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Comment ouvrir une crèche : mode d’emploi 2025

Sommaire :

1.Les différents types de crèches
2.Ouvrir une crèche : quel diplôme ?
3.Les réglementations à respecter pour l’ouverture d’une crèche
4.Quels sont les statuts juridiques possibles pour créer une crèche ?
5.Quel budget pour ouvrir une crèche ?
6.Comment ouvrir une crèche : les étapes clés
7.Nos conseils pour transformer votre projet en succès
8.FAQ :
En résumé :
  • Avant d’ouvrir votre crèche, vous devez choisir vers quel type d’établissement vous souhaitez vous orienter. Crèche, micro-crèche, crèche associative, etc. Le choix est vaste !

  • Si en tant que gestionnaire vous n’avez pas besoin de diplôme, le personnel encadrant doit être qualifié.

  • Pour pouvoir créer une crèche, vous devez suivre une réglementation stricte et demander l’autorisation d’ouverture au conseil départemental.

  • Parmi les statuts juridiques existants, la création d’une SAS ou d’une SARL est recommandée si vous lancez votre projet à plusieurs.

  • Le budget pour ouvrir une crèche est conséquent, mais il peut être allégé grâce aux aides et subventions de la CAF.

  • Plusieurs étapes sont nécessaires pour concrétiser votre projet : étude de marché, business plan, immatriculation, etc.

  • Pour attirer de nombreux parents, assurez un service de qualité, communiquez sur le lancement de la crèche et recrutez du personnel passionné.

Vous avez décidé d’ouvrir une crèche ou une micro-crèche ? Travailler auprès de jeunes enfants est un projet très enrichissant, mais qui demande une préparation rigoureuse. Entre une réglementation stricte notamment sur les normes d’accessibilité et d’hygiène, la demande d’attribution d’un agrément PMI, l’exigence de diplôme et l’investissement initial, créer une crèche n’est pas une procédure simple. Fort heureusement, il existe des dispositifs d’aide tels que ceux de la caisse d’allocations familiales qui peuvent vous apporter un soutien financier non négligeable. Choix du statut juridique, démarches administratives, organisme à contacter, etc., Keobiz vous guide à chaque étape de votre projet pour transformer votre rêve en réalité.

Les différents types de crèches

En France, il existe différents modèles de crèches, chacune répondant à des besoins spécifiques en matière d’accueil de la petite enfance.

  • Les crèches collectives : ces établissements dédiés à l’accueil collectif des jeunes enfants de 0 à 6 ans sont généralement gérés par les communes ou des structures privées. Elles comprennent les micro-crèches dont la capacité d’accueil est limitée à 12 enfants et les crèches classiques qui peuvent accueillir entre 20 et 60 enfants.
  • Les crèches associatives : créées par des parents ou des associations, elles fonctionnent sur un modèle participatif, avec une gestion souvent bénévole.
  • Les jardins d’enfants sont des structures d’accueil d’enfants de 2 à 6 ans, dans un cadre plus souple, souvent à mi-chemin entre la crèche et l’école maternelle.
  • Les haltes-garderies proposent un accueil occasionnel ou à temps partiel pour permettre aux parents de sociabiliser leur enfant quelques heures par semaine.
  • Les maisons d’assistantes maternelles (MAM), qui regroupent des assistantes maternelles dans un local commun.
  • Les crèches privées : gérées par des entreprises ou des indépendants, elles peuvent être à but lucratif ou non lucratif. Elles proposent souvent des services haut de gamme et pratiquent des tarifs plus élevés.
Bon à savoir :

Outre le nombre de jeunes enfants accueillis, il existe plusieurs différences entre la micro-crèche et la crèche classique. La principale différence concerne la réglementation. En micro-crèche, il n’y a pas de directeur, mais un référent technique. À l’heure actuelle, celui-ci n’est pas soumis à l’obligation de diplôme (ce ne sera plus le cas à partir de 2026 – voir décret n° 2025-304 du 1er avril 2025). Par contre, tout comme les crèches, elles doivent demander un agrément PMI pour pouvoir ouvrir et elles peuvent bénéficier des mêmes financements de la part de la caisse d’allocations familiales.

Ouvrir une crèche : quel diplôme ?

Pour ouvrir une crèche, vous n’avez pas nécessairement besoin d’un diplôme spécifique. Mais attention : certaines fonctions au sein de la structure exigent des qualifications précises.

Les diplômes requis pour le ou la directrice de la crèche

En tant qu’entrepreneur gestionnaire de la crèche, vous devez désigner un ou une directrice qui doit posséder l’un des diplômes de niveau Bac +2 suivants :

  • Le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP).
  • Le diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants (DEEJE).

En plus de sa qualification, il ou elle devra également justifier de trois années d’expérience professionnelle.

Les qualifications obligatoires du personnel encadrant

Vous devez aussi vous entourer d’un personnel qualifié dans la prise en charge des enfants :

  • 40 % minimum de l’équipe doit avoir un diplôme d’État de puériculture, d’éducateur/éducatrice de jeunes enfants, d’infirmier/infirmière ou infirmier puériculteur/infirmière puéricultrice.
  • Les autres membres devront posséder soit au minimum un CAP Accompagnant éducatif petite enfance (anciennement CAP petite enfance), soit trois ans d’expérience en tant qu’assistante maternelle.
Service Keobiz :

Créer une crèche, ouvrir un restaurant ou devenir auto-entrepreneur sans diplôme : autant de projets ambitieux qui peuvent sembler complexes… mais qui deviennent bien plus accessibles avec le bon accompagnement. Chez Keobiz, nous aidons chaque entrepreneur à choisir son statut juridique, à définir sa stratégie d’investissement, à respecter les normes d’hygiène, et à lancer son activité même sans diplôme spécifique !

Les réglementations à respecter pour l’ouverture d’une crèche

La réglementation pour les établissements d’accueil des enfants est stricte. Vous devez passer par ces étapes avant d’envisager l’ouverture :

  • Respecter la proportion légale du personnel : 1 adulte minimum pour 8 enfants qui marchent et 1 adulte pour 5 enfants qui ne marchent pas encore (entre 0 et 2 ans). Ne pas oublier que l’équipe constituée doit être pluridisciplinaire pour remplir toutes les conditions adéquates d’accueil.
  • Obtenir l’accord du président du conseil général du département pour ouvrir la crèche.
  • Faire une déclaration pour obtenir des avantages comme la TVA réduite, l’exonération des charges sociales. C’est un conseil que l’on vous donne, ceci n’est pas obligatoire.
  • Faire une demande d’autorisation d’ERP (établissement recevant du public) auprès de la mairie où la crèche se situe. Cette autorisation permet que votre crèche soit aux normes.
  • Faire valider la conformité des lieux par la Protection maternelle et infantile (PMI) après les aménagements.

Avoir une accessibilité pour les personnes ayant un handicap.

Quels sont les statuts juridiques possibles pour créer une crèche ?

Vous devez choisir votre statut juridique en fonction de votre situation et de vos projets de développement pour votre crèche.

Si vous souhaitez vous lancer seul :

  • SASU : société par actions simplifiées unipersonnelle (statut proche SAS)
  •  EURL : entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (statut proche SARL)

Si vous souhaitez pour lancer à plusieurs :

  • SAS (société par actions simplifiées)
  • SARL (société à responsabilité limitée)
  • SA (société anonyme)

Certaines crèches sont ouvertes en tant qu’associations. Si le but n’est pas de faire des bénéfices, dirigez-vous vers la création d’une association loi 1901.

Les statuts les plus recommandés restent la SARL ou la SAS pour l’ouverture d’une crèche indépendante à plusieurs. Vous avez l’avantage de pouvoir différencier votre patrimoine personnel et professionnel. De même vos frais d’équipement et d’investissement sont amortis par les comptes de la société.

Au niveau fiscal, chaque statut aura ses avantages et ses inconvénients et c’est à vous de choisir le meilleur pour le développement futur de votre crèche.

Quel budget pour ouvrir une crèche ?

L’ouverture d’une crèche représente un budget conséquent. De nombreux éléments influencent le coût total : le type de structure envisagée (micro-crèche, crèche classique, publique ou privée), la localisation ou encore les travaux à prévoir. Comptez en moyenne entre 100 000 et 300 000 euros d’investissement.

1. Les frais d’aménagement

Le local doit répondre aux normes strictes de sécurité, d’accessibilité et d’hygiène exigées par la réglementation. Selon son état initial, des travaux peuvent être nécessaires : isolation, ventilation, sanitaires adaptés, espaces de repos et de motricité.

Montant estimé : entre 20 000 € et 80 000 €, voire plus pour une crèche classique.

2. Le matériel de puériculture et mobilier

Vous devez équiper la crèche de manière adaptée à l’âge des enfants : lits, tables à langer, chaises hautes, poussettes, jeux d’éveil, matériel pédagogique, dispositifs de sécurité, etc.

Montant estimé : entre 10 000 € et 30 000 € selon la taille de la structure.

3. Les salaires et charges sociales

La masse salariale représente l’un des principaux postes de dépenses. Vous devez prévoir le recrutement d’un personnel qualifié : éducateurs, auxiliaires de puériculture, directrice, personnel d’entretien, etc.

Budget mensuel estimé : entre 15 000 et 25 000 euros selon l’effectif.

4. Les frais annexes

N’oubliez pas d’intégrer dans votre budget :

  • Les frais juridiques (création de société, expert-comptable, notaire, etc.).
  • Les assurances professionnelles obligatoires.
  • Les dépenses de communication (site internet, signalétique, flyers, etc.).
  • Les licences de logiciels de gestion, notamment si vous proposez une réservation en ligne.

Comment ouvrir une crèche : les étapes clés

L’ouverture d’une crèche ne s’improvise pas. Pour créer un projet viable et rentable, voici la marche à suivre pas à pas.

Réaliser une étude de marché

La première étape consiste à analyser le besoin local en modes de garde. Pour cela, identifiez le nombre de naissances dans votre zone d’implantation, la croissance démographique, la concurrence (crèches municipales, assistantes maternelles, etc.), le profil des familles et leurs attentes (horaires élargis, accueil bilingue, alimentation bio, etc.).

Étudiez également la politique de la commune en faveur de la petite enfance, ainsi que le nombre de familles qui ne trouvent pas de places en crèche. Réalisez une étude de marché la plus précise possible. C’est ce document qui vous permettra d’évaluer la pertinence de votre projet et sa viabilité.

Rédiger un business plan solide et convaincant

Votre business plan est le cœur de votre projet. Véritable feuille de route, il permet de formaliser votre vision et de structurer votre stratégie. Un business plan bien construit est également un outil indispensable pour convaincre les investisseurs et obtenir des subventions.

Il doit contenir :

  • Une présentation du concept (type de crèche, capacité d’accueil, valeur ajoutée).
  • L’analyse de marché.
  • Le plan de financement (apports, besoins, aides possibles).
  • Le budget prévisionnel sur 3 ans.
  • Les projections de rentabilité avec des objectifs à court, moyen et long terme.
  • Les stratégies de communication.
  • Le plan opérationnel (recrutement, organisation interne, fournisseurs, etc.).

Construire un projet pédagogique pertinent

Document obligatoire, votre projet pédagogique est l’âme de votre crèche. Il définit vos objectifs éducatifs, vos valeurs et les méthodes que vous allez mettre en place au quotidien. Voici quelques éléments clés pour élaborer un projet réussi :

  • La place de l’enfant : comment vous favorisez son autonomie, son bien-être, sa socialisation.
  • Le rôle des professionnels : posture, formation continue, relation avec les familles.
  • Les activités proposées : jeux libres, ateliers d’éveil, sorties, rituels du quotidien, etc.
  • Les valeurs éducatives : respect du rythme de l’enfant, bienveillance, inclusion, éveil sensoriel, écologie, etc.
  • La communication avec les familles : accueil, transmission des informations, implication parentale.
  • Les temps de vie : organisation des repas, du sommeil, du change, etc.

Chercher les financements nécessaires à l’ouverture de la structure

Il existe de nombreuses aides et subventions qui vous permettront de financer une grande partie des investissements.

Votre premier interlocuteur et principal investisseur est la caisse d’allocations familiales. La CAF finance les établissements d’accueil du jeune enfant (Eaje) sous la forme d’aides à l’investissement, pour la construction et la rénovation des équipements et d’aides au fonctionnement. La subvention allouée est comprise entre 7 400 et 17 000 euros par place d’accueil.

La CAF a également mis en place la prestation de service unique (PSU), versée aux gestionnaires de crèches. Son montant représente 66 % du prix de revient par place et par an, déduction faite de la participation familiale.

Enfin, le fonds publics et territoires (Fpt) permet de soutenir des projets spécifiques (accueil d’enfants porteurs de handicap, en faveur des familles en situation de pauvreté, horaires atypiques, démarche de développement durable, etc.). Cette subvention peut atteindre 80 % du coût du projet.

Outre la CAF, d’autres acteurs proposent des subventions, notamment les communes, départements et régions. La MSA (mutualité sociale agricole) met également en place des aides spécifiques pour soutenir l’ouverture de crèches en milieu rural.

N’hésitez pas à vous tourner aussi vers les investisseurs privés, les partenaires associatifs et le financement participatif.

Bon à savoir :

En parallèle des aides à l’investissement et au fonctionnement, la caisse d’allocations familiales propose des dispositifs complémentaires comme la prime d’activité. L’aide s’adresse aussi bien à vos salariés qu’à vous en tant qu’entrepreneur si vos revenus sont modestes.

Trouver le lieu idéal pour créer une crèche

L’étape suivante consiste à trouver le local parfait pour accueillir vos futurs pensionnaires. Son emplacement est déterminant pour augmenter la visibilité de votre crèche. Assurez-vous qu’il soit facilement accessible aux familles (stationnement, transport en commun, etc.) et proche des écoles et structures dédiées aux enfants (bibliothèques, ludothèques, parcs…).

Idéalement, il doit également être situé dans une zone à fort besoin de garde d’enfants (bassin d’emploi, zone résidentielle…). La taille du local est aussi importante. Il doit être assez spacieux pour respecter la surface intérieure minimum qui est de 7 m2 par place autorisée et disposer de surfaces extérieures comprises entre 15 et 70 m2 selon le type de structure (micro-crèche, petite crèche, grande crèche, etc.).

Aménager le local selon les normes en vigueur

Une fois le local trouvé, la crèche doit être aménagée en respectant les normes d’accueil du jeune enfant définies dans le référentiel national relatif aux exigences applicables aux établissements d’accueil du jeune enfant. Ce référentiel fixe les exigences en matière de sécurité, d’hygiène, d’accessibilité et de qualité de vie dans les établissements.

Voici les principaux points de vigilance à respecter pour obtenir l’autorisation d’ouverture de la PMI :

  • Sécurité : installation d’alarmes incendie, extincteurs conformes, matériaux non toxiques, dispositifs anti-pincement, prises électriques en hauteur, matériel de puériculture, jeux et jouets aux normes françaises, etc.
  • Accessibilité : conformité aux normes PMR (personnes à mobilité réduite), notamment pour les entrées, sanitaires et circulations intérieures.
  • Espaces fonctionnels : pièces séparées pour le sommeil, les repas, l’accueil, les jeux, les changes, le personnel…
  • Conditions sanitaires : ventilation, chauffage, points d’eau, surfaces lavables et gestion des déchets.

Immatriculer son entreprise via le guichet unique

Une fois votre structure prête, procédez à son immatriculation juridique. Quel que soit le statut choisi, la démarche est la même. Rendez-vous sur le site de l’INPI, le guichet unique qui recense toutes les formalités des entreprises. Complétez votre demande de création.

Si vous avez opté pour une entreprise individuelle, vos démarches s’arrêtent là. Si vous avez créé une société, vous devez au préalable :

  • Rédiger les statuts de la société.
  • Déposer son capital social sur un compte bancaire professionnel.
  • Publier un avis de constitution dans un journal d’annonces légales.

Dans tous les cas, une fois votre immatriculation effective, vous recevrez un numéro SIRET qui prouve l’existence légale de votre crèche.

Souscrire les assurances indispensables

Pour protéger votre structure, votre personnel, les enfants et vous-même, certaines assurances sont obligatoires, d’autres vivement recommandées.

Les principales à prévoir :

  • Responsabilité civile professionnelle : couvre les dommages causés aux enfants ou aux tiers.
  • Assurance multirisque professionnelle : protège vos locaux, le mobilier, le matériel et vos biens en cas de sinistre.
  • Assurance des véhicules professionnels (le cas échéant).
  • Assurance juridique : pour couvrir les frais liés à un éventuel litige.

Déposer son dossier d’agrément auprès de la PMI

Dernière étape et non des moindres. Avant d’ouvrir vos portes, vous devez obtenir une autorisation d’ouverture délivrée par le conseil départemental.

Envoyez votre dossier d’agrément à la PMI trois mois avant l’ouverture escomptée. Une fois la structure validée par le médecin de la PMI, vous obtiendrez votre précieux sésame : l’accord du président du conseil départemental.

Votre dossier doit contenir :

  • L’étude des besoins, avec l’avis du maire et l’avis de la commission départementale.
  • L’adresse de l’établissement.
  • Le plan des locaux avec la superficie et la destination des pièces.
  • Les statuts de la crèche si le gestionnaire est un gestionnaire de droit privé.
  • Le projet éducatif : objectifs, modalités d’accueil, moyens mis en œuvre en fonction du public, etc.
  • Les noms et qualifications du personnel d’encadrement des enfants et des ou de la personne assurant le suivi technique.
  • Le budget prévisionnel sur les 3 premières années de fonctionnement.
  • Une copie de la décision du maire d’autorisation d’ouverture au public.
  • Une copie de la déclaration auprès de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP).

Nos conseils pour transformer votre projet en succès

Pour que votre activité soit rentable, vous devez attirer de nombreux parents et les fidéliser. Voici quelques conseils pratiques à mettre en place en amont de l’ouverture de la crèche et tout au long de son fonctionnement.

Créez un site internet professionnel

Aujourd’hui, un site internet est un incontournable pour toute structure d’accueil. Il permet non seulement de présenter votre projet et votre équipe, mais aussi de rassurer les familles grâce à des photos et des témoignages de parents satisfaits.

Votre site est également un outil essentiel pour partager vos modalités d’inscription et publier le formulaire de pré-inscription. Assurez-vous qu’il soit attractif, clair, rapide et adapté aux smartphones. Sans oublier le référencement naturel SEO pour être visible sur les moteurs de recherche.

Communiquez autour de vous

Votre communication ne doit pas se limiter au Web. Une présence locale forte est essentielle pour remplir votre crèche dès l’ouverture :

  • Rencontrez les acteurs locaux : mairie, écoles, associations de parents, etc.
  • Distribuez des flyers et affiches dans les commerces de proximité et les professionnels de santé.
  • Soyez actif sur les réseaux sociaux, en publiant régulièrement des contenus engageants (journée type, événements, coulisses de la crèche…).
  • Encouragez le bouche-à-oreille en misant sur des services de qualité et une écoute active.
  • Organisez un événement de lancement : portes ouvertes, journée d’accueil des familles, atelier découverte pour les enfants, etc.

Développez des programmes éducatifs adaptés

Le projet pédagogique est un socle, mais pour aller plus loin, construisez des programmes d’éveil adaptés, originaux et évolutifs. Activités Montessori, ateliers sensoriels, langues étrangères, éducation à la nature, motricité libre, etc. Soyez imaginatif, les idées ne manquent pas et peuvent faire toute la différence avec les crèches concurrentes.

Assurer une gestion attentive et un engagement qualité

Enfin, la clé du succès à long terme réside dans une gestion rigoureuse et une qualité de service constante. Concrètement :

  • Évaluez régulièrement la satisfaction des familles et prenez le temps de bien communiquer avec elles.
  • Recrutez des employés passionnés et favorisez la formation en continu.
  • Organisez des réunions d’équipe pour améliorer le fonctionnement.
  • Mettez en place des protocoles internes pour l’accueil, la sécurité, l’hygiène.

Vous savez désormais comment ouvrir une crèche. Entre la réglementation stricte, le choix du local et du statut juridique, le budget à prévoir et les démarches administratives, chaque étape doit être pensée avec méthode. Si toutes ces formalités vous semblent complexes, nos experts vous accompagnent dans toutes vos démarches. Vous pourrez ainsi vous libérer de toutes ces questions juridiques et administratives en étant conseillé en fonction de votre projet. N’hésitez plus, contactez-nous.

FAQ :

Est-il rentable d’ouvrir une crèche ?

Oui, à condition de bien anticiper les coûts et de maintenir un bon taux d’occupation. En moyenne, chaque enfant peut rapporter jusqu’à 20 000 euros par an. Mais son succès repose avant tout sur une gestion rigoureuse, un personnel qualifié et un projet pédagogique attractif.

Quel est le salaire moyen d’une directrice de crèche ?

En début de carrière, une directrice de crèche perçoit un salaire moyen de 1 950 € net par mois. Avec l’expérience et selon la taille de la structure, sa rémunération peut progresser jusqu’à 3 250 € net mensuels en fin de carrière. Ces montants peuvent varier en fonction du statut (public ou privé), du lieu d’implantation et des responsabilités exercées.

Peut-on créer une crèche sans apport ?

C’est difficile, mais pas impossible. En théorie, vous pouvez créer une crèche sans apport personnel si vous mobilisez d’autres financements : subventions CAF ou MSA, prêts bancaires, partenariats associatifs ou financement participatif. Notez toutefois qu’un apport de 20 à 30 % est souvent exigé par les banques pour l’obtention d’un prêt.

Sources :

Tout savoir sur les micro-crèches
Réforme des conditions d’encadrement dans les micro-crèches
Décret n° 2025-304 du 1er avril 2025
Financement de l’accueil du jeune enfant
Référentiel des établissements d’accueil du jeune enfant
Guichet unique de l’INPI, portail e-procédures

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