Comment ouvrir un bar en 2025 ? Le guide pratique
Vous envisagez d’ouvrir un bar et de proposer toutes sortes de boissons (froides ou chaudes) à votre clientèle ? Les étapes à suivre sont nombreuses, depuis la réalisation d’une étude de marché jusqu’à l’immatriculation de l’activité, en passant par le choix de la forme juridique adaptée et l’obtention d’une licence pour vendre des boissons alcoolisées. De plus, en fonction du type d’établissement que vous souhaitez créer, des réglementations spécifiques sont susceptibles de s’appliquer. Dans cet article, Keobiz vous guide tout au long de votre projet d’ouverture de bar et vous aide à prendre le chemin de la réussite.
La loi prévoit des restrictions pour l’ouverture d’établissements servant des boissons alcoolisées sur le territoire : des quotas par commune et des zones protégées.
Ouvrir un bar suppose de suivre une formation et de se faire délivrer un permis d’exploitation pour avoir le droit de vendre de l’alcool.
Vous pouvez créer votre propre fonds de commerce, racheter un bar existant ou passer par la location gérance.
Le choix de l’emplacement est déterminant, tout comme celui de la forme juridique adaptée.
L’ouverture d’un bar nécessite de déposer une déclaration en mairie au moins 15 jours avant le début de l’exploitation.
Le budget initial oscille entre 100 000 et 250 000 €.
Quelles sont les conditions à remplir pour l’ouverture d’un bar ?
Commençons par les prérequis à connaître pour être en situation d’ouvrir un bar ou un établissement équivalent (par exemple un restaurant rapide proposant des boissons).
Qui peut ouvrir un bar ?
Tout le monde n’a pas le droit d’ouvrir un bar, du moins lorsqu’il s’agit de vendre de l’alcool : seules les personnes majeures ainsi que les mineurs émancipés ont la possibilité d’obtenir une licence, indispensable sésame pour proposer à la vente des boissons alcoolisées. L’obtention de ce document est donc interdite aux mineurs, aux personnes sous tutelle, et aux individus condamnés pour des crimes de droit commun ou de proxénétisme (l’interdiction est limitée à 5 ans pour les délits comme l’escroquerie, le vol ou l’abus de confiance).
Où peut-on ouvrir un bar ?
Par ailleurs, un bar ne peut pas être ouvert n’importe où sur le territoire : la loi prévoit des restrictions spécifiques. À ce titre, il y a deux règles essentielles à respecter :
- Le nombre d’établissements titulaires de licences III ou IV au sein d’une même commune ne peut pas excéder 1 pour 450 habitants. En pratique, cela fait (par exemple) un maximum de quatre établissements de ce type pour une commune de 2 000 habitants.
Le quota géographique peut être dépassé dans deux cas de figure : dans les communes touristiques qui bénéficient d’une dérogation (le nombre de débits de boissons étant défini par décret) et lors du transfert d’un établissement existant depuis une autre commune (sur validation préfectorale).
- Certaines zones de l’espace public sont considérées comme « protégées » et ne peuvent pas accueillir de débit d’alcools. Cela touche des périmètres déterminés autour des infrastructures sportives (terrains de sport, piscines ou stades), des établissements d’enseignement ou de formation, des établissements de soins (hôpitaux, cliniques et centres médicaux), et des centres de loisirs ou d’hébergement collectif pour la jeunesse.
L’interdiction d’installation concerne exclusivement les établissements qui servent de l’alcool à consommer sur place sans restauration (bars et cafés). Les restaurants qui vendent de l’alcool pendant les repas ne sont pas touchés.
Par ailleurs, les débits d’alcools temporaires peuvent bénéficier d’autorisations ponctuelles sans licence : établissements ambulants, kiosques ou barnums installés lors d’une fête locale, d’un salon, d’une foire ou d’une exposition. Ce type d’autorisation temporaire est limité à la vente d’alcools du groupe 3 (boissons contenant moins de 18 degrés d’alcool).
Comment obtenir un permis d’exploitation ?
Il existe également une formation obligatoire pour ouvrir un bar, qui donne lieu à la délivrance d’un permis d’exploitation. Elle est prodiguée par un organisme spécialisé.
D’une durée de 20 heures, cette formation a pour but de vous faire connaître le cadre légal afférent à l’exploitation d’un débit de boissons alcoolisées : droits et obligations, prévention et lutte contre l’alcoolisme, protection des mineurs, répression de l’ivresse publique, lutte contre les stupéfiants et contre le bruit, et principes généraux de la responsabilité civile et pénale.
Les organismes habilités à proposer cette formation sont agréés par le ministère de l’Intérieur.
Le permis d’exploitation est valable pendant une période de 10 ans, à l’issue de laquelle l’attestation doit être renouvelée.
Comment obtenir une licence pour vendre des boissons ?
Autre document incontournable pour ouvrir un bar : la licence de débit de boissons. Celle-ci est obligatoire pour toute personne souhaitant ouvrir un établissement qui pratique la vente d’alcool à titre principal ou accessoire. Cela vaut pour les cafés, les restaurants, les hôtels-restaurants, les pubs, les discothèques ou les chambres d’hôtes – et, bien entendu, pour votre futur bar. La vente d’alcool à emporter est, elle aussi, réglementée (pour les supermarchés, les cavistes, les épiceries et autres locaux similaires).
Les licences pour les boissons à consommer sur place sont réparties en trois catégories :
Tableau récapitulatif des licences en fonction des groupes de boissons
Type de boissons
Débit de boissons à consommer sur place
Groupe 1 : boissons sans alcool
Vente libre
Groupe 3 : boissons fermentées non distillées (vin, bière, cidre, poiré, hydromel) et vins doux naturels, crème de cassis, jus de fruits ou de légumes comportant jusqu’à 3° d’alcool, vin de liqueurs, apéritif à base de vin, porto, liqueurs de fraises, framboises, cassis ou cerises avec un taux inférieur ou égal à 18° d’alcool
Licence III, dite licence restreinte
Groupes 4 et 5 : rhums, tafias, alcools distillés et toutes autres boissons alcooliques avec un taux supérieur à 18° d’alcool (gin, vodka, whisky, etc.)
Licence IV, dite grande licence ou licence de plein exercice
Chaque licence autorise à vendre uniquement les boissons qui correspondent à la catégorie afférente et aux catégories inférieures. Par exemple, l’obtention d’une licence III vous permet de servir exclusivement des boissons appartenant au groupe 3 et au groupe 1, mais pas celles du groupe 4. Pour servir des cocktails de toutes sortes, vous aurez besoin d’une licence IV.
Les licences sont délivrées par la mairie de la commune d’installation sur présentation d’un permis d’exploitation.
Créer ou racheter un bar : quelle est la meilleure solution ?
Pour donner vie à votre projet d’ouvrir un bar, vous disposez de trois grandes options : créer votre activité à partir de zéro, racheter un fonds de commerce existant, ou pratiquer la location-gérance. Dans cette section, nous vous présentons les bons et les mauvais côtés de chaque option.
Créer votre propre fonds de commerce
Dans les faits, cela implique de commencer à partir de zéro et de créer votre entreprise de A à Z, depuis le choix du local commercial jusqu’à la promotion de votre enseigne auprès de votre audience cible.
Vous êtes le seul maître à bord et pouvez prendre toutes les décisions importantes par vous-même (ou, le cas échéant, en partenariat avec vos associés), y compris, par exemple, créer un établissement innovant qui mélange vente de boissons et soins esthétiques.
En contrepartie, le risque est plus important : vous devez prendre en charge tout le processus de création et bâtir votre clientèle.
Racheter un fonds de commerce
Vous pouvez aussi racheter un bar existant, ce qui revient à reprendre un fonds de commerce (ou une société possédant un fonds de commerce) avec son bail.
Ainsi, vous investissez dans une enseigne qui a pignon sur rue et que les clients connaissent déjà. En rachetant le fonds de commerce, vous reprenez aussi le bail commercial, les contrats en cours, ainsi que la clientèle (mais pas les dettes qui lui sont attachées). Vous avez ainsi une idée claire de la rentabilité de l’établissement.
Compte tenu de la complexité de l’opération, il est recommandé de se faire accompagner par un spécialiste – un expert-comptable par exemple.
Passer par la location-gérance
La solution de la location-gérance est intéressante puisqu’elle permet de louer un fonds de commerce dans le cadre d’un contrat à durée limitée.
Vous n’avez pas besoin d’investir dans le rachat d’un fonds existant, ce qui contribue à limiter les dépenses initiales. En tant que locataire, vous êtes considéré comme le gérant de l’établissement : les décisions stratégiques vous reviennent. Par la suite, vous pourrez négocier afin de racheter le fonds de commerce, en ayant alors une idée claire du potentiel du bar.
Comment ouvrir un bar ? Les étapes à suivre
L’ouverture d’un bar nécessite de suivre un certain nombre d’étapes. L’entrepreneur doit trouver un concept porteur (et définir une gamme spécifique de prestations), établir un business plan afin d’évaluer la rentabilité potentielle du projet et le montant de l’investissement nécessaire (y compris l’apport au capital), choisir le statut juridique adapté (par exemple une EURL ou une SARL) et immatriculer l’activité. Il existe aussi toute une réglementation dédiée à connaître. En revanche, contrairement à d’autres professions, il n’est pas indispensable d’avoir un diplôme pour ouvrir un bar. Voir aussi :
- Ouvrir un institut de beauté (ainsi que les coûts à prévoir et le budget pour monter son institut).
- Ouvrir une boulangerie.
- Ouvrir une franchise.
Explorons maintenant chaque étape dans le détail.
Trouver un concept porteur
Avant d’ouvrir un bar, vous devez vous demander quel type d’établissement vous aimeriez créer : pour donner vie à vos envies, mais aussi pour démarquer votre enseigne dans un secteur très concurrentiel (et ainsi attirer des clients).
Ici, le choix du concept est essentiel. Vous pouvez créer un bar tout ce qu’il y a de plus classique ou bien opter pour une thématique dans l’air du temps : un bar à vin ou à cocktails, un café-librairie, un bar à chats, un bar à jeux, un bar de plage ou autre. L’ambiance y est unique et l’offre s’adresse à une clientèle bien particulière. À vous de trouver l’idée susceptible d’attirer l’attention et de bâtir les fondations du succès pour votre établissement, en fonction des besoins et attentes de la clientèle ciblée.
Attention à ne pas mettre dans le même panier les établissements qui servent des boissons, et les « bars à ongles » ou « à sourire » qui offrent des soins de beauté et n’ont de « bar » que le nom. En revanche, rien n’empêche de combiner les projets, par exemple en mélangeant l’ouverture d’un spa ou d’un hammam avec un bar thématique dédié à la relaxation, ou encore de proposer des « spas-restaurants ».
Une fois votre concept trouvé, vous devez le confronter à la réalité économique du territoire en réalisant une étude de marché. Cela vous permet d’identifier le meilleur emplacement possible pour votre enseigne, dans le respect des quotas géographiques et des restrictions liées à la présence de zones protégées.
Choisir entre la franchise et l’indépendance
L’étude de marché vous aide également à répondre à une question clé : est-il préférable de créer une enseigne indépendante ou de rejoindre une franchise ? Chaque option a ses bons et ses mauvais côtés :
- L’indépendance vous garantit une totale autonomie à tous les plans, qu’il s’agisse de choisir votre concept, de décider de la décoration du local ou de mettre en place vos propres stratégies marketing. Vous pouvez ainsi ouvrir un bar qui correspond à vos envies. En contrepartie, le pari est plus risqué : il vous incombe de prendre les décisions et de créer votre clientèle.
- La franchise représente une forme de sécurité dont le principal avantage est de vous permettre de vous lancer plus sereinement : vous bénéficiez de la notoriété et du soutien opérationnel d’un réseau existant, déjà connu des clients. Mais le coût d’une franchise n’est pas négligeable : outre le ticket d’entrée, il faut verser une redevance calculée sur le montant du chiffre d’affaires réalisé.
Établir un business plan et trouver des financements
C’est la suite logique de l’étude de marché : le business plan consiste à étudier la viabilité de votre projet d’ouverture de bar en jonglant avec des paramètres comme le coût de départ, les charges d’exploitation, et le budget à prévoir pour créer l’établissement. Ce document indique également les marges prévues, les investissements nécessaires au développement de l’activité, ainsi que les actions de communication que vous avez en tête.
Le but ? Taper à la porte des banques et des investisseurs pour trouver des financements. À ce titre, vous pouvez actionner divers leviers afin de réunir les fonds :
- Faire appel aux financements privés : emprunt bancaire ou injection de fonds par des business angels.
- Emprunter de l’argent à vos proches (love money).
- Lancer une campagne de financement participatif (crowdfunding).
- Recourir à des aides publiques, comme l’aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (ARCE), l’exonération temporaire de charges sociales (Acre), le maintien de l’allocation de retour à l’emploi (ARE) pendant la phase de démarrage de l’activité, ou encore le prêt d’honneur solidaire.
Trouver le bon local
Le choix de l’emplacement de votre futur bar est stratégique parce qu’il pèse sur le succès de votre projet. Pour le déterminer, vous pouvez utiliser quatre caractéristiques :
- La zone de chalandise : la zone d’influence de votre établissement. Privilégiez les lieux de passage afin de garantir un flux constant de clients.
- La clientèle : l’audience que vous ciblez. Par exemple, des habitants du quartier, une clientèle professionnelle, ou bien des touristes de passage (dans une commune à fort potentiel d’attractivité).
- La concurrence : même si les quotas géographiques limitent les risques, vous n’avez pas envie de situer votre bar à côté d’un établissement similaire ayant déjà une clientèle installée.
- La configuration des lieux : choisissez votre local en fonction de la nature de votre activité, de façon à disposer d’une surface suffisante et d’une répartition correcte des pièces (cuisine, salle à manger, locaux annexes), ainsi que d’une devanture attrayante.
Choisir la bonne forme juridique
Le choix de la forme juridique est tout aussi important, parce que celle-ci aura un impact majeur sur la fiscalité de votre entreprise et sur son potentiel de développement. En substance, vous avez le choix entre deux grandes options :
- Ouvrir un bar seul(e) via une entreprise individuelle ou une structure unipersonnelle : des entités juridiques plus simples à créer et à gérer. Notez que le régime de la micro-entreprise n’est pas le plus adapté à l’ouverture d’un bar, en raison des plafonds de chiffre d’affaires et de l’impossibilité de déduire les charges.
- Ouvrir un bar à plusieurs en choisissant une forme de société (SARL, SAS, SA, SNC ou autre). C’est la solution la mieux adaptée compte tenu des investissements à réaliser et des risques financiers à couvrir. Mais c’est aussi la plus complexe quant aux formalités à accomplir et aux obligations (comptables, fiscales et sociales) à remplir.
Faites-vous accompagner par un expert-comptable pour identifier le statut approprié en fonction de la nature de votre projet.
Immatriculer l’activité
Les démarches nécessaires pour ouvrir un bar se déroulent exclusivement en ligne sur le guichet des formalités des entreprises. Il vous suffit de créer un compte, de choisir l’onglet dédié à la création d’entreprise, et de remplir le formulaire digital.
Les pièces justificatives à fournir dépendent de la forme juridique. Voici les principales :
- Pièce d’identité du ou des dirigeants.
- Attestation de domiciliation de l’entreprise.
- Attestation sur l’honneur de non-condamnation et de filiation pour le ou les dirigeants.
- Acte de désignation du dirigeant (s’il n’est pas nommé dans les statuts).
- Exemplaire daté et signé des statuts.
- Attestation de parution d’un avis de création dans un journal d’annonces légales.
- Déclaration des bénéficiaires effectifs.
- Justificatif de mariage ou de Pacs (pour un conjoint ou partenaire collaborateur).
Déclarer l’ouverture du bar
C’est la dernière étape à accomplir : l’ouverture de votre bar doit donner lieu à une déclaration en mairie (ou auprès de la préfecture de police si vous souhaitez vous installer dans Paris). Celle-ci doit être effectuée au minimum 15 jours avant le début de l’exploitation de l’établissement, à l’aide du formulaire Cerfa n°11542*05.
Si votre établissement traite, transforme, manipule ou entrepose des denrées animales ou d’origine animale, vous devez également déposer une déclaration auprès de la direction départementale pour la protection des populations (DDPP) via l’imprimé Cerfa n°13984*03. Vous disposez d’un délai d’un mois après l’ouverture du bar pour vous en charger.
Quelle est la réglementation à respecter pour ouvrir un bar ?
Au-delà des démarches à effectuer, des procédures à suivre et des formalités à accomplir, le fait d’ouvrir un bar vous contraint à respecter un cadre légal strict, applicable à toutes les activités en lien avec la restauration et l’accueil du public. Voici une synthèse des obligations les plus importantes.
- Les règles d’affichage des prix. Ceux-ci doivent être indiqués de façon claire et complète. À l’extérieur, vous devez lister les boissons courantes avec les volumes et les prix TTC. À l’intérieur, il faut mettre à disposition de la clientèle des cartes complètes et lisibles.
Les cafetiers sont soumis à des obligations particulières, comme servir un simple café en terrasse si le client en fait la demande, proposer de l’eau potable gratuitement, changer une consommation qui n’est pas assez chaude ou fraîche, ouvrir les boissons en bouteille devant le client, ou rembourser les frais de teinturier si les affaires d’un client ont été tachées durant le service. En contrepartie, ils ont aussi des droits, comme refuser l’accès aux toilettes aux personnes qui ne sont pas clientes.
- Les règles relatives à la vente d’alcool : pas de vente aux mineurs et aux personnes manifestement ivres, formation du personnel à la prévention des risques liés à la consommation d’alcool, et obligation d’affichage des avertissements sanitaires. Par ailleurs, les établissements qui vendent de l’alcool à emporter ne peuvent pas le faire entre 22 heures et 8 heures (sauf permis spécifique).
- Le respect du voisinage au regard des éventuelles nuisances sonores : il faut veiller à la tranquillité des voisins après 22 heures.
- La souscription des assurances obligatoires, en particulier pour couvrir la responsabilité civile professionnelle.
- Les normes d’hygiène alimentaire : au moins un membre du personnel doit avoir suivi une formation obligatoire, justifier d’une expérience de 3 ans comme gestionnaire/exploitant, ou détenir un titre professionnel approprié.
- Les normes relatives aux établissements qui reçoivent du public : cela concerne notamment la sécurité incendie et l’accessibilité des locaux aux personnes à mobilité réduite, mais aussi le respect de la capacité maximale d’accueil (fixée par les autorités en fonction de la surface de l’établissement).
- L’obtention d’une autorisation pour exploiter une terrasse (et le respect du périmètre défini par la mairie) ou pour ouvrir un bar de nuit (les horaires d’ouverture sont fixés par arrêté préfectoral).
- L’obligation déclarative à la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) pour diffuser de la musique dans votre établissement, en contrepartie du paiement d’une redevance.
Les réglementations applicables sont nombreuses et parfois complexes : l’assistance d’un professionnel aguerri vous aidera à gérer votre établissement en conformité avec la loi.
FAQ :
Quelle formation professionnelle faut-il pour ouvrir un bar ?
Comme pour un restaurant, il n’est pas nécessaire de détenir un titre professionnel pour ouvrir un bar : seule la formation adossée à l’obtention d’un permis d’exploitation est obligatoire. Néanmoins, pour assurer le succès de l’établissement, il est recommandé de suivre une formation en restauration, en gestion hôtelière ou dans tout autre domaine similaire. Cela permet aux entrepreneurs de maîtriser les tenants et aboutissants de leur futur métier.
Quel est le budget moyen pour ouvrir un bar ?
Le budget pour ouvrir un bar oscille entre 100 000 et 250 000 €, avec des variations importantes en fonction du type d’établissement que vous souhaitez créer. C’est grosso modo le même investissement que pour ouvrir un restaurant rapide. Cela comprend :
- Le coût de la formation en vue d’obtenir le permis d’exploitation.
- Le prix du local commercial.
- Les formalités de création d’entreprise (leur coût varie selon la forme juridique choisie).
- La constitution du capital social.
- Les dépenses à prévoir pour meubler le local et installer le matériel nécessaire, pour réaliser d’éventuels travaux, puis pour constituer le stock de boissons, de produits alimentaires et de consommables (sachets de sucre, serviettes et autres) auprès des fournisseurs.
Est-ce rentable d’ouvrir un bar ?
La viabilité financière d’un bar sur le long terme dépend de plusieurs facteurs. Les plus importants sont : le concept de l’établissement, l’emplacement des locaux, le niveau de concurrence locale, la qualité des produits et du service, ainsi que la gestion financière. Une étude approfondie du marché et l’établissement d’un business plan solide sont incontournables pour donner toutes les chances à votre bar.