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Comment ouvrir un snack ? Les clés pour lancer votre activité de restauration en 2025

Sommaire :

1.Quels prérequis pour lancer son snack ?
2.Ouvrir un snack indépendant ou franchisé ?
3.Comment ouvrir un snack ? Les étapes à suivre
4.Quelles sont les réglementations légales et sanitaires à respecter ?
5.FAQ :
En résumé :
  • Aucune qualification ni aucune expérience professionnelle ne sont exigées pour ouvrir un snack.

  • En revanche, il faut suivre une formation HACCP ou recruter un salarié l’ayant déjà fait. Si vous envisagez de vendre des boissons alcoolisées, vous devez aussi obtenir un permis d’exploitation à la suite d’une formation dédiée.

  • Le choix de l’emplacement est stratégique pour un snack : privilégiez une zone fréquentée présentant un faible niveau de concurrence.

  • Vous pouvez ouvrir un snack en entreprise individuelle ou sous la forme d’une société commerciale en fonction de vos besoins et de vos perspectives de croissance.

  • La restauration s’inscrit dans un cadre réglementaire strict qui fixe les modalités d’assurance, d’affichage, de sécurité incendie, d’accès aux personnes à mobilité réduite, et d’obtention des autorisations indispensables.

Longtemps considéré comme une forme de malbouffe, le snacking a progressivement transformé son image à mesure qu’il s’intégrait aux habitudes de consommation des Français. Non seulement les repas économiques et nomades ont désormais la cote, mais l’offre s’est aussi largement diversifiée en incorporant des produits haut de gamme, des aliments plus sains et des concepts innovants. Vous envisagez de vous lancer dans l’aventure et de rejoindre les 88 000 établissements du secteur ? Pour cela, vous devez suivre les étapes élémentaires que nous allons détailler dans cet article. Alors, comment ouvrir un snack conforme aux réglementations ? Comment choisir le bon concept et trouver des financements ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir.

Quels prérequis pour lancer son snack ?

Un snack se définit comme une forme de restauration rapide. Il s’agit de proposer à la clientèle des plats non élaborés, qui le plus souvent se limitent au réchauffage de préparations culinaires standardisées, sans transformation des matières premières. Un snack peut ainsi servir des hamburgers, des sandwichs, des pizzas, des tacos, des viennoiseries, des glaces et autres aliments de la même catégorie. Il n’y a donc pas de réelle différence entre un snack et un fast-food par exemple.

Pour ouvrir ce type d’établissement de restauration, il n’est pas nécessaire d’avoir des qualifications spécifiques ou de justifier d’une expérience professionnelle. Cette règle vaut quel que soit le concept de restaurant rapide que vous envisagez de créer. Cependant, il est toujours utile de se former en restauration ou en gestion d’entreprise afin de disposer des connaissances basiques en la matière.

Bon à savoir :

Les diplômes délivrés dans le secteur de l’hôtellerie (CAP, BP, BTS, certificat de spécialisation, mention complémentaire – entre autres titres à découvrir sur la page dédiée de l’Onisep) sont un gros « plus » pour démarrer dans la restauration rapide.

Par ailleurs, vous devez suivre une formation obligatoire dans deux cas de figure au moins : pour obtenir un permis d’exploitation et vendre des boissons alcoolisées, et pour appréhender les règles et les exigences de contrôle des denrées alimentaires (on y revient plus bas).

Ouvrir un snack indépendant ou franchisé ?

Le secteur de la restauration rapide est dominé par les franchises : il existe environ 230 chaînes en France pour un total de près de 6 400 franchisés. Avant même de lancer votre processus d’ouverture de snack, vous devez donc faire un premier choix d’une importance cruciale : vaut-il mieux rejoindre un réseau ou démarrer comme indépendant ? Voyons quels sont les avantages et les inconvénients de chaque option.

  • La franchise est une bonne solution pour commencer une affaire, tout simplement parce que le public connaît déjà la marque. Cela vous permet d’économiser sur les investissements marketing, tout en profitant des outils commerciaux et des supports de communication du groupe (voire d’un accompagnement plus poussé passant par des formations ou des ateliers). La notoriété étant déjà acquise, vous n’avez plus qu’à vous concentrer sur la gestion courante de votre restaurant, en contrepartie d’une redevance à verser chaque mois (en complément du droit d’entrée perçu par la franchise en début d’activité).
  • L’indépendance vous donne tout contrôle sur la gestion de votre snack, depuis le choix du concept initial jusqu’à la stratégie de communication à établir, en passant par les plus menus détails (comme la décoration du local ou la couleur des menus). Vous avez toute liberté pour forger votre enseigne à votre guise et lui donner une identité propre. Mais cette autonomie a un prix : puisque personne ne vous connaît encore, vous devrez prouver l’intérêt de votre projet (afin de trouver des financements), puis créer votre clientèle de toutes pièces.

Comment ouvrir un snack ? Les étapes à suivre

Pour créer votre snack sous le statut de freelance ou dans le cadre d’une société (avec ou sans diplôme en votre possession), vous devez suivre les mêmes étapes que pour ouvrir un restaurant. Il faut définir votre projet afin de vous différencier de vos concurrents, réaliser une étude de marché et un business plan afin d’évaluer la rentabilité du projet, trouver le bon local (au bon loyer) et acheter les équipements indispensables, puis choisir le statut juridique adapté (entrepreneur individuel, EURL, SARL ou autre) et immatriculer votre entreprise. La restauration se caractérise aussi par la rigueur de sa réglementation, notamment en matière d’hygiène alimentaire et d’accessibilité des locaux, et par les coûts importants à prévoir, qui nécessitent un investissement conséquent (avec un apport significatif si vous comptez sur l’emprunt bancaire) et un suivi strict de la trésorerie. Enfin, la clé de la réussite réside également dans la qualité des produits utilisés, et donc des fournisseurs avec lesquels vous travaillez. Vous pouvez aussi consulter les ressources suivantes sur la même thématique :

Voici les étapes à suivre pour lancer votre snack.

Définissez votre projet

La restauration rapide se développe en tirant parti de l’évolution des modes de consommation et en proposant des options toujours plus variées aux clients. Par conséquent, les établissements se multiplient et la concurrence se fait de plus en plus rude. Pour différencier votre projet, il est indispensable de lui donner une identité propre et d’offrir aux consommateurs des produits qui répondent à leurs attentes.

Autrement dit : prenez le temps de définir votre projet d’ouverture de snack bien en amont. Interrogez-vous sur la nature des produits que vous voulez vendre et sur le profil des clients que vous cherchez à toucher. Par exemple : un public plutôt jeune, des personnes véganes, ou bien des gourmets.

Bon à savoir :

Vous devez aussi vous poser la question de la sédentarité ou de la mobilité, selon que vous souhaitez ouvrir un restaurant fixe ou lancer un commerce alimentaire ambulant (comme un food truck).

Quelles sont vos options ? Vous pouvez décider d’ouvrir une sandwicherie, de créer un fast-food classique avec burgers et frites, de mettre en place un snack-bar, de proposer des cuisines thématiques (cuisine du monde, healthy food ou autre), de lancer un coffee shop ou un salon de thé. Vous pouvez vendre exclusivement des boissons sans alcool ou intégrer à votre sélection des breuvages alcoolisés, auquel cas vous aurez besoin d’une licence pour débit de boissons.

Les possibilités sont innombrables, mais votre choix dépend aussi des attentes des consommateurs – et c’est là que l’étude de marché entre en jeu.

Réalisez une étude de marché

Que veulent les clients sur le secteur où vous envisagez de vous installer ? Quel est le niveau de la concurrence ? Quels sont les prix moyens pour des produits équivalents, et de quelle marge de manœuvre disposez-vous ? Ce sont quelques-unes des nombreuses questions auxquelles votre étude de marché vous aidera à répondre. Par exemple, il s’agit d’évaluer la viabilité d’une sandwicherie ou d’un snack-bar sur le secteur géographique visé, en fonction de la demande.

Cette analyse approfondie du marché est incontournable parce qu’elle vous permet de poser les bases de votre projet, de choisir un emplacement pour l’ouverture de votre restaurant, d’identifier vos partenaires potentiels, et de cibler les produits susceptibles d’attirer des clients. En somme, il ne faut surtout pas la négliger.

Rédigez un business plan

De son côté, le business plan sert à présenter et à chiffrer votre projet, mais aussi à démontrer sa viabilité financière aux futurs investisseurs. Ceux-ci ne se contenteront pas d’une bonne idée et de beaux discours : ils vont s’appuyer sur des faits et des éléments chiffrés, et s’assurer que vous avez bien intégré tous les facteurs de succès.

Afin d’établir le montant du financement initial, il faut tenir compte du coût du local, de l’achat du matériel, des besoins humains, des futures charges, des frais de communication et de l’évolution de l’activité à moyen terme.

Il faut aussi répondre à une question que vos partenaires se posent forcément : « Ce snack sera-t-il rentable ? » Pour y répondre, il est indispensable d’inclure dans le business plan un prévisionnel financier sur 3 ans avec le détail des dépenses et des rentrées d’argent anticipées.

Parmi les leviers de financement à votre disposition, citons :

  • L’emprunt bancaire (qui nécessite de prévoir un apport personnel).
  • L’injection de capitaux privés (par des business angels).
  • L’emprunt familial (love money).
  • Le financement participatif (crowdfunding).
  • Les aides publiques (Acre, ARCE, nouvel accompagnement à la création ou la reprise d’entreprise).

Choisissez un bon emplacement

Inutile de préciser que l’emplacement est l’un des principaux critères de succès pour un établissement de restauration. Le chiffre d’affaires que vous allez réaliser dépend directement de la visibilité de votre local et de sa capacité à attirer des passants.

Quelle que soit la situation géographique privilégiée (centre-ville, rue passante, centre commercial, zone d’activité), il faut de préférence vous installer près d’un vivier de clients potentiels. Par exemple, des consommateurs, des entreprises, des écoles ou d’autres commerces, des accès routiers. Des solutions de stationnement à proximité et/ou des stations de transports en commun à courte distance de votre snack sont aussi des points importants.

Enfin, prenez en compte la concurrence locale afin d’éviter de vous positionner dans une zone déjà surchargée.

Identifiez le statut juridique qui vous convient

Quelle forme juridique donner à votre restaurant ? Faisons le tour des deux grandes options qui s’offrent à vous.

  • L’entreprise individuelle vous permet de créer une activité en votre nom, sans constituer de personne morale distincte. Ce choix simplifie grandement les formalités de création, puis de gestion administrative, fiscale et sociale. Il n’y a pas de statuts à rédiger, ni d’annonce à publier, ni de capital social à verser. En contrepartie, votre responsabilité personnelle est engagée et vous ne pouvez pas vous associer.
Bon à savoir :

Si vous choisissez d’opter pour le régime de la micro-entreprise pour bénéficier d’une gestion fiscale, sociale et comptable allégée, n’oubliez pas que le chiffre d’affaires est plafonné à 188 700 € pour les activités commerciales et qu’il vous est impossible de déduire les charges de vos revenus.

  • La société commerciale vous permet de profiter d’un statut plus solide et sécurisant, caractérisé par une responsabilité limitée aux apports et par des statuts qui régissent le fonctionnement de la structure. Vous avez la possibilité de vous associer pour constituer une SARL ou une SAS, ou de rester le seul associé au sein de votre société (entreprise ou société unipersonnelle). Aucun capital social minimum n’est exigé, mais les formalités de création et de gestion sont plus complexes. Quant au régime social, il dépend de la forme juridique et du statut du dirigeant.

Le choix du statut est d’autant plus important qu’il aura un impact majeur sur la fiscalité de votre entreprise et sur la nature de votre protection sociale en tant que dirigeant. Cette étape doit donc être franchie avec le plus grand soin, et idéalement avec le concours d’un professionnel.

Immatriculez votre activité

Les formalités de création d’entreprise ont été grandement simplifiées avec la mise en place du guichet unique des formalités des entreprises. Quelle que soit la forme sociale choisie, vous n’avez qu’à remplir un formulaire digital et à transmettre les documents pertinents à l’INPI, qui se chargera de partager votre dossier auprès des organismes compétents (Répertoire national des entreprises, service des impôts des entreprises, Urssaf et autres).

Dans le cas d’une société, cette procédure d’immatriculation en ligne doit être précédée de plusieurs formalités :

  • La rédaction des statuts (qui doivent être datés et signés par l’ensemble des associés).
  • La nomination du dirigeant.
  • Le dépôt du capital social sur un compte dédié.
  • La publication d’un avis de création dans un support habilité.
  • La déclaration des bénéficiaires effectifs.

Quelles sont les réglementations légales et sanitaires à respecter ?

L’ouverture d’un restaurant (rapide ou non) suppose de se conformer à un cadre réglementaire strict qui touche à des sujets aussi différents que les normes sanitaires, la vente d’alcool ou la sécurité des locaux. Voici un tour d’horizon de la réglementation à respecter.

Les normes sanitaires

Parce qu’un snack est un établissement de restauration, vous êtes soumis aux mêmes règles que tous les restaurateurs, notamment au regard des normes sanitaires à respecter en cuisine. En pratique, au moins une personne de votre équipe doit avoir suivi la formation HACCP afin de connaître les bonnes pratiques d’hygiène alimentaire.

Cette formation dure au minimum 14 heures (dont au moins 2 heures en présentiel) et coûte entre 200 et 500 €. Elle est facultative si vous justifiez d’une expérience professionnelle d’au moins 3 ans en tant que gestionnaire ou exploitant dans le secteur alimentaire.

À cette formalité viennent s’ajouter des règles sanitaires de bon sens : 

  • Lavage fréquent des mains par l’ensemble du personnel.
  • Port de gants pour manipuler les aliments.
  • Respect de la chaîne du froid pour les produits surgelés.
  • Stockage des denrées alimentaires dans de bonnes conditions.
  • Nettoyage régulier et désinfection des surfaces, des ustensiles et du matériel.
  • Contrôle des informations portées sur les emballages alimentaires (dates de péremption et traçabilité des produits).
Attention !

Si vous proposez à la vente des denrées d’origine animale, vous devez obligatoirement en faire la déclaration auprès de la DDPP (direction départementale en charge de la protection des populations) via ce formulaire. Cette déclaration doit être effectuée avant l’ouverture de votre restaurant.

La vente de boissons alcoolisées

La vente de boissons comprenant de l’alcool est également soumise à une obligation réglementaire : la détention d’une licence, délivrée à la suite d’une formation permettant d’obtenir un permis d’exploitation valable 10 ans.

Il existe différents types de licences en fonction de la méthode de consommation et du taux d’alcool.

  • Si les boissons alcoolisées sont consommées sur place dans votre établissement, vous avez besoin d’une « petite licence restaurant » (boissons du groupe 3) ou d’une « licence restaurant » (groupes 4 et 5).
  • Si les boissons alcoolisées sont destinées à être emportées, vous devez demander une « petite licence à emporter » (groupe 3) ou une « licence à emporter » (groupes 4 et 5).

Par ailleurs, il est indispensable de faire une déclaration préalable en mairie au minimum 15 jours avant l’ouverture de l’établissement.

Bon à savoir :

Dans le cadre d’une restauration ambulante, vous êtes limité à des boissons affichant un taux d’alcool inférieur ou égal à 18°.

La souscription des assurances

Tout aussi indispensable : l’assurance responsabilité civile professionnelle. Celle-ci vous protège contre les dommages (matériels, immatériels et corporels) que vous pourriez causer à des tiers dans le cadre de votre activité.

Cette assurance est obligatoire, mais rien ne vous interdit de prendre des garanties supplémentaires afin de couvrir d’autres aspects de l’activité, par exemple une assurance pour les locaux professionnels, une garantie en cas de perte d’exploitation, ou encore la protection des biens et du matériel.

Les obligations relatives aux ERP

Tous les locaux destinés à accueillir des clients tombent sous le coup des règles relatives aux ERP (établissements recevant du public). À ce titre, vous devez :

  • Garantir la sécurité des personnes contre les incendies en respectant des normes strictes : mise en place d’un dispositif d’alarme, existence d’une issue de secours clairement signalée, contrôle des appareils de cuisson et de chauffage ainsi que des installations électriques. Il faut aussi respecter la capacité d’accueil maximale des lieux.
  • Assurer l’accès aux locaux aux personnes en situation de mobilité réduite, notamment en prévoyant une rampe d’entrée et des sanitaires adaptés.

Les règles d’affichage

Dans votre snack, vous devez afficher plusieurs informations de manière qu’elles soient visibles du public :

  • Les prix des produits et des boissons à la vente.
  • Le menu ou la carte du jour (à l’extérieur du restaurant).
  • L’origine des viandes et la dénomination des vins.
  • La mention du logo « fait maison » dans le menu.
  • Les allergènes présents dans les préparations.
  • La licence dont vous disposez pour vendre des boissons alcoolisées.
  • L’interdiction de vendre de l’alcool à des mineurs.
  • Le rappel de l’interdiction de fumer à l’intérieur des locaux.
  • L’acceptation ou non des titres-restaurants.

Le cas de la restauration ambulante

La restauration ambulante, de type food truck, donne lieu à d’autres obligations qui peuvent ou non s’appliquer selon votre situation.

En premier lieu, la carte de commerçant ambulant est à demander uniquement si vous vous déplacez en dehors de votre commune de domiciliation professionnelle : elle coûte 30 € et a une validité de 4 ans.

En second lieu, il vous faut obtenir une autorisation d’occupation temporaire (AOT) afin d’avoir le droit d’occuper une partie de l’espace public, comme un trottoir ou une place. Il en existe différents types :

  • Permis de stationnement pour un food truck ou pour une terrasse.
  • Demande d’emplacement pour installer un stand sur un marché ou dans une halle couverte.
  • Permission de voirie pour un kiosque ou une terrasse fermée.

Une redevance est généralement perçue par la ou les communes d’installation.

FAQ :

Quel budget pour ouvrir un snack ?

Le budget pour ouvrir un snack dépend de l’emplacement, de la taille du local et de la nature du concept. Comptez en moyenne 10 000 à 40 000 € pour l’aménagement et l’équipement, entre 3 000 et 15 000 € pour la location des murs, de 2 000 à 5 000 € pour constituer le stock de départ, entre 1 000 et 3 000 € de frais de création d’entreprise, et autant pour la stratégie marketing. Au global, il faut prévoir un budget oscillant entre 20 000 et 70 000 € pour un snack indépendant sans personnel.

Quelle formation pour créer un snack ?

Aucun diplôme n’est obligatoire pour ouvrir un établissement de restauration rapide, ni aucune expérience professionnelle. Pour autant, il est indispensable de suivre une formation HACCP (consacrée aux règles sanitaires entourant la manipulation des denrées alimentaires) : au moins une personne de l’équipe doit justifier d’une attestation de formation. Par ailleurs, un permis d’exploitation est nécessaire pour vendre des boissons alcoolisées.

Ouvrir un snack, est-ce rentable ?

Le chiffre d’affaires moyen d’un snack se situe entre 60 000 et 180 000 € par an. Mais plusieurs paramètres peuvent modifier cette fourchette : la nature des produits proposés à la vente, la capacité d’accueil de l’établissement, la qualité de son emplacement, sa stratégie marketing, ou encore ses éventuelles options de livraison à domicile. Au global, pour qu’un restaurant soit rentable, son revenu annuel doit excéder le cumul de ses dépenses.

Ouvrir un snack comme auto-entrepreneur, c’est possible ?

Un restaurateur peut tout à fait choisir d’exercer sous le régime de la micro-entreprise. Il suffit pour cela d’effectuer les démarches sur le guichet unique de l’INPI et de choisir ce régime fiscal micro, ou de passer directement par le site de l’Urssaf. Mais attention aux limites de ce statut : vous ne pourrez pas dépasser 188 700 € de revenus par an, ni déduire de votre bénéfice vos charges professionnelles.

Sources :

Ouvrir un restaurant
Restauration ambulante
Ouverture et exploitation d’un restaurant
Restauration rapide et cadre réglementaire
Formation sanitaire alimentaire
Formation sanitaire alimentaire
Occupation du domaine public

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