Icone du topbar En ce moment : La crĂ©ation d’entreprise est offerte ! La crĂ©ation d’entreprise est offerte ! Je me lance
Keobiz / Le Mag / Créer une entreprise / Pouvez-vous recruter des salariés pour votre micro-entreprise ?
Auto-entrepreneur

Pouvez-vous recruter des salariés pour votre micro-entreprise ?

Sommaire :

1.Un auto-entrepreneur peut-il embaucher des salariés ?
2.Quels sont les inconvénients à embaucher en auto-entreprise ?
3.Comment recruter un salarié en micro-entreprise ?
4.Quelles sont les alternatives à l’embauche ?
5.FAQ

Dans le cadre de votre activitĂ© d’auto-entrepreneur, vous avez besoin de main-d’Ɠuvre ? Le recrutement d’un ou de plusieurs salariĂ©s sous ce rĂ©gime est tout Ă  fait possible, et parfaitement lĂ©gal, quand bien mĂȘme ce statut a Ă©tĂ© conçu initialement pour exercer seul. Cette option vous permet de rĂ©pondre Ă  un besoin ponctuel ou de soutenir la croissance de votre activitĂ©, en attendant de passer Ă  une forme juridique plus appropriĂ©e. Mais attention : mĂȘme si un auto-entrepreneur peut embaucher, cette dĂ©marche s’accompagne de nombreuses contraintes en raison d’un rĂ©gime fiscal peu optimisĂ© pour le recrutement et de plafonds de chiffre d’affaires Ă  ne pas franchir. Voici ce qu’il faut savoir.

En résumé :
  • Le micro-entrepreneur peut tout Ă  fait recruter des salariĂ©s dans le cadre de son activitĂ© en respectant les formalitĂ©s obligatoires, dont la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche (DPAE). NĂ©anmoins, les coĂ»ts Ă  supporter peuvent s’avĂ©rer dissuasifs pour l’entrepreneur. L’embauche peut donc ĂȘtre envisagĂ©e pour un besoin ponctuel ou dans l’optique de changer de statut.

  • Il existe des alternatives pour augmenter l’effectif : intĂ©gration d’un stagiaire, recours au portage salarial ou Ă  la sous-traitance, utilisation du Titre emploi service entreprise, recrutement d’un apprenti ou d’un salariĂ© en intĂ©rim.

  • S’il devient indispensable d’embaucher, il est toujours possible d’opter pour une forme juridique plus adaptĂ©e.

Un auto-entrepreneur peut-il embaucher des salariés ?

Sur le principe, la rĂ©ponse est “oui”. Aucune disposition lĂ©gale n’interdit Ă  un micro-entrepreneur de recruter un ou plusieurs salariĂ©s, en fonction de ses besoins. Cette nĂ©cessitĂ© peut s’imposer dans deux cas de figure :

  • Pour rĂ©pondre Ă  un besoin ponctuel de main-d’Ɠuvre, par exemple pour conquĂ©rir un nouveau marchĂ© ou absorber une demande plus importante (notamment saisonniĂšre) en raison d’un accroissement temporaire de l’activitĂ©.
  • Pour prĂ©parer un futur changement de forme juridique, si vous envisagez de faire grandir votre structure : cela vous permet de tester le marchĂ© avant de passer Ă  un statut plus appropriĂ©, tout en limitant les risques. Le statut de micro-entrepreneur est ainsi idĂ©al pour s’essayer Ă  une activitĂ© dans un cadre sĂ©curisĂ©.
Bon à savoir :

Il est facile de passer d’une micro-entreprise Ă  un autre statut juridique (entreprise individuelle, EURL, SASU, SARL ou autre). Mais l’inverse n’est pas vrai ! Avant de modifier votre structure, il est donc essentiel de tester votre stratĂ©gie, par exemple en recrutant un salariĂ© pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e.

Mais, en pratique, l’auto-entreprise n’est clairement pas le statut le plus optimal pour embaucher. Cette formalitĂ© complexe et coĂ»teuse est alourdie par le fonctionnement fiscal du rĂ©gime micro, en particulier par l’application d’un abattement forfaitaire compensatoire pour les charges professionnelles de l’entrepreneur.

En effet, le recrutement en micro-entreprise entraĂźne les mĂȘmes coĂ»ts que pour n’importe quelle autre structure : il n’existe pas d’allĂšgements spĂ©cifiques ou de dĂ©rogations fiscales particuliĂšres. Il faut tenir compte des obligations dĂ©claratives, mais aussi des coĂ»ts (directs et indirects) relatifs Ă  l’embauche, qui sont similaires Ă  ceux d’une entreprise traditionnelle. Le poids financier est donc significatif.

Quels sont les inconvénients à embaucher en auto-entreprise ?

Le statut d’auto-entrepreneur prĂ©sente des avantages et des inconvĂ©nients. D’un cĂŽtĂ©, il y a la facilitĂ© de crĂ©ation (une simple immatriculation suffit) et de gestion, ainsi que de nombreux allĂšgements propres au rĂ©gime social et fiscal micro, comme des cotisations sociales (versĂ©es Ă  l’Urssaf) calculĂ©es sur le chiffre d’affaires rĂ©el et qui varient en fonction de l’activitĂ© exercĂ©e (achat/revente de marchandises ou prestations de services), ou encore la dĂ©claration simplifiĂ©e des revenus de l’entrepreneur. Mais de l’autre, il y a aussi des contraintes qui restreignent fortement l’intĂ©rĂȘt d’un recrutement pĂ©renne : des plafonds de revenus Ă  respecter et l’impossibilitĂ© de dĂ©duire les charges du freelance pour leur montant rĂ©el. Cela, en sachant que les obligations du micro-entrepreneur sont les mĂȘmes que celles de n’importe quel employeur, comme l’obligation de verser des charges patronales en plus du salaire brut de l’employĂ©, ou la nĂ©cessitĂ© de produire des fiches de paie. Dans ces conditions, il peut s’avĂ©rer indispensable de changer de statut, par exemple passer d’une micro-entreprise Ă  une SASU.

Explorons ces contraintes plus en détail.

Les plafonds de chiffre d’affaires

Rappelons que le rĂ©gime de l’auto-entreprise est caractĂ©risĂ© par des seuils de chiffre d’affaires Ă  ne pas dĂ©passer, au risque d’ĂȘtre automatiquement basculĂ© vers le rĂ©gime rĂ©el d’imposition. Ces plafonds sont les suivants (valables jusqu’en 2025) :

  • 188 700 € pour les activitĂ©s de vente ou d’achat de marchandises, de vente de produits alimentaires (Ă  emporter ou Ă  consommer sur place), ou de fourniture de logement (hors locations meublĂ©es).
  • 77 700 € pour les prestations de services et autres activitĂ©s qui relĂšvent des BIC ou des BNC, ainsi que pour les professions libĂ©rales.

Or, l’embauche d’un salariĂ© aura forcĂ©ment pour consĂ©quence une augmentation du chiffre d’affaires. Ce faisant, vous risquez de dĂ©passer les plafonds en vigueur et de perdre les bĂ©nĂ©fices du rĂ©gime micro.

Attention !

Pour ĂȘtre basculĂ© vers le rĂ©gime rĂ©el, il faut avoir dĂ©passĂ© les plafonds imposĂ©s pendant deux annĂ©es consĂ©cutives. Le nouveau rĂ©gime s’applique Ă  compter du 1er janvier de l’annĂ©e qui suit.

Le coĂ»t du recrutement et l’absence d’allĂšgements

Embaucher un salariĂ© en auto-entreprise entraĂźne les mĂȘmes coĂ»ts que pour une structure classique : il n’existe aucun allĂšgement propre Ă  ce rĂ©gime. Ces coĂ»ts incluent :

  • Le salaire brut versĂ© au salariĂ©.
  • Les charges patronales (entre 25 et 42 % du salaire brut), moins les exonĂ©rations applicables en fonction des cas de figure (rĂ©duction Fillon, exonĂ©ration relative aux contrats d’apprentissage, exonĂ©ration “aide Ă  domicile” ou autre).
  • Les coĂ»ts liĂ©s au processus de recrutement, afin de trouver le bon profil.
  • Les frais d’établissement des bulletins de salaire.
  • Les coĂ»ts associĂ©s aux divers avantages obligatoires pour les employĂ©s (par exemple : mutuelle d’entreprise, prise en charge des frais kilomĂ©triques, primes, et formation professionnelle).

Compte tenu des bĂ©nĂ©fices rĂ©alisĂ©s par un auto-entrepreneur, ces coĂ»ts peuvent s’avĂ©rer excessifs. C’est d’autant plus problĂ©matique qu’il n’y a pas de dĂ©duction possible des charges : vous avez le choix entre un abattement forfaitaire (dont le taux varie selon l’activitĂ© exercĂ©e) ou le versement libĂ©ratoire de l’impĂŽt sur le revenu. Il vous revient donc de payer l’intĂ©gralitĂ© des cotisations et des impĂŽts dus. De plus, les salaires versĂ©s ne sont pas pris en compte dans l’assiette pour le calcul de l’impĂŽt.

Bon à savoir :

La réduction Fillon permet de faire baisser le montant des charges patronales pour les rémunérations inférieures à 1,6 SMIC.

VoilĂ  pourquoi l’embauche n’est pas nĂ©cessairement la meilleure solution pour un micro-entrepreneur. Afin de prendre la bonne dĂ©cision, vous devez intĂ©grer Ă  votre rĂ©flexion tous ces paramĂštres financiers, et Ă©valuer l’intĂ©rĂȘt d’un recrutement.

Comment recruter un salarié en micro-entreprise ?

Le processus d’embauche est sensiblement le mĂȘme pour un micro-entrepreneur et pour une entreprise traditionnelle. Dans cette partie, nous allons dĂ©tailler les formalitĂ©s incontournables.

La dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche

Obligatoire dans tous les cas de figure en cas de recrutement, y compris pour un micro-entrepreneur, la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche (DPAE) permet de compiler, en une seule dĂ©marche, toutes les formalitĂ©s obligatoires auprĂšs des organismes compĂ©tents :

  • La dĂ©claration de premiĂšre embauche dans un Ă©tablissement.
  • L’inscription de la micro-entreprise au rĂ©gime gĂ©nĂ©ral de la SĂ©curitĂ© sociale et au rĂ©gime d’assurance chĂŽmage (pour l’embauche d’un premier salariĂ©).
  • La demande d’inscription du salariĂ© Ă  la Caisse primaire d’assurance maladie (s’il dispose dĂ©jĂ  d’un numĂ©ro de SĂ©curitĂ© sociale).
  • L’adhĂ©sion Ă  un service de santĂ© au travail.
  • La demande de visite mĂ©dicale obligatoire pour le salariĂ©.
  • Le prĂ©-Ă©tablissement de la dĂ©claration annuelle des donnĂ©es sociales.

La rédaction du contrat de travail

Le contrat de travail est une obligation lĂ©gale qui s’impose aussi Ă  l’entrepreneur au rĂ©gime micro : il crĂ©e un lien de subordination entre l’employeur et son salariĂ©. Autrement dit, le salariĂ© s’engage Ă  effectuer les missions dĂ©finies en amont, et l’entrepreneur prend la responsabilitĂ© de le rĂ©munĂ©rer en contrepartie. Il peut s’agir d’un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e (CDI) ou d’un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e (CDD).

Dans les deux cas, plusieurs mentions doivent apparaßtre : 

  • Le lieu d’exercice de l’activitĂ©.
  • La date de dĂ©but de contrat (et de fin dans le cas d’une durĂ©e dĂ©terminĂ©e).
  • Le dĂ©tail des missions Ă  accomplir.
  • Les informations sociales concernant le salariĂ© (comme le rattachement Ă  une caisse de retraite).
  • Le montant de la rĂ©munĂ©ration versĂ©e par l’entrepreneur et les avantages Ă©ventuellement accordĂ©s.

La tenue d’un registre unique du personnel

Enfin, vous devez tenir un registre unique du personnel, propre Ă  chaque employĂ©. Ce document doit inclure les dates d’entrĂ©e et de sortie dans la micro-entreprise, le contrat de travail, ainsi que les indications relatives Ă  l’identitĂ© du salariĂ©.

Le registre doit ĂȘtre conservĂ© par l’entrepreneur pendant un minimum de 5 ans Ă  compter de la date Ă  laquelle le salariĂ© quitte l’entreprise.

Bon à savoir :

En fin de contrat de travail, vous devez remettre Ă  votre salariĂ© un certain nombre de documents obligatoires : un certificat de travail, un solde de tout compte, ainsi qu’une attestation pour l’inscription Ă  France Travail. En cas de besoin, vous avez la possibilitĂ© de faire appel Ă  un expert-comptable.

Quelles sont les alternatives à l’embauche ?

Comme expliquĂ© plus haut, l’embauche d’un salariĂ© Ă  temps plein ou Ă  temps partiel (en CDI ou en CDD) n’est pas toujours la meilleure solution. Il existe heureusement plusieurs alternatives pour l’entrepreneur-employeur, que nous allons explorer maintenant.

Le recrutement d’un stagiaire

L’intĂ©gration d’un stagiaire entraĂźne moins de formalitĂ©s que le recrutement d’un salariĂ©. Pour autant, ce processus est strictement encadrĂ© par la loi. Voici les rĂšgles Ă  connaĂźtre :

  • L’embauche doit donner lieu Ă  la signature d’une convention de stage, signĂ©e par l’auto-entrepreneur, le stagiaire et l’établissement scolaire.
  • La durĂ©e du stage ne peut pas excĂ©der 6 mois. Pendant cette pĂ©riode, les missions du stagiaire doivent correspondre Ă  sa formation et s’inscrire dans un cadre pĂ©dagogique : il n’est pas lĂ  pour remplacer un salariĂ©, ni pour effectuer un travail permanent, ni pour rĂ©pondre Ă  un accroissement de l’activitĂ©.
  • Le stagiaire doit ĂȘtre accueilli dans des conditions dĂ©centes : il doit pouvoir disposer d’un espace de travail et du matĂ©riel adaptĂ©, et travailler dans des locaux qui appliquent les mesures sanitaires fondamentales. L’entrepreneur doit s’assurer que ces conditions sont remplies.
  • Le stage doit donner lieu au versement d’une gratification financiĂšre dĂšs lors qu’il dĂ©passe 2 mois ou 44 jours de 7 heures. Le montant de cette gratification est fixĂ© Ă  un minimum de 4,35 € par heure travaillĂ©e.
  • Entre le dĂ©part d’un stagiaire et l’arrivĂ©e d’un autre sur le mĂȘme poste, il faut respecter un dĂ©lai de carence Ă©gal Ă  un tiers de la durĂ©e du dernier stage.
Bon à savoir :

Un micro-entrepreneur peut intĂ©grer jusqu’à 3 stagiaires en simultanĂ©.

Le recours au portage salarial

Une autre solution consiste Ă  faire appel au portage salarial, une forme d’emploi Ă  cheval entre le salariat et l’entrepreneuriat. ConcrĂštement, le consultant indĂ©pendant, ayant le statut de salariĂ© pour le compte de la sociĂ©tĂ© de portage, effectue des missions chez le client – ponctuelles ou de longue durĂ©e. Les termes du contrat sont nĂ©gociĂ©s entre l’employĂ© et vous, mais le document lui-mĂȘme est Ă©tabli par la sociĂ©tĂ©, qui s’occupe de toutes les formalitĂ©s Ă  accomplir (y compris l’édition des fiches de paie).

Le recours Ă  un sous-traitant

L’option de la sous-traitance est intĂ©ressante Ă  plus d’un Ă©gard : vous dĂ©lĂ©guez une partie de votre activitĂ© Ă  un autre indĂ©pendant, que vous rĂ©munĂ©rez pour les tĂąches effectuĂ©es, pendant la durĂ©e souhaitĂ©e. Il n’y a pas de contrat de travail et aucune formalitĂ© Ă  accomplir : vous ĂȘtes simplement facturĂ© en fin de prestation.

Seule condition Ă  respecter : le sous-traitant ne doit pas travailler exclusivement pour votre compte, car cela pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme du salariat dĂ©guisĂ©. Le risque Ă©tant que la relation de travail soit requalifiĂ©e par l’administration en contrat officiel.

L’utilisation d’un Titre emploi service entreprise

Le Titre emploi service entreprise (Tese) est un dispositif destinĂ© Ă  simplifier les dĂ©marches administratives d’embauche pour les petites entreprises. Pour en bĂ©nĂ©ficier, vous devez prĂ©alablement adhĂ©rer au service (www.letese.urssaf.fr), puis dĂ©clarer chaque nouveau salariĂ© sur la plateforme, au plus tĂŽt 8 jours avant l’embauche, et au plus tard le jour de l’entrĂ©e dans l’entreprise.

Cependant, ce processus vous contraint Ă  remplir plusieurs formalitĂ©s : dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche, calcul des cotisations sociales et des rĂ©munĂ©rations, Ă©tablissement d’un contrat de travail avec le salariĂ©, Ă©dition d’un certificat de travail, dĂ©clarations sociales nominatives, Ă©tablissement des fiches de paie, et dĂ©clarations Ă  effectuer pour la caisse des congĂ©s payĂ©s ainsi que pour France Travail.

Le recrutement d’un intĂ©rimaire ou d’un apprenti

Une autre solution revient Ă  passer par une sociĂ©tĂ© d’intĂ©rim. Celle-ci met Ă  votre disposition un employĂ© sĂ©lectionnĂ© en fonction de vos exigences, ce qui vous permet de gagner un temps prĂ©cieux sur le processus de recrutement. La sociĂ©tĂ© prend en charge l’ensemble des formalitĂ©s administratives, ainsi que l’édition des bulletins de salaire de la personne en intĂ©rim. Elle vous facture ensuite pour les services rendus.

Enfin, il y a la possibilitĂ©, pour l’entrepreneur, de recruter un apprenti. Deux solutions sont accessibles : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation, valables pour une durĂ©e allant de 6 mois Ă  3 ans. Les principales diffĂ©rences ont trait au temps de formation nĂ©cessaire (au minimum 15 Ă  25 % de la durĂ©e totale du contrat selon les cas) et Ă  l’obligation de rĂ©munĂ©ration (entre 27 et 100 % du salaire minimum).

FAQ

Quel chiffre d'affaires en micro-entreprise pour embaucher un salarié ?

Il n’y a pas de chiffre d’affaires minimum Ă  respecter pour embaucher un salariĂ© lorsqu’on est micro-entrepreneur. Pour autant, il faut garder Ă  l’esprit que les revenus sont plafonnĂ©s au rĂ©gime micro : le fait de recruter du personnel risque d’augmenter le chiffre d’affaires et de vous faire dĂ©passer les plafonds imposĂ©s.

Qui peut employer un auto-entrepreneur ?

N’importe quelle entreprise est en droit de faire appel Ă  un auto-entrepreneur pour effectuer des missions ponctuelles ou de longue durĂ©e. Cependant, le sous-traitant ne doit pas travailler exclusivement pour l’entreprise en question, ni ĂȘtre traitĂ© comme un salariĂ©. Par ailleurs, un entrepreneur au rĂ©gime micro peut tout Ă  fait ĂȘtre recrutĂ© comme salariĂ© par une sociĂ©tĂ©, et poursuivre en parallĂšle son activitĂ© en tant qu’indĂ©pendant : il cumule ainsi le salariat et le freelancing.

Quelles aides pour embaucher en tant que micro-entrepreneur ?

Plusieurs aides existent pour recruter dans le cadre d’une micro-entreprise :

  • Le Titre emploi service entreprise (Tese), un dispositif destinĂ© Ă  faciliter l’embauche pour les PME et les TPE.
  • Une aide de l’État de 5 000 € en faveur du recrutement d’un alternant.
  • Des exonĂ©rations de charges sociales ou d’impĂŽt en fonction de l’implantation gĂ©ographique de l’entrepreneur.

Sources :

Accueil d’un stagiaire
Titre emploi service entreprise
Embauche d’un apprenti
DĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche
Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Nos articles

Découvrez nos derniers articles et restez toujours à l'affût

creer-entreprise-en-etant-salarie Créer une entreprise

Comment créer son entreprise en étant salarié en 2025 ?

Vous ĂȘtes salariĂ© et vous souhaitez crĂ©er votre propre entreprise ? Cela est tout Ă  fait possible si vous respectez u...

Lire la suite →
freelance-cdi Créer une entreprise

Cumuler CDI et freelance : tout ce que vous devez savoir en 2025

Chaque annĂ©e, de plus en plus de Français crĂ©ent leur activitĂ© de freelance. Mais beaucoup d’entre eux ne se lancent ...

Lire la suite →
freelance-avantage-inconvenient Créer une entreprise

Travailler en freelance : avantages et inconvĂ©nients de l’indĂ©pendance en 2025

Vous envisagez d’exercer une activitĂ© comme travailleur indĂ©pendant ? La vie de freelance regorge d’avantages&nb...

Lire la suite →
Nous contacter