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Entreprise de transport (taxi, VTC)

Chauffeur de taxi ou de VTC : comment faire le bon choix ?

Sommaire :

1.Taxi ou VTC : deux métiers trÚs proches
2.Chauffeur de taxi ou de VTC : des différences importantes
3.Comment devenir chauffeur ?
4.Démarrer une activité dans le transport de personnes : les obligations à remplir
5.Préparer le véhicule de transport
6.VTC ou taxi, comment choisir ?
7.FAQ

Vous envisagez de vous lancer dans le transport de personnes ? Le taxi et le VTC sont deux professionnels qui prennent en charge les dĂ©placements des clients d’un point de dĂ©part Ă  un point d’arrivĂ©e. Ils offrent ainsi une solution de mobilitĂ© Ă  la fois confortable, sĂ©curisĂ©e et rapide. Toutefois, malgrĂ© leurs similaritĂ©s, ces deux mĂ©tiers affichent des diffĂ©rences fondamentales qu’il est essentiel de connaĂźtre avant de dĂ©marrer votre activitĂ©. Alors, faut-il plutĂŽt devenir VTC ou taxi ? Dans cet article, Keobiz vous explique les caractĂ©ristiques de l’un et de l’autre, et vous aide Ă  faire le bon choix.

En résumé :
  • Le taxi et le VTC exercent une activitĂ© similaire : le transport de personnes. Avec des obligations identiques, comme l’expĂ©rience de la conduite ou l’obtention d’un avis mĂ©dical positif.

  • Ces deux mĂ©tiers affichent aussi des diffĂ©rences : ils n’ont pas les mĂȘmes droits et devoirs, et l’accĂšs Ă  l’activitĂ© se fait de façon distincte. Le taxi doit obtenir une carte professionnelle et se procurer une licence, tandis que le conducteur privĂ© n’a besoin que d’une carte (avec ou sans formation VTC). Enfin, les coĂ»ts d’exploitation divergent.

  • Dans les deux cas, il est nĂ©cessaire de procĂ©der Ă  la crĂ©ation d’une entreprise et d’immatriculer l’activitĂ© en optant pour la forme juridique adaptĂ©e.

Taxi ou VTC : deux métiers trÚs proches

Les chauffeurs qui exercent dans le domaine du transport public particulier de personnes sont des professionnels de la conduite, qui passent leurs journĂ©es Ă  effectuer des trajets afin de dĂ©placer des clients d’un point A Ă  un point B. Ce secteur englobe les voitures de transport avec chauffeur (VTC), les taxis, ainsi que les vĂ©hicules motorisĂ©s Ă  deux ou trois roues (VMDTR).

Le métier de chauffeur de taxi et celui de conducteur de VTC présentent de nombreuses similarités, non seulement dans leur mode opératoire (le transport de personnes dans des véhicules à quatre roues), mais aussi au regard des obligations à remplir. Pour exercer, il faut, dans les deux cas :

  • DĂ©tenir un permis de catĂ©gorie B depuis au moins 3 ans (ou depuis au moins 2 ans si vous avez suivi la conduite accompagnĂ©e).
  • Justifier d’un casier judiciaire vierge sur le volet n° 2, c’est-Ă -dire : ne pas avoir subi de condamnation pĂ©nale.
  • Avoir obtenu un avis mĂ©dical qui certifie l’aptitude physique Ă  la conduite, remis par un mĂ©decin agréé.
Bon à savoir :

La liste des mĂ©decins agréés pour l’examen d’aptitude Ă  la conduite est accessible sur le site de la prĂ©fecture de votre dĂ©partement.

  • Dans le cas d’un conducteur de taxi : avoir suivi une formation PrĂ©vention et secours civique de niveau 1 (PSC1) et dĂ©tenir un brevet depuis moins de 2 ans au moment du lancement de l’activitĂ©.
Bon à savoir :

Vous avez dĂ©jĂ  une expĂ©rience professionnelle d’au moins 1 an comme conducteur ? Dans ce cas, vous pouvez devenir chauffeur de VTC sans obligation supplĂ©mentaire, simplement en demandant une licence adaptĂ©e.

À cela, il faut ajouter des qualitĂ©s personnelles indispensables aux conducteurs de personnes, comme :

  • La courtoisie Ă  l’égard du client.
  • La maĂźtrise de soi en toutes circonstances, y compris lorsque vous ĂȘtes pris dans les embouteillages ou que les conditions de circulation s’avĂšrent mauvaises.
  • Le respect absolu des rĂšgles du code de la route.
  • Une excellente condition physique, afin de pouvoir supporter la position assise de maniĂšre prolongĂ©e.
  • Une grande disponibilitĂ©, en raison des horaires parfois atypiques (travail de nuit, les week-ends, ou les jours fĂ©riĂ©s).

Chauffeur de taxi ou de VTC : des différences importantes

Au-delĂ  de ces similaritĂ©s, ces deux mĂ©tiers affichent aussi des diffĂ©rences notables, qu’il est important de connaĂźtre afin de choisir avec soin l’activitĂ© que vous allez exercer.

Le chauffeur de taxi

L’activitĂ© de taxi est dĂ©finie par le Code des transports (art. L3121-1) en mettant l’accent sur le droit qui lui est octroyĂ© de circuler et de stationner sur la voie publique. Ce droit dĂ©pend d’une autorisation de stationner, affichĂ©e sur le vĂ©hicule et rattachĂ©e Ă  un secteur gĂ©ographique prĂ©cis, qui lui permet de « marauder » : c’est-Ă -dire de prendre des clients « à la volĂ©e » et, pour ce faire, de se positionner dans des lieux stratĂ©giques, par exemple autour des hĂŽtels ou des quartiers d’affaires. Il peut aussi prendre des passagers dans les emplacements dĂ©diĂ©s aux taxis, accepter des courses programmĂ©es via l’application Ă©tatique le.taxi, et se dĂ©placer librement sur le territoire national dans le cadre d’une rĂ©servation (donc en dehors de sa zone de « maraude »).

Voici les autres spécificités du taxi :

  • Le vĂ©hicule doit ĂȘtre Ă©quipĂ© d’un dispositif lumineux « taxi ».
  • Le taximĂštre, utilisĂ© pour facturer les clients, est placĂ© en Ă©vidence sur le tableau de bord de la voiture et actionnĂ© au moment oĂč le passager monte dans le vĂ©hicule. La tarification affichĂ©e intĂšgre la prise en charge, le temps passĂ© et le nombre de kilomĂštres parcourus : le prix final n’est donc fixĂ© qu’une fois la course terminĂ©e. 
  • Le chauffeur ne peut pas refuser un client, sauf en cas de rĂ©servation ou pour un motif lĂ©gitime (par exemple : si le passager est accompagnĂ© d’un animal ou s’il risque de salir ou d’endommager le vĂ©hicule).
  • L’itinĂ©raire du taxi doit ĂȘtre le plus court possible – sauf lorsque le passager demande Ă  son conducteur de suivre un trajet diffĂ©rent.
  • Le vĂ©hicule est en droit de circuler sur les voies rĂ©servĂ©es aux bus.
Attention !

Les tarifs des taxis sont réglementés. La loi prévoit un minimum de 8 euros pour une course, et un maximum de :

  • 4,40 euros pour la prise en charge.
  • 1,27 euro par kilomĂštre parcouru.
  • 41,06 euros par heure en cas d’attente du client (ou si celui-ci Ă©prouve des difficultĂ©s Ă  se dĂ©placer).

À cela, le conducteur peut ajouter le coĂ»t de la rĂ©servation, des frais associĂ©s Ă  des passagers supplĂ©mentaires (4 euros par passager Ă  partir de cinq personnes) ou Ă  des bagages (2 euros par bagage encombrant), ainsi qu’une majoration en cas de retour Ă  vide ou d’horaires spĂ©cifiques (jusqu’à 50 % en plus pour une course de nuit).

Le chauffeur de VTC

Les droits et les devoirs du conducteur de vĂ©hicule privĂ© sont quelque peu diffĂ©rents. Conçu comme une alternative au taxi, celui-ci est dĂ©fini par le Code des transports (art. L3122-1) comme un exploitant qui met Ă  la disposition de sa clientĂšle « une ou plusieurs voitures de transport avec chauffeur, dans des conditions fixĂ©es Ă  l’avance entre les parties ».

Autrement dit, la particularitĂ© de ce professionnel rĂ©side dans le fait qu’il fonctionne obligatoirement sur rĂ©servation. Ses trajets sont conditionnĂ©s Ă  une entente prĂ©alable avec ses clients, ce qui signifie qu’il n’a pas le droit de prendre des passagers « à la volĂ©e », ni de stationner dans les zones rĂ©servĂ©es aux taxis (tout en ayant la possibilitĂ© de stationner aux abords des gares et des aĂ©roports s’il attend un client). Les rĂ©servations se font Ă  l’avance via une application mobile (comme Uber ou Bolt) ou une plateforme web, avec des modalitĂ©s fixĂ©es en amont – heure de dĂ©part, lieu de prise et de dĂ©pose, et prix de la course. De sorte que le passager sait exactement ce qu’il va payer.

Attention !

Une fois sa course terminĂ©e, le conducteur doit stationner hors de la voie publique (dans un garage ou dans un parc de stationnement) ou retourner Ă  l’adresse de domiciliation de son entreprise.

Les tarifs des chauffeurs de VTC ne sont pas réglementés et peuvent varier en fonction de plusieurs critÚres :

  • Les conditions de circulation (les prix sont plus Ă©levĂ©s durant les heures de pointe).
  • Les rĂšgles imposĂ©es par la plateforme de rĂ©servation (qui fixe elle-mĂȘme sa grille de tarification).
  • Le standing du vĂ©hicule et le niveau des prestations proposĂ©es (pour une clientĂšle haut de gamme, notamment : mise Ă  disposition de boissons, connexion Wi-Fi, journaux ou autre).
Bon à savoir :

Un chauffeur de taxi est en droit d’effectuer des courses comme VTC en complĂ©ment de son activitĂ©, mais l’inverse n’est pas vrai.

Comment devenir chauffeur ?

Ces diffĂ©rences fondamentales entre les deux professions en matiĂšre de rĂ©glementation ont forcĂ©ment un impact sur les dĂ©marches Ă  accomplir en dĂ©but d’activitĂ©. À titre d’exemple, il est possible de devenir chauffeur VTC sans formation, alors que le taxi doit obtenir une certification (ce qui n’empĂȘche pas de suivre une formation VTC pour se prĂ©parer Ă  l’examen obligatoire). Avant d’explorer les critĂšres spĂ©cifiques de chaque mĂ©tier, voici les grandes Ă©tapes Ă  suivre, dans les deux cas, pour commencer son activité :

  • Obtenir le droit d’exercer comme chauffeur : une licence de VTC (que l’on appelle aussi une carte professionnelle VTC) ou une licence de taxi, dĂ©livrĂ©e par la prĂ©fecture. Cela suppose de dĂ©tenir le permis B et de prĂ©senter un casier judiciaire vierge.
  • Choisir le bon vĂ©hicule en fonction des critĂšres propres Ă  chaque profession.
  • Établir un business plan pour trouver des financements (voir, Ă  ce titre, comment faire un business plan VTC).
  • Opter pour le statut juridique adaptĂ©. Vous pouvez devenir chauffeur indĂ©pendant en auto-entrepreneur ou crĂ©er une sociĂ©tĂ© unipersonnelle de type SASU pour exercer comme chauffeur. Chaque statut a ses avantages et ses inconvĂ©nients, mais attention Ă  la micro-entreprise – un rĂ©gime spĂ©cifique de l’entrepreneur individuel – qui plafonne le chiffre d’affaires Ă  77 700 euros par an.
  • Immatriculer votre activitĂ© sur le guichet unique des formalitĂ©s des entreprises, en remplissant un formulaire digital et en transmettant les documents demandĂ©s. Ces formalitĂ©s sont les mĂȘmes pour toute crĂ©ation d’entreprise. Le cas Ă©chĂ©ant, vous devez aussi vous inscrire au registre des voitures de transport avec chauffeur.
  • Trouver vos premiers clients, par exemple en devenant chauffeur Uber ou en commençant Ă  circuler sur la voie publique (pour les taxis uniquement).

Ce processus est similaire pour les deux activités. Maintenant, nous allons nous focaliser sur les points qui les différencient.

Démarrer une activité dans le transport de personnes : les obligations à remplir

La prise en charge de passagers nĂ©cessite d’obtenir, au prĂ©alable, une carte professionnelle – avec des obligations distinctes pour chaque activitĂ© – ainsi qu’une licence dans le cas du taxi.

La carte de taxi

La carte professionnelle s’obtient en passant un examen en vue d’obtenir le certificat de capacitĂ© professionnelle de chauffeur de taxi (CCPCT). Cette Ă©preuve est organisĂ©e par la chambre des mĂ©tiers et de l’artisanat (CMA) de votre rĂ©gion. Elle consiste en un test de connaissances, puis en une Ă©valuation pratique de conduite et de gestion du client.

Bon à savoir :

Il est fortement recommandĂ© de suivre une formation afin de rĂ©ussir l’examen de taxi. D’une durĂ©e de 50 Ă  300 heures, elle coĂ»te entre 400 et 1 500 euros (en fonction du centre de formation choisi).

La carte est dĂ©livrĂ©e une fois l’examen rĂ©ussi, en dĂ©posant une demande sur le site des dĂ©marches simplifiĂ©es, en contrepartie d’un montant de 60 euros et d’une liste de documents Ă  transmettre :

  • Carte d’identitĂ©.
  • Permis de conduire valide.
  • Attestation de rĂ©ussite Ă  l’examen.
  • Avis mĂ©dical positif.
  • Et deux photos rĂ©centes.

Elle est valable pour une durĂ©e de 5 ans et doit ĂȘtre renouvelĂ©e Ă  votre initiative.

Attention !

La carte de taxi est valable uniquement dans le dĂ©partement oĂč l’examen a Ă©tĂ© rĂ©ussi. Pour Ă©largir votre pĂ©rimĂštre, vous devez dĂ©poser une demande de mobilitĂ© en ligne et passer un examen supplĂ©mentaire, propre au dĂ©partement ciblĂ©.

La licence de taxi

Le chauffeur de taxi doit remplir une autre obligation : obtenir une licence dite « autorisation de stationnement » (ADS), plus communĂ©ment appelĂ©e « plaque ». Il y a trois façons d’en avoir une :

  • Demander une licence gratuite en s’inscrivant sur une liste d’attente auprĂšs de la mairie (ou du prĂ©fet de police Ă  Paris). Mais attention : les dĂ©lais sont dĂ©mesurĂ©ment longs.
  • Acheter une licence auprĂšs d’un autre taxi, pour un coĂ»t qui oscille entre 30 000 et 300 000 euros en fonction de la localisation.
  • Louer une licence auprĂšs d’une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e, en contrepartie d’une redevance mensuelle d’environ 3 500 euros.
Bon à savoir :

La licence est obligatoire pour les taxis qui exercent Ă  leur compte en tant qu’artisans. Mais ce n’est pas le cas pour les taxis salariĂ©s, qui travaillent pour une entreprise.

La carte de chauffeur VTC

En tant que chauffeur privĂ©, vous devez aussi obtenir une carte professionnelle. Deux options s’offrent Ă  vous :

  • Passer un examen VTC organisĂ© par la chambre des mĂ©tiers et de l’artisanat de votre rĂ©gion, pour un coĂ»t d’environ 200 euros. Vous avez la possibilitĂ© de vous prĂ©parer Ă  cette Ă©preuve (calquĂ©e sur l’examen de taxi) en suivant une formation VTC en ligne.
  • Faire une demande d’équivalence, Ă  condition de justifier d’une expĂ©rience d’au moins 1 an Ă  temps complet dans le domaine du transport de personnes, par exemple comme chauffeur de taxi ou de bus, ou encore ambulancier.

La demande doit ĂȘtre dĂ©posĂ©e sur la page dĂ©diĂ©e du site des dĂ©marches simplifiĂ©es. Une fois obtenue, la carte a une validitĂ© de 5 ans. Elle donne le droit de circuler sur l’ensemble du territoire national, sans restriction.

Attention !

Pour pouvoir exercer le mĂ©tier de chauffeur, vous devez obligatoirement ĂȘtre inscrit au registre des VTC. La formalitĂ© d’inscription est effectuĂ©e en ligne et coĂ»te 170 euros : elle vous donne accĂšs Ă  un compte personnel qui vous permet d’enregistrer tous les Ă©vĂ©nements en lien avec votre activitĂ© professionnelle.

Préparer le véhicule de transport

Vous avez obtenu votre carte et/ou votre licence ? Il ne vous reste plus qu’à prĂ©parer votre vĂ©hicule avant de prendre vos premiers passagers. Quelles sont les obligations Ă  remplir ?

Le taxi doit s’assurer :

  • De conduire un vĂ©hicule comprenant un maximum de 9 places (celle du chauffeur y compris).
  • D’afficher une plaque mentionnant le numĂ©ro de licence et le dĂ©partement (ou les dĂ©partements) d’exercice de l’activitĂ©. Cette plaque doit ĂȘtre visible de l’extĂ©rieur du vĂ©hicule.
  • D’apposer une signalĂ©tique avec la mention « taxi » sur le toit (ainsi que le nom de la commune oĂč vous exercez).
  • D’installer un compteur (taximĂštre) et une imprimante afin de remettre des factures sur demande.
  • De disposer d’un terminal de paiement Ă©lectronique, dans le but d’encaisser les rĂšglements.

Le chauffeur VTC doit veiller :

  • À conduire une voiture comprenant entre 4 et 9 places (lui compris) et au moins 4 portes, ayant des dimensions minimales de 4,50 m par 1,70 m, et mise en circulation depuis moins de 7 ans (sauf pour une auto de collection). La puissance nette du moteur doit ĂȘtre supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  84 kW. Notez que, dans cette profession, il s’agit gĂ©nĂ©ralement de vĂ©hicules haut de gamme.
  • À afficher une signalĂ©tique « voiture de transport avec chauffeur » sous la forme d’une vignette rouge autocollante (dĂ©livrĂ©e par le registre des exploitants pour environ 35 euros). Elle doit ĂȘtre collĂ©e, en deux exemplaires, Ă  l’avant et Ă  l’arriĂšre du vĂ©hicule.
  • À ne pas utiliser un dispositif lumineux extĂ©rieur, afin de ne pas ĂȘtre confondu avec un taxi.
Bon à savoir :

Pensez Ă  assurer votre vĂ©hicule et Ă  souscrire une garantie responsabilitĂ© civile professionnelle. Cette assurance (obligatoire pour exercer le mĂ©tier de chauffeur en France) vous couvre en cas de dommages causĂ©s Ă  des tiers dans l’exercice de votre activitĂ©.

VTC ou taxi, comment choisir ?

Au moment de choisir entre l’un et l’autre statut, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise solution : chacun offre des bĂ©nĂ©fices et s’accompagne d’inconvĂ©nients.

  • Le taxi a le monopole de la « maraude », ce qui lui permet d’ĂȘtre hĂ©lĂ© par les clients et d’emprunter les voies de circulation rĂ©servĂ©es – une maniĂšre efficace de raccourcir le temps de trajet. 
  • Le chauffeur VTC, lui, n’a pas besoin de prospecter : il peut s’adosser Ă  des plateformes de rĂ©servation, de type Uber ou Bolt, pour trouver des clients. De plus, ses coĂ»ts d’exploitation sont limitĂ©s (pas d’obligation d’acheter ou de louer une licence) et ses tarifs sont fixĂ©s Ă  sa convenance.

À vous de faire votre choix – au besoin, en vous faisant accompagner par un expert-comptable des VTC. Notez qu’il est possible de passer de VTC Ă  taxi en suivant une formation passerelle et en validant des Ă©preuves thĂ©oriques et pratiques.

FAQ

Qui gagne le plus entre un taxi et un VTC ?

L’une des principales diffĂ©rences entre taxi et chauffeur VTC rĂ©side dans la tarification : le premier doit respecter des tarifs rĂ©glementĂ©s, tandis que le second peut fixer ses prix Ă  sa guise. Pour le reste, tout dĂ©pend des conditions d’exercice et du statut juridique. L’artisan taxi est susceptible de gagner jusqu’à 3 500 euros par mois (hors coĂ»ts d’exploitation du vĂ©hicule et remboursement de la licence) et le salariĂ© entre 1 600 et 1 700 euros. De son cĂŽtĂ©, le chauffeur privĂ© peut toucher jusqu’à 3 000 euros mensuels.

Quel est le prix d’une licence de taxi ?

Le prix d’une licence de taxi peut varier du tout au tout, dans la mesure oĂč il est fixĂ© par le vendeur. Il faut compter entre 30 000 et 300 000 euros en fonction de la zone gĂ©ographique concernĂ©e. À titre d’exemple, le montant de l’investissement s’élĂšve Ă  190 000 euros Ă  Paris et Ă  250 000 euros Ă  Nice.

Sources :

Réglementation du transport public particulier de personnes
Cadre légal afférent au taxi
Devenir chauffeur VTC
Article L3121-1 du Code des transports
Article L3122-1

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