L’obtention de la carte professionnelle de taxi nécessite d’avoir un permis B depuis au moins 3 ans, un casier judiciaire vierge (bulletin n°2), un avis médical et une preuve d’admission à l’examen de taxi. Il faut aussi être diplômé comme secouriste de niveau 1 minimum.
L’examen de taxi comprend une épreuve théorique ainsi qu’un test de conduite. Il est organisé par les chambres des métiers et de l’artisanat, et une formation préalable (facultative) est fortement recommandée.
En tant que chauffeur de taxi, vous pouvez exercer comme artisan (indépendant avec votre propre licence), locataire de licence (location auprès d’une entreprise) ou salarié d’une société de transport.
L’obtention d’une autorisation de stationnement (ou « licence de taxi ») est indispensable pour les indépendants. Elle peut être délivrée gratuitement par la mairie, achetée auprès d’un titulaire de la licence ou louée via une entreprise spécialisée.
Le cadre réglementaire spécifique du métier de taxi englobe la conformité du véhicule et de ses équipements (signalétique adaptée, taximètre et terminal de paiement), la souscription d’une assurance professionnelle, ainsi que l’application et l’affichage des tarifs réglementés.
Le chauffeur doit aussi s’inscrire sur le registre national (le.taxi) et utiliser une application de réservation agréée.
La signature d’une convention avec l’Assurance maladie permet d’effectuer le transport de personnes malades ou médicalisées.
Vous envisagez de vous lancer dans le transport de personnes ? Vous connaissez parfaitement votre secteur géographique et pouvez amener vos passagers d’un point A à un point B dans les meilleurs délais ? Le métier de taxi vous ouvre ses portes. Malgré l’essor des indépendants de la route, et notamment des voitures de transport avec chauffeur, le marché des taxis reste très dynamique : entre 2018 et 2023, le nombre d’entreprises dédiées a progressé de 12 %, avec une demande fortement concentrée dans les zones métropolitaines et touristiques. Mais avant de démarrer le moteur, il est important de connaître les conditions d’accès au métier et de suivre des étapes clés. Alors, comment devenir taxi ? C’est ce que Keobiz vous propose de découvrir.
Chauffeur de taxi vs chauffeur VTC : quelles différences ?
Avant toute chose, il nous semble important d’éclaircir un point essentiel : ce qui distingue un taxi d’une voiture de transport avec chauffeur, ce dernier statut étant à la mode. En substance, voici ce qu’il faut savoir pour faire le choix entre taxi et chauffeur VTC :
- L’accès au métier de chauffeur nécessite, dans les deux cas, de remplir les mêmes conditions relatives au conducteur : disposer d’un permis de catégorie B depuis au moins 3 ans (ou 2 ans en cas de conduite accompagnée), avoir un casier judiciaire vierge (bulletin n°2) et une attestation d’aptitude physique délivrée par un médecin agréé.
- Les deux chauffeurs doivent obtenir une carte professionnelle délivrée par la préfecture (appelée licence VTC pour le chauffeur de VTC), après un passage facultatif par un centre de formation. Il est possible de tenter cet examen directement et ainsi devenir chauffeur sans formation. Notez que le prix de la carte de chauffeur VTC et que celui de l’autorisation de taxi sont identiques.
- Le taxi doit appliquer un barème de tarif réglementé, tandis que le conducteur privé peut fixer librement le prix de la course.
- Chaque profession de chauffeur doit respecter une réglementation distincte. Le taxi peut circuler ou stationner sur les voies réservées et se faire héler par les clients depuis la rue : il a le monopole de la maraude lors de ses missions. À l’inverse, le conducteur privé est soumis aux mêmes règles de circulation que les autres usagers de la route, et chaque course doit être réservée à l’avance. Il doit retourner à sa base après chaque prestation ou stationner hors de la chaussée, sauf en cas de réservation (donc s’il attend un passager). En revanche, il peut devenir chauffeur Uber et donc travailler pour le compte d’une plateforme de mise en relation entre chauffeurs et clients.
- Le taxi peut exercer ses missions comme chauffeur indépendant en auto-entrepreneur, comme artisan ou comme salarié, tandis que le conducteur privé doit avoir sa propre entreprise dans tous les cas (EI ou EURL, par exemple). En ce sens, il doit rédiger un business plan de chauffeur VTC et choisir le statut juridique adapté.
Quelles conditions remplir pour devenir taxi ?
Le métier de taxi est très réglementé. Par conséquent, la personne qui souhaite exercer cette profession doit remplir un certain nombre de conditions préalables :
- Avoir le permis de conduire de catégorie B depuis un minimum de 3 ans (ou seulement 2 ans en cas de conduite accompagnée). Ce permis doit être européen ou reconnu en France.
- Avoir un casier vierge sur le bulletin n°2 (pas de condamnation pénale).
- Avoir passé un contrôle médical ayant donné lieu à un avis positif du médecin pour l’exercice de ce métier, sous la forme d’un certificat de capacité. Seul un médecin agréé peut fournir ce document. Pour en savoir plus sur le déroulement du contrôle et sur les praticiens agréés, nous vous invitons à consulter la page dédiée sur service-public.fr.
Si vous remplissez les conditions listées ci-dessus, vous pouvez demander votre carte professionnelle de chauffeur délivrée par l’autorité administrative (en l’occurrence : la préfecture de votre département). Nous y reviendrons un peu plus bas, car il s’agit d’une étape clé pour devenir chauffeur de taxi.
Ajoutons à cela l’importance des qualités personnelles du candidat à la profession de chauffeur. Pour exercer ce métier, vous devez :
- Faire preuve de courtoisie et d’amabilité en toutes circonstances.
- Être présentable sur le plan physique et vestimentaire : un chauffeur doit toujours être irréprochable.
- Faire preuve de calme et de sérénité, peu importe la situation dans laquelle vous vous trouvez (embouteillages, travaux, clients désagréables et autres aléas du métier).
- Aimer conduire, quelles que soient les circonstances et les conditions climatiques.
- Être en bonne condition physique pour pouvoir travailler de longues heures en position assise.
- Être prudent et rigoureux, à la fois pour prêter attention au Code de la route et pour garantir aux passagers un trajet sécurisant.
- Être disponible pour répondre à la demande, ce qui nécessite souvent de décaler ses horaires afin de travailler tôt le matin ou tard le soir, le week-end et les jours fériés.
- Maîtriser plusieurs langues, la majorité des usagers étant des touristes. Un minimum d’anglais est donc indispensable.
Comment devenir taxi ? Les grandes étapes à suivre pour exercer la profession
Voyons maintenant quelles sont les principales étapes à suivre pour devenir chauffeur de taxi.
L’élaboration d’un business plan
Le business plan est surtout essentiel si vous envisagez de créer votre propre entreprise de transport ou d’exercer comme chauffeur indépendant (en micro-entreprise, par exemple). Le cas échéant, ce document vous permet de présenter votre projet dans le détail afin de convaincre les banques et les investisseurs de vous faire confiance. En effet, compte tenu du coût de la licence de taxi (voir plus bas), il peut s’avérer indispensable de trouver une source de financement.
Un bon business plan comporte au moins 5 parties :
- Un pitch de présentation.
- Une synthèse de l’étude de marché (qui évalue le besoin dans le secteur ciblé).
- La présentation du service.
- Le business model choisi (ce qui revient à établir une stratégie commerciale).
- Un prévisionnel financier (sous la forme d’une succession de tableaux).
En tant que futur chauffeur de taxi (et entrepreneur), vous pouvez bénéficier de dispositifs d’accompagnement. Pour ce faire, rapprochez-vous de votre chambre de commerce et d’industrie locale : chaque CCI propose une formation de 3 à 5 jours pour accompagner un projet entrepreneurial et assurer sa réussite.
La demande de carte professionnelle de conducteur
Pour devenir chauffeur de taxi, vous devez obligatoirement avoir obtenu une carte de conducteur délivrée par la préfecture du département. La demande se fait en ligne sur le site demarches-simplifiées.fr et doit être accompagnée des documents suivants :
- Une copie (recto verso) du permis de conduire et de la pièce d’identité en cours de validité.
- Un justificatif de domicile.
- Une preuve d’admission à l’examen de taxi.
- Un avis médical établi par un médecin agréé (formulaire 14880*02) depuis moins de 2 ans.
- Une copie de la preuve de formation PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1) : il faut être diplômé depuis moins de 2 ans.
- Des photographies d’identité.
Notez que cette demande est payante : ce document coûte environ 60 euros.
La carte est délivrée par la préfecture dans un délai de 3 mois après la demande, et doit être apposée de façon visible sur la voiture (idéalement sur le pare-brise). Elle a une validité de 5 ans et doit être restituée si le conducteur cesse son activité.
L’examen de taxi
L’admission à l’examen de taxi (ou « examen du certificat de capacité professionnelle de chauffeur de taxi », CCPCT) est une condition préalable pour demander une carte professionnelle. L’inscription se fait sur le site web de la chambre des métiers et de l’artisanat de votre région d’exercice et coûte 200 euros. Cet examen se déroule en deux parties :
- Un test de connaissances portant sur les sujets suivants : gestion d’entreprise et comptabilité, cadre réglementaire de l’activité de taxi, réglementation juridique relative aux infractions sexistes et/ou sexuelles et aux discriminations, règles de sécurité routière, maîtrise du français et de l’anglais.
- Un test pratique sous la forme d’un parcours de conduite de 20 minutes, avec le candidat au volant. Le trajet doit être préparé, sécurisé et effectué aux côtés d’un examinateur qui s’assure de votre maîtrise du territoire parcouru, de votre capacité à accueillir des clients, et de votre connaissance des règles de facturation et d’utilisation d’un terminal de paiement électronique.
Aucun délai n’est imposé entre l’admission à l’examen et le dépôt d’une demande de carte. Néanmoins, si ce délai dépasse 5 ans, vous devez justifier d’une formation continue de moins de 5 ans.
Notez qu’une formation à l’examen n’est pas obligatoire, mais qu’elle est fortement recommandée pour avoir une meilleure chance de le réussir. Cette formation de taxi peut durer entre 50 et 300 heures en fonction des organismes qui la prodiguent. Elle vous prépare aux épreuves théorique et pratique. Son coût varie entre 400 et 3 000 euros, selon le centre de formation et le nombre d’heures.
Pour financer votre formation à l’examen de taxi (« examen du certificat de capacité professionnelle de chauffeur de taxi »), vous pouvez utiliser les droits acquis sur votre CPF ou obtenir des aides de France Travail.
L’exercice de l’activité dans un autre département
Vous avez la possibilité de passer l’examen dans un département spécifique, mais d’exercer votre profession de taxi dans un autre : on parle de « mobilité interdépartementale ». Toutefois, ce droit est conditionné par l’obligation d’effectuer un stage de formation continue de 14 heures (35 heures à Paris). Ce stage est indispensable pour acquérir des connaissances sur le cadre réglementaire local et les composantes géographiques, culturelles et touristiques du nouveau territoire.
Le nombre de départements dans lesquels vous avez le droit d’exercer en mobilité à l’issue de votre stage de formation est limité à 4.
La formation aux premiers secours
Autre condition à remplir pour obtenir la carte professionnelle : avoir suivi une formation de prévention et de secours civiques de niveau 1, moins de 2 ans avant le dépôt de la demande. La liste des associations agréées pour délivrer cette formation est accessible sur cette page.
Cette formation vous enseigne les gestes de premiers secours afin de savoir réagir efficacement en cas d’accident (arrêt cardiaque, perte de connaissance, étouffement, malaise ou traumatisme).
Le choix du statut pour exercer
En pratique, vous avez le choix entre 3 statuts différents pour exercer comme chauffeur de taxi.
- Le statut d’artisan. Vous exercez comme indépendant. Pour ce faire, vous devez être propriétaire de votre licence de taxi (que vous l’ayez achetée ou obtenue à titre gratuit) et choisir un statut juridique. Vous êtes également propriétaire et responsable de votre véhicule (entretien et assurance). En contrepartie, vous percevez l’intégralité de vos recettes, que vous devez déclarer à l’administration fiscale : elles sont soumises à l’impôt sur le revenu.
- Le statut de locataire de licence. Vous louez une licence auprès d’une entreprise spécialisée pour un loyer mensuel qui varie (à titre d’exemple : environ 3 500 euros par mois à Paris). Ce faisant, vous signez un contrat de location-gérance pour un minimum d’1 an. Vous êtes entrepreneur indépendant (avec un statut juridique adapté), mais l’entretien de la voiture revient à l’entreprise de location. Vous percevez la totalité des recettes.
En tant qu’artisan ou locataire de licence, vous pouvez exercer seul(e) en micro-entreprise, en EURL ou en SASU par exemple, ou choisir de créer une société de transport avec des associés (SARL ou SAS). Les démarches de création sont à effectuer en ligne sur le guichet des formalités des entreprises.
- Le statut de salarié. Vous êtes employé(e) par une entreprise et lié(e) par un contrat avec votre employeur. En tant que taxi salarié, vous percevez un salaire fixe ainsi qu’un pourcentage du chiffre d’affaires réalisé chaque mois. Vous bénéficiez aussi de tous les avantages du statut de salarié, notamment une protection sociale optimale et la sécurité relative de l’emploi.
L’obtention d’une autorisation de stationnement
L’autorisation de stationnement (ADS) est le nom officiel de la fameuse « licence de taxi », indispensable pour exercer comme chauffeur indépendant (mais pas comme salarié). Dans le langage familier, on parle aussi de « plaque ».
Il existe 3 manières de l’obtenir :
- Vous en faites la demande gratuitement auprès de votre mairie. À cette occasion, vous vous inscrivez sur une liste d’attente – une démarche à renouveler tous les ans. Problème : dans les grandes villes, le délai d’attente peut s’étendre sur plusieurs années, la priorité étant donnée aux taxis salariés ou locataires d’une licence qui sont en activité depuis au moins 2 ans. (Notez qu’à Paris, la demande doit être faite auprès de la Préfecture de Police.)
Depuis le 1er octobre 2014, les licences gratuites sont valables 5 ans et renouvelables.
- Vous achetez votre licence à un autre taxi. Fixé par le vendeur, le prix oscille entre 30 000 et 300 000 euros (par exemple : 190 000 euros à Paris et 250 000 euros à Nice). Notez qu’il n’est pas possible d’acheter une licence obtenue gratuitement par un artisan après le 1er octobre 2014. Si elle a été obtenue avant cette date, le vendeur doit avoir 15 années d’activité continue au compteur.
La revente d’une licence achetée n’est possible qu’après 5 ans d’activité continue.
- Vous louez votre licence auprès d’une entreprise spécialisée, comme expliqué plus haut. Vous versez un loyer mensuel et percevez la totalité de vos recettes, mais sans être jamais propriétaire de la licence.
La signature d’une convention avec la CPAM pour devenir taxi ambulancier
En tant que chauffeur de taxi, vous avez la possibilité d’être conventionné par l’Assurance maladie pour effectuer le transport de personnes malades ou médicalisées. Cela vous permet d’exercer comme taxi ambulancier.
En application de la convention-cadre nationale, vous devez signer une convention en utilisant le modèle type défini dans l’annexe de la décision du 13 février 2025. Ce document fixe les modalités de transport et les tarifs. Sa durée de validité est de 5 ans.
Dès lors que vous transportez des personnes malades en tant que taxi ambulancier, vous êtes dans l’obligation de proposer un transport partagé avec une ou plusieurs autres personnes, à condition que l’état de santé de chaque patient soit compatible (selon l’ordonnance du médecin).
Quel est le cadre réglementaire à respecter ?
Le métier de chauffeur de taxi étant réglementé, le cadre légal à respecter est assez conséquent. Nous vous proposons d’explorer les principales exigences auxquelles vous devez répondre en tant que professionnel.
Les conditions liées au véhicule
Le véhicule utilisé doit remplir un certain nombre de conditions :
- Disposer d’au maximum 9 places assises (chauffeur compris).
- Avoir un dispositif extérieur lumineux où figurent la mention « taxi » ainsi que le nom de la commune où vous exercez, qui s’illumine en vert lorsque le véhicule est libre et en rouge lorsqu’il est réservé ou chargé.
- Afficher une plaque indiquant le numéro de la licence et le département d’exercice (ou les départements).
- Posséder un taximètre (le fameux « compteur ») mesurant le temps du trajet et les kilomètres parcourus, ainsi qu’une imprimante reliée à cet appareil pour établir une note de course.
- Avoir un terminal de paiement électronique.
- Disposer d’un smartphone connecté à Internet avec une application de réservation en ligne.
Les obligations d’assurance
Vous êtes dans l’obligation de souscrire une assurance qui couvre votre responsabilité civile professionnelle, à savoir : les dommages matériels, immatériels et corporels que vous pourriez causer à des tiers (dont les passagers) dans l’exercice de votre métier. À cela, il faut ajouter un contrat d’assurance « automobile » couvrant le transport de personnes effectué à titre onéreux.
La tarification des courses
Les tarifs des courses effectuées par les taxis sont réglementés et fixés chaque année par arrêté préfectoral. Ils comprennent :
- La prise en charge du ou des passagers.
- Le coût au kilomètre.
- Le coût à l’heure.
- Les éventuels suppléments et majorations.
Pour les courses vers certains aéroports, le montant à payer est fixe.
L’obligation d’information
L’obligation d’information au consommateur concerne :
- Les tarifs des courses, ceux-ci devant être indiqués sur une affiche à l’intérieur du véhicule et sur le taximètre. Par ailleurs, tout trajet d’un montant supérieur à 25 euros TTC doit faire l’objet d’une note éditée par le chauffeur (en dessous de ce seuil, cela n’est obligatoire que sur demande du client).
- La quantité de gaz à effet de serre émis durant le trajet.
Le droit à un véhicule de remplacement
Si vous vous trouvez immobilisé(e) pour n’importe quelle raison (panne mécanique, vol du véhicule ou de l’un de ses équipements obligatoires), vous êtes en droit de le remplacer de manière temporaire. Ce véhicule de remplacement, appelé « taxi relais », est soumis à un cadre réglementaire spécifique, applicable depuis le 1er février 2024.
La mention « taxi relais » ou « relais » doit être affichée de manière visible sur le véhicule de remplacement, aux côtés du numéro d’ordre du répertoire des taxis relais.
La maraude électronique
La maraude électronique, c’est-à-dire le fait de prendre des réservations en ligne, est imposée à la profession depuis décembre 2021. En pratique, vous devez vous connecter au registre de disponibilité des taxis (le.taxi) et choisir une application de réservation agréée. Par exemple : myCloudTaxi, Course de rue ou Mob1Taxi. Ces applications fonctionnent de la même manière que les plateformes de mise en relation avec des clients, comme Uber.
Le contrôle technique
Le contrôle technique du véhicule est obligatoire durant la toute première année d’activité, puis une fois par an. Sa réalisation est à votre initiative, et votre voiture doit être en règle en cas de vérification.
L’obligation de formation continue
Tout conducteur de taxi doit suivre une formation continue tous les 5 ans. Propre à la profession, cette formation est prodiguée par un centre agréé, puis sanctionnée par la délivrance d’un document officiel. D’une durée de 14 heures, cette formation vous permet de vous mettre à jour sur les nouveautés réglementaires et technologiques.
FAQ :
Quels sont les avantages d’être taxi salarié ?
Pour un chauffeur de taxi, le salariat présente plusieurs avantages : sécurité (relative) de l’emploi, salaire fixe perçu chaque mois et protection sociale optimale. À cela, il faut ajouter l’absence de responsabilités administratives et financières en lien avec la gestion d’une entreprise. Cette tranquillité d’esprit permet au professionnel de se focaliser sur ce qu’il sait faire de mieux : conduire ses clients. En contrepartie, les gains sont limités et les perspectives d’évolution assez réduites.
Quelles sont les étapes pour ouvrir une entreprise de taxi ?
Ouvrir une entreprise de taxi en France suppose de suivre les mêmes étapes que pour devenir chauffeur indépendant ou salarié, à savoir : obtenir une carte professionnelle (délivrée par la préfecture) et une autorisation de stationnement, acquérir un véhicule adapté et respecter le cadre réglementaire. La seule différence réside dans la forme juridique choisie, celle-ci devant être adaptée au développement d’une activité commerciale avec plusieurs employés, voire avec des associés.
Quel est le salaire moyen d’un chauffeur de taxi en 2025 ?
Selon les grilles salariales officielles de la convention collective nationale des taxis, le salaire moyen d’un chauffeur titulaire de la carte professionnelle s’élève à 1 801,83 euros bruts mensuels (pour 151,67 heures de travail) dans le cas d’un conducteur débutant, soit un taux horaire de 11,88 euros. Le salaire moyen est de 1 817 euros bruts mensuels pour un conducteur avec 3 années d’expérience, et de 1 832,17 euros avec 5 années d’expérience et/ou des capacités professionnelles spécifiques.
Quel budget prévoir pour devenir taxi ?
Le budget nécessaire pour devenir chauffeur de taxi varie en fonction du coût de la voiture, de la formation, des frais d’exploitation, et surtout du prix de la licence. Les dépenses à prévoir englobent l’inscription à l’examen (200 euros), la formation facultative (entre 400 et 3 000 euros), la demande de carte professionnelle (environ 60 euros), les assurances obligatoires, l’achat de la voiture et des équipements, ainsi que les frais d’entretien courants. Quant à la licence, son prix varie entre 30 000 et 300 000 euros selon les communes (sauf à opter pour la location, qui elle-même donne lieu au versement d’un loyer mensuel).