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Commerces alimentaires

Comment ouvrir un commerce alimentaire en 2025 ?

Sommaire :

1.Qu’est-ce qu’un commerce alimentaire ?
2.Qui peut ouvrir un commerce alimentaire ?
3.Quelle est la réglementation en vigueur pour ouvrir un commerce alimentaire ?
4.Comment choisir entre un commerce franchisé alimentaire ou indépendant ?
5.Quelles sont les étapes à réaliser avant d’ouvrir un commerce alimentaire ?
6.Quelles formalités réaliser pour ouvrir un commerce alimentaire ?
7.Quel statut juridique choisir pour un commerce alimentaire ?
8.Quel budget pour ouvrir un commerce alimentaire ?
9.FAQ :
En résumé :
  • Les commerces alimentaires incluent de nombreuses catégories de magasins, allant de la supérette à l’hypermarché en passant par la boulangerie ou l’épicerie fine.

  • Aucun diplôme n’est requis pour ouvrir un commerce alimentaire. Cependant, au moins un membre du personnel doit suivre une formation en hygiène alimentaire.

  • Un commerce alimentaire doit respecter de nombreuses normes d’hygiène, de sécurité ou d’affichage.

  • Avant l’ouverture d’un commerce, plusieurs formalités sont à réaliser comme la déclaration auprès de la DDPP ou encore l’obtention d’une licence spécifique pour vendre de l’alcool.

  • Un commerce alimentaire nécessite un budget conséquent, estimé en moyenne entre 50 000 et 150 000 €.

  • Pour assurer la réussite de votre projet, il convient de réaliser des étapes préparatoires : l’étude de marché, le business plan, la recherche de financement et le choix du local avant d’entreprendre les démarches de création.

Vous souhaitez ouvrir votre propre commerce alimentaire et vous lancer dans l’aventure entrepreneuriale ? Que vous souhaitiez vous inscrire dans une démarche locale avec une épicerie de quartier ou toucher un large public avec un magasin en ligne, ce projet vous ancre dans un secteur dynamique, mais exigeant. Entre les différentes réglementations à appliquer, l’élaboration d’une stratégie commerciale et l’investissement à prévoir, les étapes sont nombreuses. Découvrez le guide complet de Keobiz pour ouvrir un commerce alimentaire en 2025.

Qu’est-ce qu’un commerce alimentaire ?

Le commerce alimentaire est dédié à la vente de produits destinés à la consommation des particuliers grâce à un réseau de fournisseurs. Cette activité commerciale englobe plusieurs types catégories de commerces :

  • Les épiceries (supérette, épicerie fine, bio, diététique, de quartier, etc.).
  • Les supermarchés (de différentes tailles, allant du petit supermarché à l’hypermarché).
  • Les commerces artisanaux (boulangerie, boucherie, poissonnerie, fromagerie, primeur, etc.).
  • Les commerces spécialisés (cave à vin, chocolaterie, confiserie, magasin de produits régionaux, etc.).
  • Les marchés.
  • Les magasins en ligne.

Qui peut ouvrir un commerce alimentaire ?

Aucun diplôme n’est requis pour ouvrir un magasin alimentaire de proximité. En revanche, la réglementation impose d’avoir suivi une formation spécifique pour certaines activités afin de garantir que les produits soient manipulés de manière sûre. Cela concerne les boulangers, les bouchers ou les poissonniers, par exemple.

Comme pour ouvrir un restaurant, la réglementation prévoit qu’au moins un membre du personnel d’une supérette suive une formation en hygiène alimentaire. Celle-ci permet de connaître l’ensemble des gestes pour assurer la sécurité des produits vendus et éviter tout risque pour les consommateurs. Elle est ainsi vivement recommandée pour l’ensemble de l’équipe.

Enfin, afin d’assurer la réussite de votre projet, il est conseillé de posséder des bases en gestion d’entreprise, en comptabilité et en marketing. Connaître le secteur de l’alimentation constitue également un avantage pour le développement de votre activité.

Quelle est la réglementation en vigueur pour ouvrir un commerce alimentaire ?

L’ouverture d’un commerce alimentaire, au même titre que l’ouverture d’un snack ou d’un restaurant, est soumise au respect d’une réglementation stricte sur plusieurs thématiques. Ainsi, vous devez vous assurer que votre établissement réponde à toutes les normes d’hygiène, de sécurité ou d’accessibilité avant d’accueillir vos premiers clients :

  • Les normes d’hygiène : il est nécessaire d’appliquer les obligations de sécurité sanitaire des aliments ainsi que les règles d’aménagement des locaux et des équipements. Les entrepreneurs doivent appliquer les principes de l’HACCP appris lors de la formation en hygiène alimentaire.
  • Les normes d’accessibilité et de sécurité : le commerce doit répondre aux normes d’accessibilité et de sécurité en tant qu’établissement recevant du public (ERP).
  • L’isolation des installations techniques : les différentes installations (ventilation, climatisation, etc.) doivent être isolées afin de respecter le Code de santé publique prévoyant la tranquillité du voisinage.
  • L’obligation d’affichage : les produits doivent comporter un ensemble des informations claires à destination du consommateur (prix, allergènes, composition, date limite de consommation, etc.).
  • Le contrôle des appareils de pesage : tous les deux ans, une vérification vise à s’assurer de leur bon fonctionnement et de leur exactitude.

Comment choisir entre un commerce franchisé alimentaire ou indépendant ?

Lorsque vous décidez d’ouvrir un fast-food, un commerce alimentaire ou même une salle de sport, vous pouvez le créer seul ou vous tourner vers une franchise. En tant qu’indépendant, vous jouissez d’une liberté totale pour mettre au point tous les aspects de votre projet de supérette : stratégie commerciale, type de produits, choix des fournisseurs, aménagement du local, etc. Toutefois, si vous lancez votre activité seul, la réussite et la rentabilité de votre commerce ne dépend que de vous.

Avec une franchise, vous développez votre projet avec l’expertise de son réseau. Vous bénéficiez ainsi d’un accompagnement tout en profitant de la notoriété de l’enseigne pour trouver plus facilement des clients. Toutefois, vous devez respecter l’ensemble des règles établies par le franchiseur, diminuant ainsi votre autonomie. Le coût peut également être un autre frein puisque vous devez vous acquitter de droits d’entrée et payer des redevances.

Quelles sont les étapes à réaliser avant d’ouvrir un commerce alimentaire ?

Que vous souhaitiez ouvrir un restaurant rapide, un salon de coiffure ou un commerce alimentaire au détail, il est essentiel de suivre plusieurs étapes clés pour maximiser vos chances de réussite. En effet, en calculant précisément les coûts de fonctionnement, l’investissement de départ nécessaire, l’apport dont vous aurez besoin ou en choisissant correctement votre statut juridique, vous limitez les risques.

L’étude de marché

Réaliser une étude de marché permet de vérifier la faisabilité et la pertinence de votre projet. Elle consiste à récolter des informations relatives à la clientèle, la concurrence, ainsi que les tendances du marché.

Tous ces éléments sur l’offre et la demande permettent ainsi d’orienter vos choix pour l’ouverture de votre commerce en fonction du positionnement tarifaire des concurrents ou des besoins et des habitudes de consommation des clients, par exemple.

Vous pouvez ainsi déterminer le type de commerce le plus adapté aux attentes des consommateurs (bio, épicerie fine ou spécialisée), l’offre de produits que vous proposerez dans votre boutique ainsi que leur prix.

Le business plan

Le business plan permet de s’assurer de la viabilité de votre future entreprise. En prenant en compte les données collectées lors de l’étude de marché, il vous aide à définir et à structurer votre projet en déterminant son modèle économique et la stratégie à adopter pour son lancement et son développement. Ce document est ainsi le levier incontournable pour lever des fonds auprès des banques et des investisseurs puisqu’il permet de démontrer le sérieux de votre activité de supérette et sa rentabilité à venir. Il détermine précisément le capital de départ nécessaire, l’offre de prix et le chiffre d’affaires escompté.

Le financement

L’ouverture d’un commerce alimentaire de détail nécessite un budget conséquent pour constituer le capital de départ. Pour le financer, plusieurs options sont possibles :

  • Le prêt bancaire.
  • Les investisseurs privés.
  • Le financement participatif.
  • La love money.
  • Les aides publiques (Acre, Arce).
  • Les subventions.

Le choix du local

Le choix du local est un des facteurs clés sur lequel repose la réussite de votre projet. En effet, la zone de chalandise doit être attractive pour assurer la venue régulière des clients. La zone doit aussi être facile d’accès à pied, en transports en commun ou en voiture pour le consommateur.

Outre la localisation, la superficie du local est également importante puisqu’elle doit convenir aux besoins de votre commerce. Celui-ci doit ainsi être suffisamment grand pour accueillir l’ensemble des équipements et du stockage. Avant de faire votre choix, vous devez estimer les travaux nécessaires pour que le commerce puisse répondre aux différentes normes.

Quelles formalités réaliser pour ouvrir un commerce alimentaire ?

Une fois toutes ces étapes accomplies, vous devez réaliser plusieurs formalités avant de pouvoir ouvrir votre commerce.

L’agrément sanitaire pour la vente de denrées alimentaires

Si vous envisagez de transformer, stocker ou vendre des denrées d’origine animale à des intermédiaires, vous devez obtenir un agrément avant l’ouverture de votre commerce. Pour cela, vous devez remplir le formulaire Cerfa n° 913983.

La déclaration auprès de la DDPP

La préparation, la transformation, la manipulation, le stockage, le transport et la vente de denrées animales requièrent d’effectuer une déclaration du commerce auprès de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP). Vous devez alors compléter le formulaire Cerfa n° 13984 avant d’ouvrir votre établissement.

L’autorisation d’exploitation commerciale

Si votre commerce possède une surface de vente supérieure à 1 000 m², vous devez obtenir une autorisation d’exploitation commerciale. L’autorisation doit être préalablement obtenue si votre projet nécessite un permis de construire. Elle est délivrée par la Commission départementale d’aménagement commercial (CDAC).

Attention !

Les Drive sont également concernés par cette autorisation.

L’obtention d’une licence pour la vente d’alcool

La vente d’alcool est soumise à l’obtention d’une licence. Le type de licence détermine la catégorie de boissons alcoolisées pouvant être commercialisées :

  • La petite licence à emporter permet la vente des boissons dont le degré est inférieur à 18 degrés.
  • La licence à emporter permet la vente de tous les types de boissons alcoolisées.

Pour obtenir une licence, il est nécessaire de suivre une formation à l’issue de laquelle vous obtenez un permis d’exploitation. Vous devez ensuite effectuer une déclaration préalable d’ouverture en mairie.

Si vous souhaitez vendre de l’alcool entre 22 heures et 8 heures, vous devez suivre une formation spécifique. Celle-ci vous permet d’obtenir le permis de vente de boissons alcooliques la nuit (PVBAN).

L’immatriculation de l’entreprise

Afin de donner une existence légale à votre activité, vous devez procéder à l’immatriculation de votre entreprise. Les démarches dépendent du statut juridique choisi. En effet, l’entreprise individuelle et la micro-entreprise proposent des démarches simplifiées qui sont à réaliser sur le site du guichet unique.

En revanche, la société impose des formalités plus complexes puisqu’il faut :

  • Rédiger les statuts.
  • Déposer le capital social.
  • Publier un avis dans un journal d’annonces légales.
  • Déclarer et immatriculer la société sur le guichet unique.

La dernière étape consiste à inscrire votre entreprise au registre du commerce et des sociétés (RCS) depuis le guichet unique.

Quel statut juridique choisir pour un commerce alimentaire ?

Bien choisir son statut juridique est essentiel puisqu’il détermine le régime fiscal et social de votre entreprise. Celui-ci dépend principalement de l’envergure de votre projet et de la présence ou non d’associés. Afin de vous tourner vers la forme juridique la plus adaptée à vos besoins, vous pouvez faire appel aux experts-comptables de Keobiz.

L’entreprise individuelle

L’entreprise individuelle présente l’avantage d’avoir des démarches de création et de gestion simplifiées par rapport à la société. Avec l’EI, l’entrepreneur exerce seul et en son nom propre. Il est à noter que son patrimoine personnel est protégé.

En revanche, le régime de la micro-entreprise n’est pas recommandé pour un grossiste alimentaire. En effet, le chiffre d’affaires est limité, si bien que cela peut entraver vos perspectives de développement.

La société

La société possède une personnalité propre, contrairement à l’EI. Bien que les démarches soient plus complexes, elle permet de structurer plus facilement l’activité grâce aux statuts tout en assurant sa pérennité grâce à son existence juridique indépendante de celle des associés.

Si vous souhaitez exercer seul, vous pouvez vous tourner vers une société unipersonnelle (EURL, SARL). À l’inverse, la SAS et la SARL sont adaptées aux sociétés qui possèdent plusieurs associés.

Quel budget pour ouvrir un commerce alimentaire ?

L’ouverture d’un commerce alimentaire nécessite une trésorerie initiale importante, bien qu’elle dépende du type d’activité et de l’envergure de votre projet. Le budget moyen est toutefois estimé entre 50 000 et 150 000 euros et comprend :

  • Le coût du local.
  • Les travaux d’aménagement et d’agencement.
  • Le coût des équipements.
  • Le stock initial.
  • Le salaire des employés.
  • Les frais de fonctionnement.
  • Les frais de marketing.
  • Etc.

FAQ :

Quelles autorisations sont nécessaires pour ouvrir un commerce alimentaire ?

Avant d’ouvrir un commerce alimentaire, il est nécessaire de réaliser plusieurs formalités :

  • Avoir immatriculé et enregistré son entreprise au RCS.
  • Avoir effectué une déclaration auprès de la DDPP pour les activités liées à la manipulation et à la vente de denrées d’origine animale.
  • Avoir suivi une formation en hygiène alimentaire.
  • Avoir obtenu une autorisation d’exploitation de commerce pour les surfaces de vente supérieures à 1 000 m².
  • Avoir obtenu une licence spécifique pour vendre de l’alcool.
  • Respecter les normes d’hygiène et de sécurité.

Quel est le commerce alimentaire le plus rentable ?

Les boulangeries, les supérettes et les épiceries fines sont considérées comme les commerces les plus rentables. La rentabilité de votre entreprise repose cependant sur votre modèle économique ainsi que sur votre gestion. Contrôler et anticiper les coûts, avoir une bonne stratégie marketing et s’adapter aux tendances de consommation sont ainsi des facteurs de rentabilité.

Faut-il un diplôme pour ouvrir un commerce alimentaire ?

L’ouverture d’un commerce ne nécessite aucun diplôme spécifique. En revanche, au moins un membre du personnel doit suivre une formation en hygiène alimentaire afin de connaître et d’appliquer l’ensemble des bons gestes pour prévenir les risques sanitaires. Il est également possible de suivre une formation en création et gestion d’entreprise pour faciliter le lancement de votre activité.

Quel budget pour ouvrir un commerce alimentaire ?

Le budget nécessaire pour ouvrir un commerce alimentaire dépend du type d’établissement que vous souhaitez créer ainsi que sa taille. Toutefois, le budget moyen est estimé entre 50 000 et 150 000 € et inclut de nombreux postes de dépenses (coût du local, travaux, achat du matériel, stock, frais de fonctionnement, etc.).

Sources :

Ouvrir un commerce alimentaire ou un restaurant et les règles d’hygiène
Règles d’hygiène dans la restauration et les commerces alimentaires
Je crée – Entreprendre.Service-Public.fr
Création d’entreprise : formalités d’immatriculation d’une société
Licence d’un restaurant et débit de boissons
Vente d’alcool à emporter la nuit
Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (Acre)
Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (Arce)

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