par le biais du guichet unique des formalités des entreprises, ce qui simplifie grandement les démarches. Ce guichet est compétent pour toutes les structures domiciliées en France ou dont l’activité se situe dans le pays, indépendamment de la forme juridique et de la nature de l’activité.

L’étape de l’immatriculation consiste à remplir le formulaire interactif et à transmettre les documents exigés.

Pour une entreprise individuelle (y compris au régime micro) :

  • Un justificatif de domiciliation de l’entreprise, par exemple un bail commercial ou une facture d’énergie récente.
  • Une déclaration sur l’honneur de non-condamnation du créateur de l’entreprise, ainsi qu’une attestation de filiation (les deux documents doivent être datés et signés).
  • Une copie de la pièce d’identité du demandeur.
  • Une copie authentique de la déclaration relative à l’insaisissabilité des biens immobiliers non affectés à l’activité professionnelle.
  • Une copie du contrat d’appui au projet d’entreprise (Cape), le cas échéant.

Pour une société, en plus des documents ci-dessus :

  • Un exemplaire original des statuts de la société, daté et signé par l’ensemble des associés (ou par leur mandataire).
  • Une attestation de parution de l’avis de création dans un journal d’annonces légales habilité, situé dans le département du siège social.
  • Un original du pouvoir par lequel le créateur d’entreprise autorise un tiers à signer la déclaration pour son compte (le cas échéant).
Bon à savoir :

Pour une société, la demande doit être faite au maximum dans les 30 jours qui suivent le début d’activité.

8. Concevoir un plan de communication

Le succès de votre salon de thé passe par une campagne de communication bien menée, d’autant plus importante qu’il s’agit d’abord de faire connaître votre enseigne et d’attirer vos premiers clients. Il est risqué, en effet, de se restreindre à une clientèle de passage : vous devez vous saisir des différents canaux de communication afin de promouvoir votre activité.

Quels sont les canaux à privilégier ?

  • Les prospectus distribués dans la rue ou laissés à disposition chez les commerçants du quartier.
  • Les annonces diffusées dans les journaux locaux.
  • Des publications sur les réseaux sociaux, que ce soit sur vos propres comptes ou sur des groupes Facebook associés à la ville.
  • Des articles publiés sur votre blog ou sur des sites tiers.

Quelles sont les obligations à connaître pour ouvrir un salon de thé ?

La question de la réglementation mérite un point à part dans cette liste, en raison de son importance dans le processus d’ouverture de votre salon de thé. En effet, vous devez absolument connaître l’étendue de vos obligations en tant que gérant d’un établissement commercial recevant du public et proposant des aliments à consommer sur place. Voici ce qu’il faut savoir sur les normes à avoir en tête et à appliquer.

La vente de boissons

La vente de boissons alcoolisées est strictement réglementée, et réservée aux détenteurs d’une licence spécifique. Dans le cadre d’un débit de boissons à consommer sur place, le type de licence est fonction de la catégorie concernée :

  • Boissons du groupe 1 (sans alcool) : vente libre.
  • Boissons du groupe 3 (jusqu’à 18° d’alcool) : licence III, dite « licence restreinte ».
  • Boissons des groupes 4 et 5 (au-delà de 18° d’alcool) : licence IV, dite « grande licence » ou « licence de plein exercice ».

L’obtention d’une licence nécessite de détenir un permis d’exploitation, délivré à la suite d’une formation, et d’effectuer une déclaration préalable d’ouverture.

Les normes d’hygiène alimentaire

Dès lors que vous proposez de la petite restauration, vous devez appliquer les règles relatives aux activités de commerce de détail, d’entreposage et de transport de produits d’origine animale (ou de denrées alimentaires en contenant) comme le prévoit l’arrêté du 21 décembre 2009. Cela concerne :

  • Les conditions d’approvisionnement direct en petites quantités de produits non transformés.
  • La température de conservation et de congélation des produits.
  • La température de cuisson des plats cuisinés.

De plus, les établissements de restauration rapide ont l’obligation d’avoir, au sein de leur effectif, au moins une personne ayant suivi une formation en matière de sécurité alimentaire, ou justifiant d’une expérience d’au moins 3 ans dans une entreprise du secteur alimentaire, ou titulaire d’un titre de formation professionnelle ou d’une qualification de niveau V au minimum.

Les normes de sécurité et d’accès aux locaux

En tant qu’établissement recevant du public, un salon de thé doit appliquer des normes :

  • En matière de sécurité incendie, en mettant en place des mesures de protection et de sauvegarde de façon à assurer la sécurité des personnes présentes dans les locaux.
  • En matière d’accès aux locaux pour les personnes en situation de handicap.

Les règles d’affichage

La législation prévoit également des règles pour l’affichage des prix et des ingrédients potentiellement allergènes :

  • Les prix doivent être affichés à l’intérieur et à l’extérieur de l’établissement, sur une carte ou sur un menu. Il faut préciser la nature des boissons servies et, au minimum, le prix des plus courantes – au moins 5 d’entre elles.
  • L’utilisation d’ingrédients allergènes doit être mentionnée de façon écrite, lisible, et bien visible.
  • L’acceptation des titres-restaurant doit être clairement indiquée.
  • L’interdiction de fumer doit être signalée à l’entrée du bâtiment ainsi qu’à l’intérieur des locaux, de manière visible.
Bon à savoir :

Depuis le 1er avril 2023, une mention doit préciser aux clients que l’impression et la remise des tickets de caisse ou de carte bancaire se font uniquement sur demande.

Les règles de diffusion de musique

En tant qu’exploitant, vous devez demander à la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique le droit d’utiliser son répertoire. Le montant de la tarification dépend de la contenance des lieux et du nombre de jours d’exploitation dans la semaine. Par exemple, un établissement comprenant de 11 à 30 places et ouvrant 5 jours par semaine devra verser 383,84 euros de redevance annuelle (tarif général). Ce droit est renouvelé chaque année par tacite reconduction. Plus d’informations sur cette plaquette.

Par ailleurs, une autre redevance est due à la Société pour la perception de la rémunération équitable (SPRÉ). Son montant dépend de la contenance et du nombre d’habitants que compte la commune où l’établissement est installé. Par exemple : 181,54 euros pour un salon de thé comprenant jusqu’à 30 places, et situé dans une ville de moins de 15 000 habitants.

Les normes relatives aux terrasses

Vous souhaitez ouvrir une terrasse durant les beaux jours ? Une autorisation d’occupation temporaire du domaine public (AOT) est indispensable : elle est délivrée par la mairie, et doit être affichée dans l’établissement.

Obtenir un devis gratuit et sans engagement !

Découvrez nos services
Création d’entreprise
Juridique
Social
Business Plan
Comptabilité
Votre expert comptable
Notre outil
FAQ
Est-ce rentable d’ouvrir un salon de thé ?

La rentabilité d’un salon de thé et petite restauration dépend en grande partie de son emplacement. Le choix du secteur géographique, en effet, est susceptible d’avoir un impact majeur sur l’activité : il est essentiel d’installer son établissement au sein d’une zone fréquentée, entourée de commerces et de lieux culturels.

Qui peut ouvrir un salon de thé ?

Tout entrepreneur qui le souhaite peut ouvrir un salon de thé, même sans être diplômé. En effet, aucune qualification professionnelle n’est requise, sauf s’il s’agit de produire des gâteaux sur place, auquel cas un CAP pâtisserie est indispensable (ou, à défaut, une expérience de 3 ans dans un cadre similaire). Mais attention aux réglementations spécifiques à connaître pour gérer un établissement de ce type en toute légalité.

Combien coûte l’ouverture d’un salon de thé ?

Le budget à prévoir pour ouvrir un salon de thé peut varier grandement en fonction de la nature du projet, de la contenance de l’établissement et du nombre de salariés. Il faut anticiper :

  • La location et l’aménagement du local, ainsi que d’éventuels travaux à effectuer (entre 10 000 et 50 000 euros en tout).
  • L’achat du matériel et du mobilier incontournables (de 15 000 à 20 000 euros).
  • Le financement du stock de départ et le recrutement du personnel (autour de 15 000 euros).
  • Une trésorerie suffisante pour tenir durant les premiers mois, avant de générer assez de revenus (environ 10 000 à 15 000 euros).

Soit un montant total qui oscille entre 40 000 et 100 000 euros.

Sources :
Réglementation
Plafonds auto-entrepreneur
Législation alimentaire
Législation sur les débits de boissons
Obligations des cafés et des bars
Règles relatives à la diffusion de musique
Occupation du domaine public par un commerce