Vous envisagez de vous lancer dans le transport de personnes ? Le taxi et le VTC sont deux professionnels qui prennent en charge les dĂ©placements des clients dâun point de dĂ©part Ă un point dâarrivĂ©e. Ils offrent ainsi une solution de mobilitĂ© Ă la fois confortable, sĂ©curisĂ©e et rapide. Toutefois, malgrĂ© leurs similaritĂ©s, ces deux mĂ©tiers affichent des diffĂ©rences fondamentales quâil est essentiel de connaĂźtre avant de dĂ©marrer votre activitĂ©. Alors, faut-il plutĂŽt devenir VTC ou taxi ? Dans cet article, Keobiz vous explique les caractĂ©ristiques de lâun et de lâautre, et vous aide Ă faire le bon choix.
Le taxi et le VTC exercent une activitĂ© similaire : le transport de personnes. Avec des obligations identiques, comme lâexpĂ©rience de la conduite ou lâobtention dâun avis mĂ©dical positif.
Ces deux mĂ©tiers affichent aussi des diffĂ©rences : ils nâont pas les mĂȘmes droits et devoirs, et lâaccĂšs Ă lâactivitĂ© se fait de façon distincte. Le taxi doit obtenir une carte professionnelle et se procurer une licence, tandis que le conducteur privĂ© nâa besoin que dâune carte (avec ou sans formation VTC). Enfin, les coĂ»ts dâexploitation divergent.
Dans les deux cas, il est nĂ©cessaire de procĂ©der Ă la crĂ©ation dâune entreprise et dâimmatriculer lâactivitĂ© en optant pour la forme juridique adaptĂ©e.
Taxi ou VTC : deux métiers trÚs proches
Les chauffeurs qui exercent dans le domaine du transport public particulier de personnes sont des professionnels de la conduite, qui passent leurs journĂ©es Ă effectuer des trajets afin de dĂ©placer des clients dâun point A Ă un point B. Ce secteur englobe les voitures de transport avec chauffeur (VTC), les taxis, ainsi que les vĂ©hicules motorisĂ©s Ă deux ou trois roues (VMDTR).
Le métier de chauffeur de taxi et celui de conducteur de VTC présentent de nombreuses similarités, non seulement dans leur mode opératoire (le transport de personnes dans des véhicules à quatre roues), mais aussi au regard des obligations à remplir. Pour exercer, il faut, dans les deux cas :
- Détenir un permis de catégorie B depuis au moins 3 ans (ou depuis au moins 2 ans si vous avez suivi la conduite accompagnée).
- Justifier dâun casier judiciaire vierge sur le volet n° 2, câest-Ă -dire : ne pas avoir subi de condamnation pĂ©nale.
- Avoir obtenu un avis mĂ©dical qui certifie lâaptitude physique Ă la conduite, remis par un mĂ©decin agréé.
La liste des mĂ©decins agréés pour lâexamen dâaptitude Ă la conduite est accessible sur le site de la prĂ©fecture de votre dĂ©partement.
- Dans le cas dâun conducteur de taxi : avoir suivi une formation PrĂ©vention et secours civique de niveau 1 (PSC1) et dĂ©tenir un brevet depuis moins de 2 ans au moment du lancement de lâactivitĂ©.
Vous avez dĂ©jĂ une expĂ©rience professionnelle dâau moins 1 an comme conducteur ? Dans ce cas, vous pouvez devenir chauffeur de VTC sans obligation supplĂ©mentaire, simplement en demandant une licence adaptĂ©e.
à cela, il faut ajouter des qualités personnelles indispensables aux conducteurs de personnes, comme :
- La courtoisie Ă lâĂ©gard du client.
- La maĂźtrise de soi en toutes circonstances, y compris lorsque vous ĂȘtes pris dans les embouteillages ou que les conditions de circulation sâavĂšrent mauvaises.
- Le respect absolu des rĂšgles du code de la route.
- Une excellente condition physique, afin de pouvoir supporter la position assise de maniÚre prolongée.
- Une grande disponibilité, en raison des horaires parfois atypiques (travail de nuit, les week-ends, ou les jours fériés).
Chauffeur de taxi ou de VTC : des différences importantes
Au-delĂ de ces similaritĂ©s, ces deux mĂ©tiers affichent aussi des diffĂ©rences notables, quâil est important de connaĂźtre afin de choisir avec soin lâactivitĂ© que vous allez exercer.
Le chauffeur de taxi
LâactivitĂ© de taxi est dĂ©finie par le Code des transports (art. L3121-1) en mettant lâaccent sur le droit qui lui est octroyĂ© de circuler et de stationner sur la voie publique. Ce droit dĂ©pend dâune autorisation de stationner, affichĂ©e sur le vĂ©hicule et rattachĂ©e Ă un secteur gĂ©ographique prĂ©cis, qui lui permet de « marauder » : câest-Ă -dire de prendre des clients « à la volĂ©e » et, pour ce faire, de se positionner dans des lieux stratĂ©giques, par exemple autour des hĂŽtels ou des quartiers dâaffaires. Il peut aussi prendre des passagers dans les emplacements dĂ©diĂ©s aux taxis, accepter des courses programmĂ©es via lâapplication Ă©tatique le.taxi, et se dĂ©placer librement sur le territoire national dans le cadre dâune rĂ©servation (donc en dehors de sa zone de « maraude »).
Voici les autres spécificités du taxi :
- Le vĂ©hicule doit ĂȘtre Ă©quipĂ© dâun dispositif lumineux « taxi ».
- Le taximĂštre, utilisĂ© pour facturer les clients, est placĂ© en Ă©vidence sur le tableau de bord de la voiture et actionnĂ© au moment oĂč le passager monte dans le vĂ©hicule. La tarification affichĂ©e intĂšgre la prise en charge, le temps passĂ© et le nombre de kilomĂštres parcourus : le prix final nâest donc fixĂ© quâune fois la course terminĂ©e.Â
- Le chauffeur ne peut pas refuser un client, sauf en cas de rĂ©servation ou pour un motif lĂ©gitime (par exemple : si le passager est accompagnĂ© dâun animal ou sâil risque de salir ou dâendommager le vĂ©hicule).
- LâitinĂ©raire du taxi doit ĂȘtre le plus court possible â sauf lorsque le passager demande Ă son conducteur de suivre un trajet diffĂ©rent.
- Le véhicule est en droit de circuler sur les voies réservées aux bus.
Les tarifs des taxis sont réglementés. La loi prévoit un minimum de 8 euros pour une course, et un maximum de :
- 4,40 euros pour la prise en charge.
- 1,27 euro par kilomĂštre parcouru.
- 41,06 euros par heure en cas dâattente du client (ou si celui-ci Ă©prouve des difficultĂ©s Ă se dĂ©placer).
Ă cela, le conducteur peut ajouter le coĂ»t de la rĂ©servation, des frais associĂ©s Ă des passagers supplĂ©mentaires (4 euros par passager Ă partir de cinq personnes) ou Ă des bagages (2 euros par bagage encombrant), ainsi quâune majoration en cas de retour Ă vide ou dâhoraires spĂ©cifiques (jusquâĂ 50 % en plus pour une course de nuit).
Le chauffeur de VTC
Les droits et les devoirs du conducteur de vĂ©hicule privĂ© sont quelque peu diffĂ©rents. Conçu comme une alternative au taxi, celui-ci est dĂ©fini par le Code des transports (art. L3122-1) comme un exploitant qui met Ă la disposition de sa clientĂšle « une ou plusieurs voitures de transport avec chauffeur, dans des conditions fixĂ©es Ă lâavance entre les parties ».
Autrement dit, la particularitĂ© de ce professionnel rĂ©side dans le fait quâil fonctionne obligatoirement sur rĂ©servation. Ses trajets sont conditionnĂ©s Ă une entente prĂ©alable avec ses clients, ce qui signifie quâil nâa pas le droit de prendre des passagers « à la volĂ©e », ni de stationner dans les zones rĂ©servĂ©es aux taxis (tout en ayant la possibilitĂ© de stationner aux abords des gares et des aĂ©roports sâil attend un client). Les rĂ©servations se font Ă lâavance via une application mobile (comme Uber ou Bolt) ou une plateforme web, avec des modalitĂ©s fixĂ©es en amont â heure de dĂ©part, lieu de prise et de dĂ©pose, et prix de la course. De sorte que le passager sait exactement ce quâil va payer.
Une fois sa course terminĂ©e, le conducteur doit stationner hors de la voie publique (dans un garage ou dans un parc de stationnement) ou retourner Ă lâadresse de domiciliation de son entreprise.
Les tarifs des chauffeurs de VTC ne sont pas réglementés et peuvent varier en fonction de plusieurs critÚres :
- Les conditions de circulation (les prix sont plus élevés durant les heures de pointe).
- Les rĂšgles imposĂ©es par la plateforme de rĂ©servation (qui fixe elle-mĂȘme sa grille de tarification).
- Le standing du véhicule et le niveau des prestations proposées (pour une clientÚle haut de gamme, notamment : mise à disposition de boissons, connexion Wi-Fi, journaux ou autre).
Un chauffeur de taxi est en droit dâeffectuer des courses comme VTC en complĂ©ment de son activitĂ©, mais lâinverse nâest pas vrai.
Comment devenir chauffeur ?
Ces diffĂ©rences fondamentales entre les deux professions en matiĂšre de rĂ©glementation ont forcĂ©ment un impact sur les dĂ©marches Ă accomplir en dĂ©but dâactivitĂ©. Ă titre dâexemple, il est possible de devenir chauffeur VTC sans formation, alors que le taxi doit obtenir une certification (ce qui nâempĂȘche pas de suivre une formation VTC pour se prĂ©parer Ă lâexamen obligatoire). Avant dâexplorer les critĂšres spĂ©cifiques de chaque mĂ©tier, voici les grandes Ă©tapes Ă suivre, dans les deux cas, pour commencer son activité :
- Obtenir le droit dâexercer comme chauffeur : une licence de VTC (que lâon appelle aussi une carte professionnelle VTC) ou une licence de taxi, dĂ©livrĂ©e par la prĂ©fecture. Cela suppose de dĂ©tenir le permis B et de prĂ©senter un casier judiciaire vierge.
- Choisir le bon véhicule en fonction des critÚres propres à chaque profession.
- Ătablir un business plan pour trouver des financements (voir, Ă ce titre, comment faire un business plan VTC).
- Opter pour le statut juridique adaptĂ©. Vous pouvez devenir chauffeur indĂ©pendant en auto-entrepreneur ou crĂ©er une sociĂ©tĂ© unipersonnelle de type SASU pour exercer comme chauffeur. Chaque statut a ses avantages et ses inconvĂ©nients, mais attention Ă la micro-entreprise â un rĂ©gime spĂ©cifique de lâentrepreneur individuel â qui plafonne le chiffre dâaffaires Ă 77 700 euros par an.
- Immatriculer votre activitĂ© sur le guichet unique des formalitĂ©s des entreprises, en remplissant un formulaire digital et en transmettant les documents demandĂ©s. Ces formalitĂ©s sont les mĂȘmes pour toute crĂ©ation dâentreprise. Le cas Ă©chĂ©ant, vous devez aussi vous inscrire au registre des voitures de transport avec chauffeur.
- Trouver vos premiers clients, par exemple en devenant chauffeur Uber ou en commençant à circuler sur la voie publique (pour les taxis uniquement).
Ce processus est similaire pour les deux activités. Maintenant, nous allons nous focaliser sur les points qui les différencient.
Démarrer une activité dans le transport de personnes : les obligations à remplir
La prise en charge de passagers nĂ©cessite dâobtenir, au prĂ©alable, une carte professionnelle â avec des obligations distinctes pour chaque activitĂ© â ainsi quâune licence dans le cas du taxi.
La carte de taxi
La carte professionnelle sâobtient en passant un examen en vue dâobtenir le certificat de capacitĂ© professionnelle de chauffeur de taxi (CCPCT). Cette Ă©preuve est organisĂ©e par la chambre des mĂ©tiers et de lâartisanat (CMA) de votre rĂ©gion. Elle consiste en un test de connaissances, puis en une Ă©valuation pratique de conduite et de gestion du client.
Il est fortement recommandĂ© de suivre une formation afin de rĂ©ussir lâexamen de taxi. Dâune durĂ©e de 50 Ă 300 heures, elle coĂ»te entre 400 et 1 500 euros (en fonction du centre de formation choisi).
La carte est dĂ©livrĂ©e une fois lâexamen rĂ©ussi, en dĂ©posant une demande sur le site des dĂ©marches simplifiĂ©es, en contrepartie dâun montant de 60 euros et dâune liste de documents Ă transmettre :
- Carte dâidentitĂ©.
- Permis de conduire valide.
- Attestation de rĂ©ussite Ă lâexamen.
- Avis médical positif.
- Et deux photos récentes.
Elle est valable pour une durĂ©e de 5 ans et doit ĂȘtre renouvelĂ©e Ă votre initiative.
La carte de taxi est valable uniquement dans le dĂ©partement oĂč lâexamen a Ă©tĂ© rĂ©ussi. Pour Ă©largir votre pĂ©rimĂštre, vous devez dĂ©poser une demande de mobilitĂ© en ligne et passer un examen supplĂ©mentaire, propre au dĂ©partement ciblĂ©.
La licence de taxi
Le chauffeur de taxi doit remplir une autre obligation : obtenir une licence dite « autorisation de stationnement » (ADS), plus communĂ©ment appelĂ©e « plaque ». Il y a trois façons dâen avoir une :
- Demander une licence gratuite en sâinscrivant sur une liste dâattente auprĂšs de la mairie (ou du prĂ©fet de police Ă Paris). Mais attention : les dĂ©lais sont dĂ©mesurĂ©ment longs.
- Acheter une licence auprĂšs dâun autre taxi, pour un coĂ»t qui oscille entre 30 000 et 300 000 euros en fonction de la localisation.
- Louer une licence auprĂšs dâune sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e, en contrepartie dâune redevance mensuelle dâenviron 3 500 euros.
La licence est obligatoire pour les taxis qui exercent Ă leur compte en tant quâartisans. Mais ce nâest pas le cas pour les taxis salariĂ©s, qui travaillent pour une entreprise.
La carte de chauffeur VTC
En tant que chauffeur privĂ©, vous devez aussi obtenir une carte professionnelle. Deux options sâoffrent Ă vous :
- Passer un examen VTC organisĂ© par la chambre des mĂ©tiers et de lâartisanat de votre rĂ©gion, pour un coĂ»t dâenviron 200 euros. Vous avez la possibilitĂ© de vous prĂ©parer Ă cette Ă©preuve (calquĂ©e sur lâexamen de taxi) en suivant une formation VTC en ligne.
- Faire une demande dâĂ©quivalence, Ă condition de justifier dâune expĂ©rience dâau moins 1 an Ă temps complet dans le domaine du transport de personnes, par exemple comme chauffeur de taxi ou de bus, ou encore ambulancier.
La demande doit ĂȘtre dĂ©posĂ©e sur la page dĂ©diĂ©e du site des dĂ©marches simplifiĂ©es. Une fois obtenue, la carte a une validitĂ© de 5 ans. Elle donne le droit de circuler sur lâensemble du territoire national, sans restriction.
Pour pouvoir exercer le mĂ©tier de chauffeur, vous devez obligatoirement ĂȘtre inscrit au registre des VTC. La formalitĂ© dâinscription est effectuĂ©e en ligne et coĂ»te 170 euros : elle vous donne accĂšs Ă un compte personnel qui vous permet dâenregistrer tous les Ă©vĂ©nements en lien avec votre activitĂ© professionnelle.
Préparer le véhicule de transport
Vous avez obtenu votre carte et/ou votre licence ? Il ne vous reste plus quâĂ prĂ©parer votre vĂ©hicule avant de prendre vos premiers passagers. Quelles sont les obligations Ă remplir ?
Le taxi doit sâassurer :
- De conduire un véhicule comprenant un maximum de 9 places (celle du chauffeur y compris).
- Dâafficher une plaque mentionnant le numĂ©ro de licence et le dĂ©partement (ou les dĂ©partements) dâexercice de lâactivitĂ©. Cette plaque doit ĂȘtre visible de lâextĂ©rieur du vĂ©hicule.
- Dâapposer une signalĂ©tique avec la mention « taxi » sur le toit (ainsi que le nom de la commune oĂč vous exercez).
- Dâinstaller un compteur (taximĂštre) et une imprimante afin de remettre des factures sur demande.
- De disposer dâun terminal de paiement Ă©lectronique, dans le but dâencaisser les rĂšglements.
Le chauffeur VTC doit veiller :
- Ă conduire une voiture comprenant entre 4 et 9 places (lui compris) et au moins 4 portes, ayant des dimensions minimales de 4,50 m par 1,70 m, et mise en circulation depuis moins de 7 ans (sauf pour une auto de collection). La puissance nette du moteur doit ĂȘtre supĂ©rieure ou Ă©gale Ă 84 kW. Notez que, dans cette profession, il sâagit gĂ©nĂ©ralement de vĂ©hicules haut de gamme.
- Ă afficher une signalĂ©tique « voiture de transport avec chauffeur » sous la forme dâune vignette rouge autocollante (dĂ©livrĂ©e par le registre des exploitants pour environ 35 euros). Elle doit ĂȘtre collĂ©e, en deux exemplaires, Ă lâavant et Ă lâarriĂšre du vĂ©hicule.
- Ă ne pas utiliser un dispositif lumineux extĂ©rieur, afin de ne pas ĂȘtre confondu avec un taxi.
Pensez Ă assurer votre vĂ©hicule et Ă souscrire une garantie responsabilitĂ© civile professionnelle. Cette assurance (obligatoire pour exercer le mĂ©tier de chauffeur en France) vous couvre en cas de dommages causĂ©s Ă des tiers dans lâexercice de votre activitĂ©.
VTC ou taxi, comment choisir ?
Au moment de choisir entre lâun et lâautre statut, il nây a pas de bonne ou de mauvaise solution : chacun offre des bĂ©nĂ©fices et sâaccompagne dâinconvĂ©nients.
- Le taxi a le monopole de la « maraude », ce qui lui permet dâĂȘtre hĂ©lĂ© par les clients et dâemprunter les voies de circulation rĂ©servĂ©es â une maniĂšre efficace de raccourcir le temps de trajet.Â
- Le chauffeur VTC, lui, nâa pas besoin de prospecter : il peut sâadosser Ă des plateformes de rĂ©servation, de type Uber ou Bolt, pour trouver des clients. De plus, ses coĂ»ts dâexploitation sont limitĂ©s (pas dâobligation dâacheter ou de louer une licence) et ses tarifs sont fixĂ©s Ă sa convenance.
Ă vous de faire votre choix â au besoin, en vous faisant accompagner par un expert-comptable des VTC. Notez quâil est possible de passer de VTC Ă taxi en suivant une formation passerelle et en validant des Ă©preuves thĂ©oriques et pratiques.
FAQ
Qui gagne le plus entre un taxi et un VTC ?
Lâune des principales diffĂ©rences entre taxi et chauffeur VTC rĂ©side dans la tarification : le premier doit respecter des tarifs rĂ©glementĂ©s, tandis que le second peut fixer ses prix Ă sa guise. Pour le reste, tout dĂ©pend des conditions dâexercice et du statut juridique. Lâartisan taxi est susceptible de gagner jusquâĂ 3 500 euros par mois (hors coĂ»ts dâexploitation du vĂ©hicule et remboursement de la licence) et le salariĂ© entre 1 600 et 1 700 euros. De son cĂŽtĂ©, le chauffeur privĂ© peut toucher jusquâĂ 3 000 euros mensuels.
Quel est le prix dâune licence de taxi ?
Le prix dâune licence de taxi peut varier du tout au tout, dans la mesure oĂč il est fixĂ© par le vendeur. Il faut compter entre 30 000 et 300 000 euros en fonction de la zone gĂ©ographique concernĂ©e. Ă titre dâexemple, le montant de lâinvestissement sâĂ©lĂšve Ă 190 000 euros Ă Paris et Ă 250 000 euros Ă Nice.