🎉​ Offre spéciale 🎉 2 mois d’honoraires offerts pour toute souscription avant le 28 février 2025 ! J’en profite 🚀
Accueil > Le Mag > Exercer un métier > Comment ouvrir un fast-food ? Découvrez les étapes à suivre pour lancer un restaurant rapide

Comment ouvrir un fast-food ? Découvrez les étapes à suivre pour lancer un restaurant rapide

Le pays de la gastronomie est aussi un marché important pour la restauration rapide : la France comptait 51 500 établissements de type fast-food en 2023. Vous envisagez de vous lancer dans l’aventure ? Vous avez trouvé un concept idéal pour attirer la clientèle ? Attention, car l’ouverture d’un restaurant – même rapide – ne s’improvise pas. Vous devez notamment respecter une réglementation rigoureuse au regard de la manipulation des données alimentaires et de l’accueil du public, remplir des conditions préalables, et s’acquitter de formalités administratives. Que faut-il savoir pour ouvrir un fast-food ? Quelles sont les grandes étapes à suivre ? Keobiz vous dit tout.

En résumé :
  • L’ouverture d’un fast-food ne nécessite pas de diplôme ni de qualification professionnelle. Mais des obligations strictes sont à respecter, notamment en ce qui concerne la manipulation des denrées alimentaires.

  • Créer une activité de restauration rapide suppose de trouver un bon concept, d’élaborer un business plan, de s’immatriculer sur le guichet unique, puis de communiquer auprès des clients potentiels.

  • La gestion d’un restaurant s’accompagne d’un ensemble de règles et de normes à respecter, tant au regard de la gestion des aliments que de l’accueil du public.

Quelles sont les conditions à remplir pour ouvrir un fast-food ?

L’expression « fast-food » désigne un établissement de restauration qui se caractérise par la rapidité du service et la consommation de nourriture sur le pouce. Le plus souvent, ce type de restaurant propose un type spécifique d’alimentation ou une spécialité, comme les burgers, les pizzas, les crêpes, les sandwichs, les tacos, les frites, ou encore les services au volant (drives) et l’alimentation ambulante (food truck). On inclut également dans cette catégorie les ventes de glaces et les salons de thé.

Bon à savoir :

La restauration rapide est considérée comme une activité artisanale en cas de fabrication sur place de plats destinés à une consommation à emporter ou à livrer, et comme une activité commerciale en cas de consommation sur place et/ou si l’entreprise compte plus de 10 salariés. (Dans trois départements – Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle – l’activité est toujours artisanale, sauf utilisation de procédés de fabrication industriels.)

Pour ce qui est des conditions à remplir, il faut savoir que toute personne est en droit d’ouvrir un fast-food : aucun diplôme n’est requis pour lancer un tel projet, ni aucune qualification professionnelle. La réussite d’un tel établissement repose plutôt sur les compétences du gérant en matière de gestion d’entreprise, sur l’attractivité du concept, et sur la qualité des produits servis.

Néanmoins, l’ouverture d’un fast-food suppose :

  • De créer une entreprise.
  • De bien choisir son lieu d’implantation.
  • De respecter le cadre réglementaire relatif à la gestion d’un établissement de restauration rapide et/ou de vente à emporter.
  • De remplir l’ensemble des obligations en lien avec l’exploitation d’un établissement recevant du public.
Bon à savoir :

Pour toute personne qui souhaite ouvrir un restaurant, il est recommandé de disposer de bases solides en comptabilité, en gestion et en management – ou de se faire accompagner par un professionnel.

Comment ouvrir un restaurant rapide ?

Parce qu’un fast-food reste un établissement de restauration, les étapes à suivre pour lancer l’activité sont similaires à celles qui s’appliquent à l’ouverture d’un restaurant. En pratique, vous devez :

  • Réaliser une étude de marché pour identifier un concept viable et dresser une liste des concurrents, comme c’est le cas pour tout projet de création d’entreprise, qu’il s’agisse d’ouvrir un magasin, de se lancer dans une activité de dépôt-vente, ou encore de créer une société de transport.
  • Élaborer un business plan (investissement de départ nécessaire pour l’achat des équipements, coûts divers à prévoir, fournisseurs à trouver, calcul de rentabilité, résultat prévisionnel) et trouver des financements (investisseurs, banques ou apport personnel). Avec des besoins distincts selon l’activité exercée : le montant à trouver pour ouvrir un fast-food est différent de la somme nécessaire pour créer une entreprise d’import-export.
  • Choisir entre l’indépendance et la franchise, deux solutions qui ont leurs bons et leurs mauvais côtés.
  • Opter pour un statut juridique adapté (entrepreneur individuel, EURL, SASU, société) en tenant compte des différentes formalités à accomplir et des contraintes qui accompagnent chaque forme sociale (voir, par exemple, les obligations d’une SASU).
  • Procéder à l’immatriculation de l’activité sur le guichet unique.
  • Préparer votre local (dont la décoration) et communiquer sur votre restaurant pour attirer des clients.
  • Respecter la réglementation, en particulier la formation à l’hygiène alimentaire et la souscription des assurances indispensables (voir, par exemple, quelle assurance pour SASU est nécessaire).

Voyons maintenant comment ouvrir un fast-food, étape par étape.

1. Choisir le bon concept

La restauration rapide constitue un écosystème économique vaste avec de très nombreuses opportunités commerciales, mais qui se caractérise aussi par une forte concurrence – en particulier celle des grandes chaînes de restaurants comme McDonald’s, Subway, KFC ou Pizza Hut. Il est donc essentiel, avant toute chose, de choisir un bon concept, puis d’évaluer sa viabilité à moyen terme. Voici trois points importants à avoir en tête.

  • Orientez-vous vers une typologie d’établissement (et vers une spécialité culinaire) que vous maîtrisez. Cela vous permettra d’anticiper les problématiques opérationnelles, comme le choix des fournisseurs et des produits, les délais de préparation, ou encore le mode d’emballage des aliments pour garantir leur transport en toute sécurité. Il peut s’agir d’ouvrir un snack, une sandwicherie, une saladerie, un restaurant de burgers ou un salon de thé.
  • Réalisez une étude de marché afin d’identifier les opportunités et les facteurs de risques dans le secteur que vous ciblez. Cette analyse préalable vous aidera à évaluer le potentiel économique de votre concept : est-ce qu’il existe une clientèle ? Quelle implantation choisir ? À quelle concurrence faut-il s’attendre ? Quels sont les facteurs de succès dans cette zone en fonction de la cible (spécificités alimentaires, tarification, habitudes de consommation) ?
  • Réfléchissez avec soin à l’emplacement du local. C’est l’un des leviers majeurs à actionner pour attirer des clients. Il est crucial d’avoir une excellente visibilité (zone passante et facile d’accès) et de disposer d’une superficie adaptée si vous souhaitez proposer la consommation sur place.

2. Établir un business plan et chercher des fonds

Le business plan est la démonstration financière de votre projet entrepreneurial. Ce document doit intégrer une version synthétique de l’étude de marché, les états financiers de votre futur restaurant (les résultats prévisionnels), votre besoin en fonds de roulement (le décalage de trésorerie), et le budget nécessaire pour démarrer l’aventure (comme la location des locaux, l’achat du matériel et des marchandises, ou les coûts liés à la souscription des assurances).

Au-delà de l’aspect purement pécuniaire, il est important de présenter votre business model, de mettre en avant votre équipe, et de préciser la stratégie marketing envisagée. Autant d’éléments susceptibles de persuader des interlocuteurs de vous faire confiance.

Cette étape est d’autant plus indispensable si vous comptez partir en quête de financements : le business plan vous servira de base argumentative chiffrée pour convaincre des investisseurs de vous prêter les sommes nécessaires (établissements bancaires, organismes publics de type Bpifrance, ou business angels), et éventuellement de vous donner de précieux conseils. Heureusement, l’emprunt et la levée de fonds ne sont pas les seules méthodes à votre disposition. Vous pouvez aussi :

  • Injecter vos propres économies (il faut d’ailleurs prévoir une somme minimum pour obtenir un emprunt bancaire).
  • Déposer des demandes pour obtenir des aides de l’État, en fonction de votre situation : Arce, Acre, Nacre et autres (y compris des subventions octroyées par les collectivités locales pour aider les entreprises à s’implanter sur leur territoire).
  • Lancer une campagne de financement participatif (crowdfunding).

3. Faire le choix de l’indépendance ou de la franchise

Au moment d’ouvrir un fast-food, vous avez le choix entre rester indépendant et opter pour une franchise. Les deux solutions revêtent des avantages et des inconvénients.

  • Vous ouvrez votre propre restaurant. Cet établissement est unique : il est l’aboutissement de votre réflexion personnelle, de vos préférences, et d’une étude consciencieuse du marché. Vous avez toute liberté pour choisir le concept qui vous plaît, les produits que vous souhaitez vendre, les partenaires avec lesquels vous avez envie de travailler, les canaux de communication que vous voulez privilégier pour générer des clients. En contrepartie, vous partez de zéro et devez réaliser de gros investissements pour faire connaître votre enseigne.
  • Vous ouvrez un fast-food franchisé. Vous bénéficiez de l’image de marque d’une chaîne déjà bien installée, que les consommateurs connaissent et aiment, ce qui vous permet d’attirer d’emblée une clientèle acquise à vos produits. Vous êtes accompagné par la franchise lors de la création et du lancement, et disposez d’un kit marketing déjà tout prêt. De plus, les chaînes ont un potentiel de survie bien plus élevé que les établissements indépendants, parce qu’elles partent sur des bases plus solides. Mais, dans le même temps, vous n’avez aucune liberté (partenaires, produits et supports de communication vous sont imposés) et, de plus, la franchise revient cher : au ticket d’entrée souvent élevé, il faut ajouter une redevance mensuelle calculée sur le chiffre d’affaires réalisé.
Bon à savoir :

Franchisé ou indépendant, vous pouvez choisir de reprendre un fonds de commerce existant, et bénéficier d’une structure bien installée ainsi que d’une clientèle fidélisée.

4. Choisir un statut juridique adapté à la restauration

Parmi les étapes pour ouvrir un fast-food, c’est sans doute l’une des plus importantes. En effet, le choix de la forme juridique aura une influence massive sur l’avenir de votre projet, car le statut détermine la responsabilité du dirigeant, le régime fiscal et social applicable, ainsi que les perspectives d’évolution. Ce n’est donc pas une décision à prendre à la légère.

Quelles sont vos options ?

  • Créer une entreprise individuelle. Sous le statut d’entrepreneur individuel, vous exercez en nom propre et prenez l’ensemble des décisions relatives à la gestion de votre activité – mais sans pouvoir vous associer. Les formalités administratives sont simplifiées à l’extrême et les obligations comptables réduites (pas de statuts à rédiger ni de capital à déposer). Le régime micro est encore plus simple d’accès, mais attention : le chiffre d’affaires est plafonné à 188 700 euros et vous ne pouvez pas déduire vos charges professionnelles, ni la TVA sur l’achat de matériel (sauf à dépasser le seuil de franchise en base).
  • Ouvrir une société. Vous avez la possibilité de créer une structure à associé unique (entreprise ou société unipersonnelle) ou de vous associer avec une ou plusieurs personnes (SARL, SAS, SA). Ces statuts se caractérisent par leur souplesse, la rigueur de leur cadre juridique, et leur capacité à grandir en même temps que votre activité. Elles renforcent aussi votre crédibilité si vous devez trouver des financements bancaires. Néanmoins, les démarches de création sont plus lourdes, et les obligations comptables plus complexes : celles-ci nécessitent l’assistance d’un expert-comptable.
Bon à savoir :

Les formes sociales les plus courantes en restauration rapide sont les EURL et les SARL (environ 50 % des établissements), puis les entreprises individuelles (40 %).

5. Immatriculer l’activité

Les formalités à remplir pour immatriculer une activité professionnelle sont plus ou moins exigeantes en fonction de la forme juridique choisie.

Si vous exercez en nom propre (entreprise individuelle ou micro-entreprise), il vous suffit de vous connecter au guichet des formalités des entreprises, de remplir le formulaire en ligne, et de transmettre deux documents : une pièce d’identité et un justificatif de domiciliation pour votre entreprise (sauf cas particuliers).

Bon à savoir :

Une fois votre entreprise immatriculée, vous êtes automatiquement inscrit au Répertoire national des métiers et au registre du commerce et des sociétés. Votre activité est également enregistrée auprès des organismes compétents, comme le Service des impôts et l’Urssaf.

Dans le cas d’une société, vous devez au préalable : rédiger des statuts, déposer le capital social et publier un avis de création dans un journal d’annonces légales. Une fois sur le guichet unique, vous devez – en plus des documents cités plus haut – fournir une copie des statuts signés, une attestation de nomination du dirigeant (pour une SARL), une évaluation des éventuels apports en nature (idem), une attestation de dépôt du capital et de publication de l’annonce, et une déclaration des bénéficiaires effectifs.

Attention !

La création d’une société est un processus complexe. Il est préférable de vous faire accompagner par un professionnel qui maîtrise toutes les étapes de la création d’une structure juridique et de la déclaration d’une activité.

6. Communiquer sur votre enseigne

Une fois votre restaurant ouvert, il ne vous reste plus qu’à mettre en place les composantes de son succès. Première chose à faire : rendre les lieux attrayants, en optant pour un design agréable et séduisant. Les choix décoratifs doivent refléter le concept de votre établissement et donner envie aux clients de s’y essayer.

Deuxième chose à faire : communiquer. Dans le cadre d’un restaurant indépendant, vous ne pourrez pas bénéficier de la notoriété d’une marque existante. Vous aurez donc tout à faire : élaborer les supports de communication, concevoir les bons messages, et les diffuser sur les canaux pertinents (site web, réseaux sociaux, publicité digitale et physique, journaux locaux, bouche-à-oreille).

Ouvrir un fast-food : quelles sont les obligations réglementaires à connaître ?

Au-delà des étapes à suivre sur le plan financier, administratif et marketing, il y a une autre dimension à prendre en compte pour l’ouverture d’un fast-food : les obligations réglementaires à connaître et à appliquer sans faute. En voici une liste.

La formation à la manipulation des denrées

Obligatoire dans le secteur de la restauration commerciale, la formation à l’hygiène alimentaire, d’une durée de 14 heures, permet d’apprendre à manipuler les aliments dans des conditions sanitaires rigoureuses. Son coût oscille entre 200 et 500 euros en fonction de l’organisme qui la prodigue.

La bonne nouvelle, c’est qu’il suffit qu’une seule personne de l’établissement ait suivi cette formation, qu’elle dispose d’un diplôme référencé au répertoire national des certifications professionnelles, ou qu’elle justifie d’une expérience professionnelle d’au moins 3 ans comme exploitant ou gestionnaire d’une entreprise alimentaire.

Bon à savoir :

Tout exploitant d’un établissement qui produit, manipule ou entrepose des denrées d’origine animale, ou comportant des ingrédients d’origine animale, destinées à la consommation humaine, est tenu d’effectuer une déclaration auprès du ministère chargé de l’Agriculture. Cette démarche peut être effectuée en ligne sur agriculture-portail.

L’obtention d’une licence d’exploitation pour débit de boissons

Si vous envisagez de vendre des boissons alcoolisées au sein de votre établissement, vous devez obligatoirement obtenir une licence d’exploitation. Celle-ci se divise en trois catégories et tient compte du mode de consommation, selon qu’il s’agit de vente sur place ou à emporter.

Catégorie de boissons

Débits de boissons à consommer sur place

Débit de boissons à emporter

Restaurant

Groupe 1 : boissons sans alcool

Vente libre

Vente libre

Vente libre

Groupe 3 : boissons fermentées non distillées (vin, bière, cidre, poiré, hydromel) et vins doux naturels, crème de cassis, jus de fruits ou de légumes comportant jusqu’à 3° d’alcool, vin de liqueurs, apéritif à base de vin, porto, liqueurs de fraises, framboises, cassis ou cerises avec un taux inférieur ou égal à 18° d’alcool

Licence III, dite licence restreinte

Petite licence à emporter

Petite licence restaurant

Groupes 4 et 5 : rhums, tafias, alcools distillés et toutes autres boissons alcooliques avec un taux supérieur à 18° d’alcool (gin, vodka, whisky, etc.)

Licence IV, dite grande licence ou licence de plein exercice

Licence à emporter

Licence restaurant

(Source : Service Public)

La licence est délivrée par la mairie ou la préfecture, à condition de détenir un permis d’exploitation (qui nécessite de suivre une formation d’environ 20 heures) et d’effectuer une déclaration d’ouverture.

Le respect des règles propres aux établissements recevant du public

Les établissements recevant du public (ERP) sont soumis à des obligations de sécurité incendie. Ils doivent mettre en place des mesures de prévention et de sauvegarde suffisantes pour assurer la sécurité des personnes : application de normes concernant les appareils de chauffage et de cuisson ainsi que les installations électriques, configuration spécifique des locaux, et mise en place de dispositifs d’alarme et d’avertissement.

En matière d’accessibilité, les ERP doivent également garantir l’accès aux locaux pour les personnes en situation de handicap, ainsi que leur circulation en toute autonomie à l’intérieur de l’établissement.

Les normes d’affichage

Dans un souci de transparence, et afin de consolider la confiance des consommateurs, les restaurants doivent appliquer un certain nombre de normes relatives à l’affichage dans leurs locaux. Il faut clairement indiquer :

  • Les horaires d’ouverture du restaurant.
  • Les prix des produits proposés, à l’extérieur et à l’intérieur.
  • L’origine des produits alimentaires (avec des normes spécifiques en fonction du type d’aliment).
  • L’acceptation éventuelle des titres ou chèques restaurant.
  • L’interdiction de fumer et, le cas échéant, les zones dédiées aux fumeurs.

La souscription des assurances

En tant que gestionnaire d’un établissement de restauration, vous êtes dans l’obligation de souscrire au minimum une assurance responsabilité civile professionnelle qui protège vos clients, votre personnel, et vous-même, en cas de dommages causés à des tiers.

Libre à vous de souscrire des garanties complémentaires propres à votre activité, par exemple : contre le vol, le vandalisme, les risques d’incendie, ou la perte de denrées alimentaires.

Le versement d’une redevance pour diffuser de la musique

Vous souhaitez diffuser de la musique dans votre établissement ? Il faut demander à la Sacem (la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) l’autorisation d’exploiter son répertoire, en échange d’une redevance annuelle. En l’occurrence, il s’agit d’une autorisation dite « Café ou restaurant ».

Par ailleurs, la Sacem est chargée par la Spré (la Société pour la perception de la rémunération équitable) de collecter la somme due aux artistes et producteurs pour l’utilisation de la musique enregistrée.

Obtenir un devis gratuit et sans engagement !

Découvrez nos services
Création d’entreprise
Juridique
Social
Business Plan
Comptabilité
Votre expert comptable
Notre outil
FAQ
Quel budget pour ouvrir un fast-food ?

Pour ouvrir un établissement de restauration rapide, vous devez anticiper un certain nombre de frais. La mise de départ doit être suffisante pour :

  • Louer des locaux (et réaliser d’éventuels travaux de rénovation et/ou de mise aux normes de la cuisine).
  • Acheter le matériel.
  • Constituer un stock de denrées alimentaires.
  • Souscrire les abonnements courants : eau, électricité, gaz.
  • Souscrire les assurances obligatoires.
  • Communiquer auprès des clients potentiels.

En tout, il faut prévoir entre 80 000 et 250 000 euros pour se lancer.

Combien coûte l’ouverture d’un restaurant rapide franchisé ?

Ouvrir un fast-food franchisé, c’est l’assurance de compter sur la notoriété de la marque et sur une clientèle déjà séduite. Mais cela a un coût, car l’ouverture d’une franchise demande un apport significatif en raison du droit d’entrée à payer (en contrepartie de l’utilisation de l’enseigne) et de la somme à injecter de sa poche. Le montant de cet apport peut varier grandement en fonction de la marque et des spécificités du contrat de franchise.

Par exemple, rejoindre le réseau McDonald’s coûte environ 45 000 euros de droit d’entrée et nécessite de verser 190 000 euros à titre personnel. À cela, il faut ajouter les frais « classiques » afférents à l’ouverture d’un restaurant : location du local, achat du matériel, constitution du stock, souscription des abonnements et des assurances, plan marketing.

Est-ce rentable d’ouvrir un snack ?

La capacité d’un snack à générer de l’argent dépend de nombreux critères : qualité de l’emplacement, état de la demande, originalité du concept, et bien d’autres. Il est indispensable de réaliser une étude de marché rigoureuse afin d’évaluer la validité financière d’un tel projet, puis d’élaborer un business plan – qui sera de toute façon indispensable pour obtenir des financements.

Sources :
Ouvrir un restaurant
Cadre réglementaire
Code de la santé publique, art. L3331-1 relatif aux débits de boissons
Règles de sécurité ERP