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KEOBIZ | Le Mag | Exercer un métier | Comment ouvrir sa propre boucherie en 2025

Comment ouvrir sa propre boucherie en 2025

En résumé :
  • Si aucun diplôme spécifique n’est requis pour gérer une boucherie, certaines formations ou expériences professionnelles sont indispensables pour exercer légalement le métier de boucher en France.

  • Avant d’ouvrir une boucherie, plusieurs paramètres sont à prendre en compte : réglementation en vigueur, obligations déclaratives, etc.

  • Plusieurs démarches sont également nécessaires pour réussir l’ouverture de votre commerce de bouche. Votre étude de marché et votre business plan doivent être bien réfléchis, vous devez trouver l’emplacement idéal, des sources de financement, etc

Le métier de boucher attire de nombreux entrepreneurs passionnés par la viande et la charcuterie. Mais avant de se lancer, il est essentiel de bien préparer son projet. Entre la réglementation stricte en matière d’hygiène et de traçabilité, les changements d’habitudes de consommation, l’acquisition d’un local, le choix des fournisseurs, la recherche d’investisseurs, etc., l’ouverture d’une boucherie demande de la réflexion et une organisation rigoureuse. Sans oublier qu’un diplôme ou une expérience sont requis pour exercer dans les boucheries. Pour garantir la rentabilité de votre entreprise et bâtir un patrimoine solide, vous devrez également bien choisir votre statut juridique (EI, EURL, SARL, etc.). Pour vous aider à ouvrir une boucherie rentable et construire une relation de confiance solide avec vos futurs clients, Keobiz vous guide dans votre projet, étape par étape.

Quels diplômes sont nécessaires pour ouvrir une boucherie ?

L’activité de boucher fait partie des métiers réglementés. Si vous pouvez parfaitement ouvrir une boucherie sans diplôme, pour exercer, vous devez justifier d’un diplôme ou d’au moins 3 ans d’expérience professionnelle en tant que salarié boucher.

Plusieurs formations et diplômes permettent d’accéder au métier. Par exemple :

  • Le CAP boucher : c’est le diplôme de base. Il permet d’acquérir toutes les compétences techniques du métier.
  • Le BP boucher (brevet professionnel) : la formation est plus approfondie, notamment sur la gestion d’un commerce de boucherie.
  • Le bac pro boucher-charcutier-traiteur : pour maîtriser toutes les activités qui entourent la profession.
  • Le certificat de qualification professionnelle boucher : destiné surtout aux adultes en reconversion professionnelle.

Enfin, devenir votre propre patron nécessite quelques connaissances en gestion d’entreprise et comptabilité. Selon votre statut, vous serez seul à gérer cette partie, ou en lien avec des comptables. Dans le deuxième cas, des connaissances de base sont tout de même très importantes.

Les formalités et réglementations nécessaires pour ouvrir une boucherie

Dans le secteur de l’agroalimentaire, les normes et les lois sont strictes et se doivent d’être suivies pour ouvrir votre boucherie.

Quelles sont les obligations pour ouvrir une boucherie ?

Voici les obligations et déclarations obligatoires avant l’ouverture de votre boucherie :

  • Immatriculation : à la chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) si vous ouvrez en activité artisanale (moins de 10 salariés) ou au registre du commerce et des sociétés (RCS) si vous vous déclarez en activité commerciale (plus de 10 salariés). 
  • Effectuer un stage de préparation à l’installation (SPI). Même s’il n’est plus obligatoire, il reste fortement recommandé.
  • Déclaration aux services vétérinaires auprès de votre préfecture.
  • Déclaration à la DDCSPP (direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations). 
  • Déclaration au service des sanitaires, des normes d’hygiène et de sécurité. 
  • Enregistrement auprès des services vétérinaires du département : uniquement si vous vendez de la viande aux collectivités et/ou si vous en congelez. Cet enregistrement se fait via une déclaration de dérogation, avec une obligation d’agrément sanitaire.

Quelles sont les réglementations à savoir pour l’ouverture d’une boucherie ?

Vous vous en doutez, les réglementations sont surtout au niveau de l’hygiène et de la sécurité.

Voici les principales règles sanitaires à connaître :

  • Les viandes doivent provenir uniquement d’établissements agréés.
  • Les animaux doivent avoir eu un contrôle vétérinaire avant et après leur abattage.
  • La traçabilité des viandes nécessite des procédures strictes qui doivent être mises en place. 
  • Les normes sanitaires doivent respecter l’arrêté du 21 décembre 2009. 
  • Les températures de conservation des denrées alimentaires et produits d’origine animale doivent respecter la chaîne du froid.

Si besoin, vous pouvez vous adresser à la Confédération française de la boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs (CFBCT) pour obtenir des informations. Ces normes sont très suivies par les services sanitaires et doivent être respectées sous peine de fortes amendes en cas de contrôle. Rien n’est à négliger pour ouvrir votre boucherie sereinement.

Bon à savoir :

Si vous souhaitez ouvrir une boucherie-charcuterie indépendante, votre établissement sera soumis également aux normes ERP (établissements recevant du public). Comme tous les commerces de bouche (boulangerie, restaurant, salon de thé, etc.), votre local doit respecter des exigences strictes en matière d’accessibilité, de sécurité et d’hygiène. Pour éviter ces contraintes et l’investissement lié au local, vous pouvez aussi devenir traiteur à domicile. La réglementation est plus souple dans ce métier, et les coûts fixes sont moindres.

Quel statut juridique choisir pour ouvrir une boucherie ?

Votre statut juridique dépend de votre situation et de vos projets pour votre boucherie. C’est un choix stratégique, car il influence votre fiscalité, votre responsabilité et votre gestion.

Le régime de la micro-entreprise

Ce statut est très prisé car les démarches administratives sont très simples et les cotisations sociales y sont avantageuses (21,20 % du CA). Vous pouvez également bénéficier de la franchise de TVA si vous ne dépassez pas le seuil imposé. Néanmoins, le chiffre d’affaires est plafonné à 188 700 € pour les activités commerciales, et vous ne pouvez pas déduire vos charges.

Sa protection sociale est également limitée : vous n’avez pas d’indemnités chômage en cas d’arrêt de votre activité. De plus, il n’offre pas la possibilité d’avoir des salariés. Vous devez être le seul à gérer votre entreprise.

La SARL (société à responsabilité limitée)

Si vous êtes plusieurs à gérer votre boucherie ou que vous envisagez d’avoir un ou plusieurs salariés, ce statut convient très bien. D’autant plus que l’apport est choisi librement par les différents associés. Son régime social est avantageux pour le gérant majoritaire (cotisations sociales plus faibles qu’en SAS) et vos biens personnels sont protégés en cas de dettes.

Par contre, les démarches administratives sont moins simples qu’en micro-entreprise. De plus, le gérant majoritaire est affilié au régime des travailleurs non-salariés (TNS), avec des cotisations sociales d’environ 45 % de sa rémunération.

L’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée)

Ce statut est similaire à la SARL, mais il est fait pour les associés uniques : vous êtes donc le seul dirigeant. Il offre les mêmes avantages en termes de protection du patrimoine personnel et de gestion que la SARL, et permet de recruter des employés.

La SAS (société par actions simplifiée)

Cette forme juridique ne demande pas une somme de départ exorbitante. Le montant du capital social peut être fixé à 1 €. Le président de la SAS est assimilé salarié et donc affilié au régime général de la Sécurité sociale, ce qui lui assure une meilleure protection sociale que dans une SARL. Par contre, les charges sociales sont élevées (82 %, dont 54 % de charges patronales et 28 % de charges payées par le dirigeant).

La SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle)

Variante de la SAS, la SASU combine la souplesse de la SAS avec une gestion simplifiée pour un entrepreneur seul.

Tableau récapitulatif des différentes formes juridiques

Statut

Idéal pour …

Cotisations sociales

Fiscalité

Responsabilité

Micro-entreprise

Débuter sans risque, petite boucherie ambulante

21,20 % du CA

Impôts sur le revenu (IR)

Illimitée (risques sur le patrimoine personnel)

SARL

S’associer ou embaucher dès le début

45 % pour le gérant TNS

Impôts sur les sociétés (IS) par défaut, IR possible

Limitée aux apports

EURL

Travailler seul avec un cadre sécurisé

45 % pour le gérant TNS

IS par défaut, IR possible

Limitée aux apports

SAS

Développer son entreprise, attirer des investisseurs

82 % (54 % de charges patronales + 28 % sur le salaire du président)

IS

Limitée aux apports

SASU

Entreprendre seul avec souplesse

82 % (54 % de charges patronales + 28 % sur le salaire du président)

IS

Limitée aux apports

Service Keobiz :

Vous avez besoin d’aide pour choisir le bon statut et gérer votre comptabilité ? Nos experts-comptables sont là pour accompagner tous les entrepreneurs dans la création et le développement de leur entreprise, dans le respect de la réglementation en vigueur. Quel que soit votre secteur d’activité ou votre métier : lancer une micro-crèche, ouvrir un institut de beauté, devenir artisan ébéniste, etc., bénéficiez de l’expertise de nos professionnels pour maximiser votre rentabilité, tout en minimisant les coûts d’investissement !

Comment ouvrir une boucherie ? Les étapes clés

De l’étude de marché à votre communication marketing, voici les 10 étapes incontournables pour réussir votre installation.

1/ Faire une étude de marché avant l’ouverture de sa boucherie

Avant d’investir, il est essentiel d’analyser la demande locale et la concurrence. L’objectif ? Vérifier que votre projet est viable, identifier le potentiel de votre commerce alimentaire, et vous démarquer de vos concurrents.

Votre étude de marché doit analyser 4 points spécifiques :

  • La demande locale : quels sont les besoins des habitants ? Préfèrent-ils des produits traditionnels, bio, halal, ou végétariens ?
  • La concurrence : combien de boucheries sont déjà présentes dans votre secteur ? Quels services proposent-elles ? À quels prix ?
  • Les habitudes d’achat : les clients potentiels privilégient-ils les boucheries artisanales ou la grande distribution ?
  • L’emplacement de votre future boucherie : un quartier résidentiel, un centre-ville animé ou une zone rurale n’attireront pas le même type de clientèle.

2/ Évaluer le budget nécessaire pour ouvrir une boucherie

L’ouverture d’une boucherie nécessite un investissement initial important. Entre l’achat du matériel, la location du local et les démarches administratives, le budget peut varier de 100 000 à 300 000 euros, selon la taille et l’emplacement du commerce.

Établissez un tableau prévisionnel des dépenses qui liste les principaux postes. Voici quelques fourchettes des frais pour vous donner un ordre d’idée du budget à prévoir.

  • L’achat ou la location du local : en fonction de la superficie et de l’emplacement, compter de 1 000 à 4 000 € par mois en moyenne.
  • Les équipements : vitrines réfrigérées, chambres froides, hachoirs, trancheuses, etc. Prévoir un budget de 30 000 à 100 000 €.
  • Les travaux d’aménagement : mise aux normes, décoration, agencement, etc. Entre 5 000 et 50 000 € selon l’état du local.
  • Les premiers stocks de viande et de charcuterie : environ 5 000 à 15 000 €.
  • Les charges fixes : électricité, assurances, salaires (si embauche), abonnement aux services de paiement, etc.

3/ Réaliser un business plan solide et convaincant

Le business plan permet de visualiser tous les coûts à prévoir, qu’ils soient matériels, sanitaires, administratifs, ou même marketing. Tout doit être pris en compte afin d’assurer une bonne trésorerie dès le début. C’est également un document indispensable pour convaincre les banques et les investisseurs de vous financer.

Votre business plan doit contenir en priorité :

  • La présentation du projet : son concept, l’emplacement, votre clientèle cible, etc.
  • Une analyse de marché : concurrence, opportunités et positionnement.
  • Votre stratégie commerciale : la gamme de produits proposés, les prix et promotions éventuelles, le marketing, etc.
  • Les prévisions financières : le chiffre d’affaires estimé, les coûts d’exploitation et la rentabilité.
  • Un plan de financement : vos fonds propres, les prêts, subventions et aides publiques envisagées.

4/ Travailler son offre et fixer ses prix de vente

Dans le secteur de la boucherie, vous faites face à la grande distribution. Vous devez donc vous démarquer en proposant des produits et services uniques.

Voici quelques idées de concepts qui peuvent faire la différence :

  • La boucherie artisanale traditionnelle : vente de viande locale, circuits courts et savoir-faire artisanal.
  • La boucherie bio : avec des viandes issues d’élevages certifiés bio.
  • La boucherie halal/kasher : vente de produits conformes à des rites alimentaires spécifiques.
  • La boucherie végétale : propose des alternatives à base de protéines végétales pour les végétariens et flexitariens.
  • La boucherie-traiteur : avec des plats préparés et un service de livraison.

Une fois votre positionnement défini, adaptez vos tarifs en fonction des coûts de revient (charges directes et indirectes) pour pouvoir vous assurer une marge bénéficiaire.

5/ Trouver le local commercial idéal

L’emplacement de votre local est déterminant pour le succès de votre boucherie. Il doit être situé dans un quartier fréquenté, à proximité d’autres commerces, avec un accès facile et des stationnements aux alentours.

Assurez-vous qu’il soit aux normes ERP pour limiter les frais d’aménagement. En moyenne, une superficie comprise entre 50 et 100 m² est nécessaire pour exercer dans de bonnes conditions.

6/ Chercher des financements pour lancer son activité

Avec un budget initial conséquent, vous serez sûrement obligé de trouver des financements pour compléter votre apport et lancer votre activité. Plusieurs solutions s’offrent à vous :

  • Le prêt bancaire : crédit professionnel ou prêt garanti par l’État (un apport personnel de 20 à 30 % du budget total est généralement exigé).
  • Les aides et subventions : prêts d’honneur, aides régionales, Acre (aide à la création ou à la reprise d’une entreprise), etc.
  • Le financement participatif (crowdfunding), les investisseurs privés, etc.

7/ Choisir les bons fournisseurs

Le choix des fournisseurs influe directement sur la qualité des viandes, la satisfaction des clients et la rentabilité de l’entreprise. Pour sélectionner les bons partenaires, plusieurs critères doivent être pris en compte.

La qualité et la traçabilité des viandes sont des éléments fondamentaux. Travaillez avec des abattoirs agréés et privilégiez des circuits courts pour garantir des produits frais et locaux. Sélectionnez les fournisseurs qui proposent à la fois qualité et prix compétitifs, et veillez à ce que les délais de livraison soient courts pour éviter les ruptures de stock.

8/ Immatriculer son entreprise

L’immatriculation est une étape incontournable pour officialiser la création de votre boucherie. Depuis le 1ᵉʳ janvier 2023, toutes les démarches doivent être effectuées via le guichet unique de l’INPI (Institut national de la propriété industrielle). Ce portail centralise l’ensemble des formalités administratives des entreprises.

Pour une entreprise individuelle, la procédure est relativement simple. Il suffit de déclarer l’activité sur le guichet unique en fournissant les documents nécessaires.

Si vous optez pour la création d’une société (SARL, EURL, SAS, SASU), des démarches supplémentaires s’imposent avant de faire votre déclaration :

  • Rédaction des statuts.
  • Ouverture d’un compte bancaire professionnel pour déposer le capital social.
  • Publication de l’avis de création dans un journal d’annonces locales (JAL).

Après l’immatriculation, qu’il s’agisse d’une entreprise individuelle ou d’une société, l’INPI vous attribue un numéro SIRET. Ce numéro est indispensable pour facturer vos clients, souscrire des contrats professionnels, et être reconnu légalement comme boucher.

9/ Souscrire les assurances indispensables

Exploiter une boucherie comporte des risques qu’il est impératif de couvrir avec des assurances adaptées. La responsabilité civile professionnelle est obligatoire et protège en cas de litige avec un client.

Une assurance multirisque professionnelle est recommandée pour couvrir le matériel, le stock et les dommages éventuels au local. Envisagez également une assurance perte d’exploitation qui permet de compenser les pertes financières en cas d’arrêt d’activité suite à un sinistre.

10/ Communiquer sur l’ouverture de la boucherie

Bien avant que votre boucherie ne soit prête à ouvrir ses portes, élaborez un plan de communication efficace pour attirer et fidéliser vos futurs clients. Voici quelques actions marketing à mettre en place :

  • Misez sur la publicité locale : distribution de flyers, affiches, partenariats avec d’autres commerçants, communiqués dans la presse locale, etc.
  • Optimisez votre présence en ligne : site internet, fiche d’établissement Google, réseaux sociaux, etc.
  • Organisez une journée d’inauguration avec des dégustations gratuites et des offres promotionnelles.

Reprendre un fonds de commerce : bonne ou mauvaise idée ?

Plutôt que de créer une boucherie de A à Z, il est possible de reprendre un fonds de commerce existant. Cette option présente des avantages considérables, mais elle comporte aussi certains risques qu’il faut bien évaluer avant de se lancer.

La reprise d’une boucherie existante vous permet de démarrer rapidement, avec du matériel déjà en place. Par contre, l’investissement est plus important. Vous n’achetez pas seulement les biens matériels, mais aussi la notoriété du commerce, sa clientèle, ses partenariats commerciaux, les contrats de travail des salariés le cas échéant, etc.

Si la boucherie est rentable et que le commerçant possède une bonne réputation, la reprise peut être une excellente opportunité. Par contre, si l’ancienne boucherie a souffert d’un manque de qualité ou d’un service défaillant, vous aurez plus de difficulté à redresser la situation. Avant de vous lancer dans une reprise, vérifiez bien sa santé financière en réalisant un audit des comptes de l’entreprise.Ouvrir une boucherie nécessite de la rigueur en termes de normes, de formalités et de réglementations. Si vous avez besoin d’être accompagné dans votre démarche, nos experts-comptables en boucherie sont à vos côtés. N’hésitez pas à nous demander des conseils pour la concrétisation de votre projet en toute simplicité.

FAQ :

L’activité de boucherie est-elle rentable ?

Oui, la boucherie est une activité rentable, surtout si elle est bien située et propose des produits de qualité. La marge brute oscille entre 30 et 50 %, ce qui est supérieur à de nombreux autres commerces alimentaires. Toutefois, la rentabilité dépend du coût des matières premières, des charges fixes (loyer, salaires, énergie) et de la concurrence.

Quel est le salaire moyen d’un boucher ?

Le salaire d’un boucher varie selon son statut et son expérience. Un salarié débute autour de 1 800 à 2 000 € bruts par mois, tandis qu’un artisan boucher peut gagner entre 2 500 et 5 000 €, voire plus si son affaire est prospère. La rémunération d’un entrepreneur repose sur son chiffre d’affaires.

Puis-je ouvrir une boucherie en franchise ?

Oui, plusieurs enseignes proposent des franchises en boucherie comme Le Bœuf Tricolore ou Mon boucher. Être franchisé permet de bénéficier d’une marque reconnue, d’un savoir-faire et d’un accompagnement. Malgré ces avantages, plusieurs contraintes sont à considérer : droits d’entrée, redevances et respect du concept imposé par la franchise. Il est important de bien étudier le contrat avant de s’engager.

Sources :

Direction départementale de la protection des populations (DDPP)
Arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activités de commerce de détail
Confédération Française de la Boucherie, Boucherie-Charcuterie, Traiteurs
Guichet unique de l’INPI, portail e-procédures