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KEOBIZ | Le Mag | Exercer un métier | Comment devenir rentier : étapes, erreurs et meilleurs investissements
Exercer un métier

Comment devenir rentier : étapes, erreurs et meilleurs investissements

Sommaire :

1.Qu’est-ce qu’être rentier ?
2.Les meilleures stratégies d’investissement actuelles pour devenir rentier
3.Les erreurs à éviter dans le “métier” de rentier
4.Comment devenir rentier : les étapes clés
5.Comment devenir rentier : exemples de réussite
6.FAQ :
En résumé :
  • Être rentier, c’est  , soit pour partir en retraite avant l’heure, soit pour s’offrir un complément de revenu appréciable.

  • Un rentier est avant tout un investisseur qui place son argent dans des investissements rentables.

  • Parmi les meilleures stratégies de placement, les SCPI offrent un rendement moyen de 6 %, alors qu’un investissement en Bourse peut générer jusqu’à 10 % de rendement annuel.

  • Devenir rentier, c’est aussi connaître les pièges à éviter. Vous devez notamment commencer à épargner le plus tôt possible, réduire vos dépenses et diversifier vos placements.

  • Plusieurs étapes sont à suivre pour vivre de ses revenus passifs : évaluation du capital de départ, estimation de son horizon de placement, définition de ses objectifs financiers et respect de la règle des 4 %.

Vous rêvez de devenir rentier pour atteindre l’indépendance financière et vivre de vos revenus passifs ? Si pour beaucoup, être rentier est un rêve inaccessible, il est loin d’être impossible. Que vous misiez sur l’acquisition de biens immobiliers, un investissement locatif ou des placements en assurance-vie, les leviers sont nombreux pour bâtir un patrimoine solide. Mais la liberté financière ne s’atteint pas en un claquement de doigts. Comme pour tous les investisseurs, il vous faut un bon apport, des connaissances en fiscalité et une vision claire de la rentabilité de vos placements. Keobiz vous explique comment devenir rentier, que vous souhaitiez exploiter le métier de rentier à temps plein ou simplement générer une rente complémentaire. Découvrez des stratégies éprouvées, les erreurs à éviter, les étapes clés, ainsi que des exemples concrets de réussite.

Qu’est-ce qu’être rentier ?

Être rentier, c’est percevoir des revenus réguliers issus de ses investissements sans avoir à travailler activement. Ces revenus passifs peuvent permettre de prendre une retraite anticipée, de générer un revenu complémentaire ou de faire fructifier votre capital pour réaliser de nouveaux placements.

Contrairement à une idée reçue, être rentier n’est ni une question de chance ni réservé aux millionnaires. Il s’agit davantage de méthode, de stratégie et de rigueur. Certains investisseurs parlent même de métier de rentier, tant la démarche demande une vraie organisation.

Plusieurs profils de rentiers existent aujourd’hui :

  • Le rentier immobilier : il tire ses revenus de l’immobilier locatif (appartements, maisons, SCPI, LMNP).
  • Le rentier boursier : il investit en actions, dividendes, ETF ou obligations.
  • Le rentier mixte : il diversifie ses sources de revenus (immobilier, Bourse, assurance-vie, cryptomonnaie, etc.).

Les meilleures stratégies d’investissement actuelles pour devenir rentier

Si vous débutez dans le domaine, voici quatre stratégies rentables à court, moyen ou long terme qui vous permettront de générer une rente durable.

Les SCPI : un placement performant pour être rentier immobilier rapidement

Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) permettent d’investir dans l’immobilier sans gérer soi-même un bien. Les SCPI font partie des investissements les plus performants avec un taux de distribution annuel moyen d’environ 6 % (voire jusqu’à 10 %) et un TRI (taux de rendement interne) compris entre 5 et 6,5 % sur 10 ans en moyenne.

En échange d’un ticket d’entrée accessible (souvent autour de 250 €), vous percevez une part des loyers générés. Ces dividendes sont versés chaque mois ou chaque trimestre. Vous bénéficiez ainsi de revenus locatifs réguliers, tout en profitant d’une fiscalité avantageuse. De plus, si vous investissez dans les SCPI européennes, vous profitez de l’exonération des prélèvements sociaux français de 17,2 %.

C’est une solution idéale pour un investisseur immobilier qui cherche un bon rendement locatif sans les contraintes de gestion. Chaque SCPI est en effet dirigée par une société de gestion qui prend tout en charge : achat des biens immobiliers (bureaux, commerces, entrepôts, etc.), versement des loyers, gestion des impayés…

Devenir rentier immobilier grâce à l’investissement locatif

L’investissement immobilier locatif consiste à faire l’acquisition d’un bien (résidence, appartement, etc.) pour le louer. Ce type de placement peut s’avérer rentable si vous n’avez pas besoin de faire d’emprunt. Dans le cas contraire, il faudra attendre la fin du remboursement du prêt immobilier pour que l’opération devienne intéressante.

Vous devez également avoir une fine connaissance du marché pour trouver la perle rare. Si vous avez des revenus importants ou un capital de départ conséquent, l’idéal est d’investir dans plusieurs biens immobiliers et ainsi générer une rente confortable.

Côté fiscalité, vous pouvez choisir entre deux régimes d’imposition :

  • Le micro foncier qui vous permet de profiter d’un abattement forfaitaire de 30 %.
  • Le régime réel, obligatoire si vos revenus fonciers dépassent le cap des 15 000 euros annuels : déduction des charges (travaux, intérêts du prêt, etc.) et déficit foncier plafonné à 10 700 euros.

La location meublée non professionnelle : une alternative à la location nue

L’investissement locatif via une location meublée non professionnelle (LMNP) est une alternative avantageuse. En louant un bien déjà équipé (mobilier, électroménager, etc.), vous pouvez fixer des loyers plus élevés. D’autant plus que la demande de biens meublés est souvent plus forte, notamment dans les zones étudiantes et touristiques. En passant par un organisme tel que Airbnb, vous limitez également les risques de vacance locative.

Autre avantage de la location LMNP : en achetant un ou plusieurs lots dans une résidence de services (EHPAD, résidence étudiante, etc.), vous signez un bail commercial avec un gestionnaire professionnel. C’est ce dernier qui se charge alors de la gestion du bien et vous êtes assuré du versement des loyers pendant toute la durée du bail de 9 ans.

Au niveau fiscal, les revenus issus d’un investissement immobilier en LMNP sont considérés comme des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). L’abattement forfaitaire est alors de 50 % au lieu des 30 % en location vide (sous conditions).

Service Keobiz :

Vous souhaitez vous lancer dans l’investissement locatif à plusieurs, via une SCI (société civile immobilière) ou à travers une SCP (société civile de portefeuille) ? Ces deux structures juridiques possèdent chacune leurs particularités, avantages et inconvénients. Impôt sur la fortune immobilière (IFI) et SCI, prêt immobilier en SCI, gestion des biens immobiliers en SCP, prix de l’assurance pour l’emprunt, optimisation du patrimoine immobilier, etc., quelles que soient vos interrogations, les experts-comptables Keobiz répondent à toutes vos questions et vous accompagnent dans la réussite de votre projet immobilier !

Les placements boursiers : un investissement plus risqué, mais très rentable

Investir en Bourse est l’une des stratégies les plus puissantes pour générer des revenus passifs sur le long terme. Mais attention : ce levier peut se révéler très risqué. Vous devez garder à l’esprit que la Bourse est très volatile et que vos actions peuvent chuter du jour au lendemain.

Pour éviter de perdre votre capital, pensez à diversifier votre portefeuille en mixant entre actions, obligations et ETF (ou fonds indiciel). N’investissez jamais au-delà de ce que vous pouvez perdre et soyez patient en cas de crise. Ne vendez pas vos actifs à la moindre baisse.

Vos placements boursiers peuvent se faire via un compte-titres ordinaire (CTO) ou un plan d’épargne en actions (PEA). Ces produits vous permettent de percevoir des dividendes réguliers. Lorsque le marché est favorable, les rendements peuvent atteindre 6 à 10 % par an, voire davantage dans certains cas.

En termes d’avantage fiscal, le PEA est plus intéressant que le CTO. Les revenus générés au-delà des 5 ans du plan d’épargne sont exonérés d’impôt sur le revenu. Seuls les prélèvements sociaux de 17,2 % sont à régler.

L’assurance-vie : un placement populaire et flexible

Dernière stratégie pour devenir rentier : les assurances-vie. Pilier de l’épargne des Français, c’est le placement idéal pour se constituer une rente facilement. Son succès repose sur trois atouts majeurs :

  • Flexibilité : vous choisissez le montant de vos versements et pouvez effectuer des retraits à loisir.
  • Diversification du patrimoine : vous accédez à une large palette d’investissements (fonds en euros, unités de compte, obligations, actions, immobilier, etc.) au sein d’un seul contrat.
  • Avantage fiscal : après 8 ans de détention, les gains profitent d’une fiscalité allégée (impôt sur le revenu à 7,5 %), avec un abattement annuel sur les plus-values de 4 600 € par personne. De plus, un contrat d’assurance-vie soumis au barème progressif de l’impôt bénéficie de la CSG déductible à hauteur de 6,8 %.

Les erreurs à éviter dans le “métier” de rentier

Devenir rentier immobilier ou boursier ne consiste pas uniquement à choisir les bons placements. Pour atteindre la liberté financière, certains pièges sont à connaître.

Ne pas épargner suffisamment tôt

Nous l’avons évoqué : être rentier peut être un rêve accessible à tous, même avec un SMIC ! Le secret de la réussite de votre projet, c’est l’anticipation. Plus vous commencez tôt à vous constituer un capital de départ, plus votre capacité de placement augmente.

Ne pas réduire son train de vie

C’est une règle de base souvent négligée : pour devenir rentier, il faut d’abord apprendre à limiter ses dépenses, voire même à vivre en dessous de ses moyens. Plus vous dépensez, moins vous épargnez. Et moins vous épargnez, moins vous investissez.

Investir tout son argent sur un seul placement

La diversification est une règle d’or pour tout investisseur. Miser uniquement sur l’immobilier, la Bourse ou les cryptomonnaies vous expose à des risques importants en cas de retournement de marché. Un bon rentier répartit son capital entre différents types d’actifs : immobilier locatif, SCPI, assurance-vie, ETF, etc.

Ne pas utiliser les différents dispositifs fiscaux pour réduire sa charge fiscale

En France, l’imposition sur les revenus passifs peut peser lourd… sauf si vous connaissez les bons leviers pour l’alléger. Régime LMNP, loi Pinel, loi Malraux, loi Censi-Bouvard, etc., de nombreux dispositifs fiscaux permettent de réduire la charge fiscale, notamment sur l’investissement immobilier. Il serait dommage de s’en priver !

Liquider ses actifs trop tôt

Une autre erreur fréquente est de vouloir profiter de ses revenus dès que les premiers gains apparaissent. Cela peut sembler tentant, surtout après plusieurs années d’efforts. Mais en agissant trop tôt, vous risquez de perdre de l’argent

Comment devenir rentier : les étapes clés

Maintenant que vous connaissez les erreurs à éviter et les meilleures stratégies de placement, voici les étapes à suivre pour vous construire une rente solide et durable.

Évaluer son capital de départ et sa capacité d’épargne

La première étape pour être rentier consiste à définir précisément votre capital de départ, c’est-à-dire la somme que vous pouvez investir. Déterminez ensuite votre capacité d’épargne mensuelle, à savoir : combien pouvez-vous mettre de côté régulièrement sans mettre en péril votre quotidien ?

Déterminer son horizon de placement

L’horizon de placement correspond à la durée d’investissement prévue avant de liquider vos parts pour profiter de vos rentes. Il vous aide à choisir les bons produits. On distingue trois horizons :

  • À court terme (moins de 5 ans) : parfait pour les placements à faible risque comme les livrets d’épargne, les fonds euros ou certaines SCPI à capital garanti.
  • À moyen terme (entre 5 et 10 ans) : idéal pour mixer prudence et performances avec de l’immobilier locatif ou un produit boursier.
  • À long terme (au-delà de 10 ans) : conseillé pour des investissements tels que les actions à dividendes ou des biens immobiliers à fort rendement locatif.

Fixer ses objectifs financiers à long terme

Vous devez absolument vous fixer un plan d’investissement concret, avec un objectif à long terme clairement défini. Beaucoup de futurs rentiers avancent sans but précis, espérant simplement “gagner plus” ou “arrêter de travailler tôt”. Pourtant, seul un objectif clair, mesurable et daté permet de rester motivé et d’adapter sa stratégie pour atteindre l’indépendance financière espérée.

Suivre la règle des 4 %

La règle des 4 % est un outil très efficace pour estimer le capital nécessaire à votre indépendance financière. Elle repose sur un principe simple : vous pouvez retirer chaque année 4 % de votre portefeuille d’investissement sans en épuiser le capital sur le long terme.

Concrètement, si vous souhaitez une rente annuelle de 12 000 € (soit 1 000 €/mois), il vous faudra un capital d’environ 300 000 €. Si vous visez 2 000 € par mois, vous devrez accumuler environ 600 000 €. Cette règle n’est pas une garantie absolue et doit être adaptée en fonction du contexte économique et personnel, mais elle donne un repère clair pour construire votre stratégie.

Comment devenir rentier : exemples de réussite

De nombreux Français ont déjà franchi le cap et vivent aujourd’hui de leurs revenus passifs. Certains ont commencé avec peu, d’autres ont investi des sommes plus importantes dès le départ. Voici deux exemples fictifs, mais parfaitement réalistes de parcours réussis.

Julie, 35 ans, rentière en 7 ans grâce à l’immobilier et aux SCPI

Julie a commencé à investir à 28 ans, avec une épargne de 10 000 € et un salaire moyen. Plutôt que de placer son argent sur un livret A, elle décide d’acheter un studio en location meublée (LMNP) à Bordeaux. Le montant des loyers perçus couvrent rapidement largement les charges et la mensualité du prêt.

Forte de cette première réussite, elle enchaîne avec deux parts de SCPI, puis un second appartement en région. Elle réinvestit systématiquement ses loyers et optimise son imposition grâce au régime réel.
Aujourd’hui, Julie perçoit près de 1 800 € net par mois de revenus locatifs.

Nadia et Karim, rentiers partiels grâce à la Bourse et à l’assurance-vie

Nadia et Karim, enseignants, ont commencé par épargner 500 € par mois à deux, sans objectif précis au départ. En découvrant les ETF et les assurances-vie, ils décident d’investir.

Ils ouvrent chacun une assurance-vie multisupport, investissent sur des ETF mondiaux à long terme, et placent une partie sur des SCPI européennes. En 10 ans, leur portefeuille atteint 250 000 €, générant une rente mensuelle de 800 €.

Vous savez désormais comment devenir rentier immobilier, boursier ou mixte. Avec de la méthode, de la discipline et une stratégie d’investissement bien pensée, il est tout à fait possible d’atteindre l’indépendance financière. Et si vous avez besoin d’un accompagnement sur mesure, les experts-comptables Keobiz sont à vos côtés pour structurer vos investissements, optimiser votre fiscalité et choisir le statut le plus adapté à votre situation.

FAQ :

Combien faut-il investir pour devenir rentier ?

Tout dépend de vos objectifs mensuels. Pour générer une rente de 1 000 € net par mois, en suivant la règle des 4 %, il faut viser un capital d’environ 300 000 €. Pour 2 000 € par mois, comptez environ 600 000 €.

Quel placement est le plus rentable rapidement ?

Si vous visez une rentabilité à court terme, optez pour une SCPI européenne ou la location meublée non professionnelle (LMNP). Si vous n’êtes pas pressé, les placements en Bourse restent toutefois les plus rentables avec une rentabilité moyenne de 8,5 % par an, mais ils sont aussi les plus risqués.

Quel est le salaire moyen d'un rentier ?

Le “métier” de rentier n’existant pas vraiment, on ne peut pas parler de salaire, mais de revenus passifs. Là encore, tout dépend de votre investissement. Un investisseur immobilier par exemple peut percevoir entre 500 à 1 000 € par mois, alors que d’autres gagnent plus de 3 000 € et vivent entièrement de leur patrimoine.

Sources :

L’assurance-vie et le PEA
Les revenus mobiliers

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