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Fiscalité de l'entreprise

Déclaration de TVA : le guide pratique pour 2025

Sommaire :

1.Qu’est-ce que la TVA ?
2.Comment fonctionne la déclaration de TVA ?
3.Quand effectuer votre déclaration de TVA ?
4.Comment déclarer la TVA ?
5.Quelles sont les erreurs courantes lors d’une déclaration de TVA (et comment les éviter) ?
6.FAQ :
En résumé :
  • La déclaration de TVA est obligatoire pour toutes les entreprises assujetties, avec des échéances variables selon le régime : annuelle pour le régime simplifié, mensuelle ou trimestrielle pour le régime normal.

  • Les entreprises qui bénéficient du régime de franchise en base de TVA en sont exonérées : elles ne doivent pas collecter ni reverser la taxe, mais ne peuvent pas non plus la déduire de leurs achats professionnels.

  • La TVA collectée sur les ventes est déclarée, la TVA déductible sur les achats est retranchée, et la TVA nette est reversée à l’État. Un crédit de TVA est remboursable ou reportable.

  • Différents taux de TVA s’appliquent en fonction des biens ou des services vendus, allant de 2,1 % à 20 % (avec des spécificités pour la Corse et les DOM).

  • La déclaration se fait exclusivement en ligne, soit par l’entreprise via le système EFI, soit par un comptable via l’EDI.

  • Pour que la TVA soit déductible, trois conditions doivent être remplies : l’entreprise doit être assujettie, la dépense doit correspondre à un achat réalisé dans le cadre de l’activité, et la facture doit comporter visiblement le montant de la TVA à payer.

  • En cas de retard de dépôt ou d’erreur commise dans la déclaration, les pénalités prennent la forme d’intérêts de retard ou de majorations allant de 5 à 80 %.

  • Les erreurs fréquentes concernent un mauvais calcul de la taxe, le dépassement des dates de dépôt ou des fautes lors de la saisie.

  • L’utilisation d’un calculateur en ligne et l’aide d’un comptable permettent de sécuriser la déclaration de TVA et d’éviter les erreurs.

Vous avez créé votre entreprise ? Vous vous posez de nombreuses questions sur votre future déclaration de TVA ? La taxe sur la valeur ajoutée est l’une des composantes fondamentales de la fiscalité professionnelle, mais aussi l’une des plus complexes : il est donc essentiel de bien connaître les obligations déclaratives qui vous concernent en fonction de la nature de votre activité et de votre régime fiscal. Quand et comment faire une déclaration de TVA ? Comment fonctionne cette mécanique fiscale ? Quelles sont les erreurs à éviter ? Keobiz vous livre un mode d’emploi complet pour tout comprendre.

Qu’est-ce que la TVA ?

La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt indirect sur la consommation que les entreprises collectent sur les biens et prestations de services vendus avant de la reverser à l’État. Suivant un fonctionnement cyclique, elle peut ensuite être déduite des dépenses affectées à l’activité professionnelle, donc des achats réalisés par les entreprises.

Cette taxe joue un rôle majeur au sein de l’économie française. Elle représente une source importante de financement pour l’État et contribue ainsi à l’équilibre des finances publiques. Dans le même temps, elle constitue un levier de compétitivité pour les entreprises, la TVA payée sur les achats professionnels pouvant être déduite de la TVA collectée (un mécanisme qui diminue le coût des investissements et des charges d’exploitation). Enfin, la TVA est aussi un levier de transparence dans la mesure où elle est clairement indiquée sur les factures remises aux clients.

Les différents taux de TVA

Différents taux de TVA s’appliquent sur les opérations réalisées en France, en fonction de la nature du service ou du bien vendu. On en distingue quatre :

  • Le taux normal de 20 %, qui est le plus couramment appliqué et englobe la plupart des biens et des services.
  • Le taux intermédiaire de 10 %, applicable à des biens et services spécifiques (par exemple bois de chauffage, médicaments non remboursés par la Sécurité sociale, droits d’entrée des musées, des zoos et de certains monuments, restauration, traitement des déchets ou travaux d’amélioration qui ne bénéficient pas du taux réduit de 5,5 %).
  • Le taux réduit de 5,5 %, qui concerne de nombreuses marchandises, parmi lesquelles l’essentiel des produits alimentaires, les équipements et services pour les personnes handicapées, les livres, les protections hygiéniques pour les femmes, la billetterie de spectacle vivant et de cinéma, ou encore les travaux d’amélioration de la qualité énergétique des logements.
  • Le taux particulier de 2,1 %, réservé à des produits très spécifiques, notamment les médicaments remboursables par la Sécurité sociale, les ventes d’animaux vivants de boucherie et de charcuterie à des acheteurs non assujettis, et certaines publications de presse.
Attention !

Selon le Code général des impôts, les taux applicables peuvent différer en Corse (art. 297 du CGI) et dans les départements d’outre-mer (art. 294 et suivants du CGI).

Les différents régimes de TVA

Par ailleurs, toutes les entreprises ne sont pas redevables de la même manière, et ne sont pas soumises aux mêmes obligations pour leurs déclarations de TVA. À ce titre, il faut distinguer trois régimes d’imposition principaux :

  • Le régime de franchise en base correspond à une exonération de TVA : l’entreprise ne collecte pas la taxe sur ses ventes, mais ne peut pas non plus la déduire de ses achats. Le bénéfice de la franchise de TVA est réservé aux professionnels et aux sociétés qui ne dépassent pas des plafonds de chiffre d’affaires, fixés en fonction de la nature des activités exercées (voir tableau ci-dessous).

Opérations concernées

Seuil de base

Seuil majoré

Ventes de biens, ventes à consommer sur place et services d’hébergement

85 000 €

93 500 €

Ventes de prestations de services et activités libérales

37 500 €

41 250 €

Activités spécifiques des avocats, auteurs et artistes-interprètes

50 000 €

55 000 €

Autres activités des avocats, auteurs et artistes-interprètes

35 000 €

38 500 €

(En cas de dépassement du seuil de franchise durant l’année en cours, la TVA devient applicable au 1er janvier de l’année suivante. Lorsque le seuil majoré est franchi, l’entreprise devient assujettie dès le jour du dépassement et doit remplir une déclaration pour la période concernée.)

Attention !

La loi de finances pour 2025 a instauré un seuil unique de franchise fixé à 25 000 € de chiffre d’affaires (et 27 500 € pour le seuil majoré) applicable à compter du 1er mars 2025, pour toutes les entreprises et quelle que soit l’activité exercée (y compris au régime micro-fiscal). Le ministère de l’Économie a toutefois suspendu la mise en œuvre de cette mesure jusqu’à fin 2025 afin de poursuivre ses consultations avec les fédérations professionnelles et les parlementaires.

  • Le régime réel simplifié permet à l’entreprise assujettie de déclarer sa TVA une fois par an. Ce régime de TVA est accessible lorsque le chiffre d’affaires n’excède pas 840 000 € pour les ventes et les services d’hébergement, et 254 000 € pour les services et les activités libérales. Il faut aussi que le montant annuel de TVA soit inférieur à 15 000 €.
Bon à savoir :

Certaines opérations sont exclues du régime simplifié, notamment les importations, certaines opérations immobilières, et les travaux de construction réalisés par des entreprises nouvelles ou ayant repris une activité préexistante dans le secteur du bâtiment. L’exclusion porte uniquement sur l’exercice de la création (ou de la reprise) et sur l’année suivante.

  • Le régime réel normal s’applique au-delà du seuil fixé pour le réel simplifié, ainsi qu’aux entreprises déclarant plus de 15 000 € de TVA durant l’année.

Ces régimes ne sont pas figés : les entreprises qui relèvent de la franchise en base peuvent opter pour le régime réel simplifié, et celles qui relèvent de ce dernier peuvent choisir le régime réel normal, indépendamment du montant de chiffre d’affaires. Par exemple, un micro-entrepreneur peut demander à bénéficier du régime réel à tout moment.

La TVA intracommunautaire

Une autre composante du mécanisme de TVA mérite d’être mentionnée : celle de la taxe dite « intracommunautaire ». Les règles de la TVA intracommunautaire s’appliquent aux échanges commerciaux réalisés entre des entreprises situées dans des pays différents, mais membres de l’Union européenne. En substance :

  • La TVA est redevable sur la plupart des achats et des ventes de biens effectués dans l’Union : elle est appliquée et exigible dans le pays dans lequel les biens sont consommés par le consommateur final.
  • La TVA est prélevée sur les services au moment de leur exécution dans chaque pays.
  • Elle doit être déclarée via des services spécifiques (DEB ou DES).

Comment fonctionne la déclaration de TVA ?

La déclaration de TVA désigne une formalité administrative consistant à informer le fisc des montants collectés et versés durant une période spécifique.

En pratique, toute personne (physique ou morale) assujettie à la TVA doit déclarer la taxe collectée sur les opérations imposables : prestations de services ou ventes de biens. Cela concerne donc toute société et tout entrepreneur individuel relevant du régime réel simplifié ou normal. Il peut s’agir d’une déclaration annuelle, réalisée avant de remplir le formulaire 2042 C-PRO dédié aux impôts (en tenant compte de la taxe collectée durant l’année civile précédente), ou encore d’une déclaration mensuelle ou trimestrielle en fonction du régime d’imposition et des seuils de TVA. Avec, potentiellement, le versement d’acomptes selon des dates et des modalités précises. En contrepartie, il est possible de déduire la TVA payée aux fournisseurs (dans la section « Biens constituant des immobilisations » du formulaire dédié), voire de bénéficier du remboursement d’un crédit de TVA, idéalement avec le concours d’un expert-comptable. Pour aller plus loin, n’hésitez pas à consulter les contenus suivants :

Pour chaque entreprise assujettie, la déclaration de TVA récapitule l’ensemble des opérations commerciales imposables. Elle recense :

  • La TVA collectée par l’entreprise sur les biens et services facturés à ses clients.
  • La TVA déductible, correspondant au montant payé par l’entreprise pour l’achat de biens ou de services. Pour ce faire, il est essentiel de conserver l’ensemble des factures justifiant les dépenses, afin de pouvoir les présenter en cas de contrôle.
  • La TVA nette, qui renvoie au montant reversé par l’assujetti à l’administration fiscale, une fois sa propre taxe déduite. On l’obtient en soustrayant la TVA déductible de la TVA collectée. Si le solde est négatif, l’entreprise bénéficie d’un crédit de TVA qu’elle peut se faire rembourser.

Elle est effectuée par la personne physique (en entreprise individuelle), par le dirigeant de la société, ou encore par le professionnel mandaté pour s’occuper de la comptabilité.

Bon à savoir :

La TVA collectée peut être exigible sur les encaissements ou sur les débits. Dans le premier cas, elle est exigible au moment du paiement de la facture par le client. Dans le second cas, elle l’est à compter de l’émission de la facture, même si celle-ci n’a pas encore été payée.

Quand effectuer votre déclaration de TVA ?

La déclaration de TVA doit être effectuée à différents moments en fonction du régime applicable, sauf dans le cas de la franchise en base qui ne donne lieu à aucune démarche spécifique (et qui doit être explicitement mentionnée sur les factures).

Le cas du régime simplifié

Au régime réel simplifié, la déclaration de TVA est effectuée chaque année, au plus tard le 2e jour ouvré qui suit le 1er mai. Elle porte sur les opérations réalisées entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année précédente. Lorsque l’exercice social de l’entreprise est clôturé à une autre date que le 31 décembre, elle doit être déposée dans les trois mois qui suivent la clôture.

La déclaration de TVA annuelle donne lieu au paiement de deux acomptes, calculés sur la base du montant dû l’année précédente.

  • Un premier acompte est versé en juillet, entre le 15 et le 25 du mois (il correspond à 55 % du montant dû l’année précédente).
  • Un second acompte est versé en décembre (il correspond à 40 % du même montant).
  • Le solde éventuel est payé au moment de la télétransmission.
Bon à savoir :

En deçà de 1 000 € de TVA due sur une année en cours, l’entreprise est dispensée du paiement des avances l’année suivante : la taxe due est réglée en totalité lors de la déclaration annuelle.

Le cas du régime normal

Au régime réel normal, la déclaration de TVA est déposée chaque mois par défaut. La date butoir de télétransmission dépend de la forme juridique de l’entreprise et de son emplacement géographique : entre le 16 et le 24 du mois qui suit la période concernée.

Pour connaître votre jour limite de déclaration, vous pouvez consulter votre espace professionnel en ligne sur le site de l’administration fiscale.

Enfin, si le montant annuel de la TVA est inférieur à 4 000 €, il est possible d’opter pour une déclaration trimestrielle.

Comment déclarer la TVA ?

Quel que soit le régime de TVA dont vous dépendez, la déclaration doit obligatoirement être télétransmise. Autrement dit : il faut déclarer la TVA en ligne. Cette formalité s’accompagne du télépaiement de la taxe, celle-ci étant prélevée automatiquement sur le compte bancaire de l’entreprise à l’échéance.

Considérons maintenant deux cas de figure, selon que vous réalisez vos déclarations vous-même ou que vous les confiez à un expert-comptable.

Déclarer la TVA soi-même

Tout se déroule sur votre espace professionnel du site de l’administration fiscale via le système d’échange de formulaires informatisés (EFI). Une fois connecté, vous devez cliquer sur « TVA » dans l’encadré « Mes services », juste en dessous de « Déclarer ». Vous êtes automatiquement redirigé vers le tableau affichant le formulaire adapté à votre régime déclaratif ainsi que la date limite de dépôt.

  • La déclaration mensuelle ou trimestrielle est effectuée via le formulaire n°3310-CA3.
  • La déclaration pour l’année est effectuée via le formulaire n°3517-S-CA12. Elle s’ajoute aux télédéclarations des deux avances réalisées par le biais de la déclaration n°3514-SD.
Exemple :

Prenons l’exemple d’un prestataire de services travaillant exclusivement avec des clients installés en France, et qui doit déclarer pour 5 000 € de chiffre d’affaires. Ce montant hors taxes doit être indiqué dans le cadre dédié aux opérations imposables (ligne A1), puis reporté dans le cadre « TVA brute » au niveau de la ligne adaptée au taux de TVA applicable, en l’occurrence : la ligne 08 pour le taux normal de 20 %. La TVA déductible est ensuite déclarée dans le cadre éponyme. Le montant à reverser est automatiquement affiché dans la ligne 16 (« Total de la TVA brute due ») et dans la ligne TD (« TVA due »).

Une fois la déclaration remplie, vous pouvez confirmer ou corriger le montant de la TVA à payer. Le tableau suivant affiche les coordonnées bancaires enregistrées pour le télépaiement, qu’il faut valider. Puis un dernier écran récapitule le montant dû et l’échéance fixée pour le prélèvement.

Confier la déclaration à un comptable

Si vous confiez cette tâche à un comptable, celui-ci passe par le système d’échange de données informatisées (EDI) pour transmettre directement à l’administration les informations nécessaires à la déclaration et au paiement de la TVA.

Déclarer la TVA déductible

Le mécanisme de la TVA déductible permet aux entreprises de récupérer la taxe payée sur leurs achats professionnels : celle-ci correspond à la différence entre le prix HT et le prix TTC. Elle est ensuite déduite de la TVA collectée, c’est-à-dire du montant facturé par l’entreprise à ses clients lors de la vente de biens ou de prestations de services. Lorsque la première est supérieure à la seconde, l’entité assujettie bénéficie d’un crédit de TVA qu’elle peut imputer sur ses déclarations futures ou choisir de se faire rembourser.

La TVA n’est toutefois déductible que si trois conditions sont respectées : 

  • L’entreprise est assujettie.
  • La dépense est engagée dans le cadre de l’activité professionnelle.
  • Le montant de la TVA figure sur un document justificatif.

La partie déductible de la TVA doit être déclarée dans le même formulaire que la taxe collectée, au niveau du cadre « TVA déductible ».

Exemple :

En cas de crédit disponible, celui-ci est indiqué dans la ligne 25. Vous pouvez ensuite choisir le remboursement (ligne 26) ou le report (ligne 27).

Conséquences en cas de retard déclaratif

Si vous dépassez la limite fixée pour votre déclaration de TVA, votre entreprise s’expose à des sanctions :

  • Des intérêts de 0,20 % par mois de retard si la déclaration n’est pas produite dans les délais (plus une majoration de 5 % en cas de défaut de règlement ou de paiement partiel ou tardif).
  • Une majoration de 10 % du montant à payer si le dépôt intervient dans les 30 jours de la mise en demeure ou avant son émission.
  • Une majoration de 40 % si le dépôt intervient au-delà de 30 jours après mise en demeure.
  • Une majoration de 80 % en cas d’oublis, d’erreurs ou de manquements graves et répétés de la part de l’entreprise. Pour l’administration fiscale, il s’agit alors de manœuvres frauduleuses.

Quelles sont les erreurs courantes lors d’une déclaration de TVA (et comment les éviter) ?

Vous aurez compris que la déclaration de TVA est un exercice délicat nécessitant de prêter attention à de nombreux points et de respecter des formalités rigoureuses. Nous avons dressé une liste des erreurs courantes commises par les entreprises et les entrepreneurs au moment de déclarer leur TVA en ligne :

  • Se tromper sur le montant de la TVA déductible à appliquer, faute d’avoir pris en compte l’ensemble des dépenses éligibles. Le risque : reverser un montant trop important.
  • Commettre une erreur sur le montant de la TVA collectée, ce qui peut entraîner une sous-déclaration, elle-même sanctionnée par l’administration fiscale.
  • Dépasser la date limite de dépôt de la déclaration, avec des pénalités à la clé.
  • Choisir le mauvais régime d’imposition et se tromper sur les calculs à effectuer et/ou sur les dates d’exigibilité.
  • Se méprendre lors du remplissage du formulaire, sachant que toute omission ou erreur de saisie peut se traduire par des sanctions.

Pour éviter ces erreurs, deux solutions (complémentaires) s’offrent à vous :

  • Utiliser un outil en ligne pour évaluer le montant de la taxe à reverser sur vos ventes, notamment notre calculateur de TVA.
  • Confier vos déclarations à un professionnel de la comptabilité, par exemple un conseiller du cabinet d’expertise Keobiz. Un expert prend en charge tout ou partie de votre gestion comptable et de votre gestion fiscale.

FAQ :

Quelle périodicité appliquer pour ma déclaration de TVA ?

La périodicité de la déclaration de TVA ainsi que les dates de dépôt sont accessibles depuis votre espace professionnel sur le site de l’administration fiscale. Dans le cadre d’une déclaration pour l’année, les dates de chaque acompte sont également mentionnées.

Que faire en cas d’erreur dans une déclaration de TVA ?

En cas d’erreur sur une déclaration de TVA comme entrepreneur, vous avez deux possibilités :

  • Déposer une déclaration rectificative pour la même période et selon le même procédé (par le biais de votre espace professionnel en ligne), si le délai légal de dépôt n’a pas été dépassé. Cette déclaration annule et remplace la précédente. Néanmoins, si l’ordre de paiement a déjà été donné, il ne peut pas être modifié ou annulé : il faut alors compléter le paiement effectué ou demander un crédit à reporter sur la déclaration suivante.
  • Inclure une correction dans la déclaration effectuée pour la période suivante (si la différence est inférieure à 4 000 euros) ou remplir une déclaration complémentaire (au-delà de 4 000 euros). 

Combien de temps faut-il garder les déclarations de TVA ?

La durée de conservation imposée pour les documents relatifs à la TVA est de 6 ans. Ce délai est étendu à 10 ans en cas d’activité occulte (fraude fiscale, travail dissimulé ou autre). En revanche, les pièces comptables permettant de justifier la taxe déductible doivent être conservées pendant 10 ans à partir de la clôture de l’exercice.

Sources :

Imposition de la TVA en France
Différents régimes de TVA
Déclarer et payer la TVA
Dates d’exigibilité
Transmettre les déclarations fiscales professionnelles
Code général des impôts, art. 287

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