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Commerces alimentaires

Les étapes essentielles pour ouvrir un commerce alimentaire rentable

Sommaire :

1.Les différents types de commerces alimentaires
2.La rĂ©glementation Ă  connaĂźtre avant d’ouvrir un commerce d’alimentation
3.Quels sont les statuts juridiques les plus adaptés pour tenir un magasin alimentaire ?
4.Ouvrir un commerce alimentaire étape par étape
5.Lancer un commerce alimentaire en ligne : la marche Ă  suivre
6.Nos conseils pour choisir entre un commerce alimentaire indépendant et franchisé
7.FAQ

L’ouverture d’un commerce de dĂ©tail alimentaire est un projet ambitieux qui sĂ©duit de nombreux entrepreneurs. Mais c’est aussi une aventure entrepreneuriale exigeante. Entre les coĂ»ts d’investissement, le respect de la rĂ©glementation et des normes d’hygiĂšne ou encore la recherche des meilleurs fournisseurs, de nombreux facteurs doivent ĂȘtre pris en compte pour garantir la viabilitĂ© de votre projet. Keobiz vous explique pas Ă  pas comment ouvrir un commerce alimentaire. Du choix du statut juridique (entreprise individuelle, EURL, SARL, etc.) Ă  l’immatriculation de votre commerce d’alimentation, suivez nos conseils pour garantir la rĂ©ussite de votre projet !

En résumé :
  • Il existe plusieurs structures qui permettent de vendre des produits alimentaires : supĂ©rette, magasin bio, Ă©picerie, food truck, e-commerce, etc.

  • Quel que soit le type d’établissement choisi, la rĂ©glementation est la mĂȘme en matiĂšre d’hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et d’étiquetage.

  • Pour ouvrir un commerce d’alimentation, plusieurs formes juridiques sont possibles : EI, EURL, SARL, etc.

  • Pour crĂ©er votre activitĂ©, en point de vente ou en ligne, suivez les Ă©tapes clĂ©s : Ă©tude de marchĂ©, business plan, recherche de financement, etc.

  • Et profitez de nos conseils pour choisir entre la franchise et l’indĂ©pendance.

Les différents types de commerces alimentaires

Avant de démarrer, il est essentiel de définir le type de commerce alimentaire qui correspond à votre projet. Voici les options principales :

  • SupĂ©rettes et commerces de proximitĂ© : idĂ©aux dans les zones rĂ©sidentielles, ces commerces rĂ©pondent aux besoins quotidiens des habitants.
  • Magasins spĂ©cialisĂ©s : boulangeries, boucheries, Ă©piceries fines ou magasins bio.
  • Grandes surfaces : franchises ou grandes enseignes.
  • Commerces alimentaires ambulants : food trucks, marchĂ©s ou camions Ă  thĂšme.
  • Commerces en ligne : vente d’aliments via des plateformes Ă©lectroniques.

Chaque type de commerce prĂ©sente des avantages et des contraintes. Une supĂ©rette, par exemple, nĂ©cessitera un investissement plus important qu’un commerce ambulant, mais sa rentabilitĂ© est souvent plus intĂ©ressante.

La rĂ©glementation Ă  connaĂźtre avant d’ouvrir un commerce d’alimentation

Les commerces de dĂ©tail alimentaires sont soumis Ă  des rĂšgles strictes, aussi bien en matiĂšre de sĂ©curitĂ© que d’étiquetage des produits.

Les normes de sĂ©curitĂ© et d’hygiĂšne Ă  respecter pour ouvrir un commerce alimentaire

Pour pouvoir accueillir du public, votre futur Ă©tablissement alimentaire doit se conformer aux rĂšgles d’hygiĂšne en vigueur et particuliĂšrement aux normes HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point) qui garantissent une parfaite sĂ©curitĂ© alimentaire. D’ailleurs, la formation en matiĂšre d’hygiĂšne alimentaire est obligatoire.

Le local doit Ă©galement rĂ©pondre aux normes de sĂ©curitĂ©, qu’il s’agisse des installations Ă©lectriques ou des systĂšmes de rĂ©frigĂ©ration. Sans oublier l’agencement mĂȘme de l’établissement qui doit ĂȘtre conforme aux obligations d’accessibilitĂ© des ERP (Ă©tablissements recevant du public) aux personnes handicapĂ©es.

Bon à savoir :

La premiĂšre visite de contrĂŽle sanitaire a lieu aprĂšs l’ouverture de l’établissement. En cas d’infraction aux rĂšgles, les sanctions vont de l’avertissement (infraction bĂ©nigne) Ă  la fermeture de l’établissement (mise en danger de la santĂ© des consommateurs).

Les rĂšgles d’étiquetage des produits alimentaires

L’étiquetage des produits alimentaires est strictement encadrĂ© par le droit europĂ©en. Certaines informations sont obligatoires, comme :

  • Le nom du produit.
  • La liste des ingrĂ©dients.
  • La date limite de consommation (DLC) ou de durabilitĂ© (DDM).
  • L’origine du produit, pour certains aliments.
  • Les prix doivent Ă©galement ĂȘtre clairement affichĂ©s, en euros et toutes taxes comprises (TTC).

L’autorisation pour ouvrir un commerce alimentaire

Tous les professionnels qui manipulent des denrĂ©es alimentaires doivent faire une dĂ©claration auprĂšs de la direction dĂ©partementale de la protection des populations (DDPP). De mĂȘme, pour avoir le droit de vendre des boissons alcoolisĂ©es, vous devez obtenir la licence vente d’alcool Ă  emporter (licence III ou IV selon le type de boissons vendues).

Enfin, hormis la formation obligatoire, l’ouverture d’un commerce de dĂ©tail alimentaire ne nĂ©cessite aucun diplĂŽme spĂ©cifique. Certaines compĂ©tences sont toutefois recommandĂ©es, notamment en matiĂšre de gestion d’entreprise et de comptabilitĂ©.

Service Keobiz :

Quel que soit votre projet : ouvrir une supérette, un restaurant (restaurant rapide, snack, fast-food, etc.) ou encore un salon de coiffure, la réussite de votre projet repose sur une parfaite maßtrise de la réglementation (sécurité et hygiÚne notamment), des coûts de fonctionnement, des fournisseurs et de sa gestion dans sa globalité. Avec ou sans apport, les experts-comptables Keobiz sont à vos cÎtés pour vous aider à ouvrir un magasin et maximiser sa rentabilité. Choix du statut juridique, recherche de financement, optimisation du patrimoine, gestion comptable, etc., nous vous accompagnons à chaque étape clé de votre aventure entrepreneuriale.

Quels sont les statuts juridiques les plus adaptés pour tenir un magasin alimentaire ?

Pour ouvrir une entreprise de vente de produits alimentaires, plusieurs choix de statut juridique s’offrent à vous.

Si vous souhaitez ouvrir votre magasin seul, voici 3 options à considérer :

  • L’entreprise individuelle (EI) : idĂ©ale pour dĂ©marrer seul, elle est simple Ă  crĂ©er. Cependant, elle engage votre patrimoine personnel, ce qui peut poser un risque en cas de difficultĂ©s financiĂšres.
  • EURL (entreprise unipersonnelle Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e) : plus sĂ©curisĂ©, ce statut limite la responsabilitĂ© de l’entrepreneur au montant de ses apports et permet une gestion simplifiĂ©e.
  • SASU (sociĂ©tĂ© par actions simplifiĂ©e unipersonnelle) : ce statut flexible convient parfaitement aux entrepreneurs qui souhaitent protĂ©ger leur patrimoine personnel.

Si vous décidez de vous associer, les possibilités les plus appropriées sont les suivantes :

  • SARL (sociĂ©tĂ© Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e) : cette forme juridique est apprĂ©ciĂ©e pour son encadrement rigoureux et sa simplicitĂ© de fonctionnement.
  • SAS (sociĂ©tĂ© par actions simplifiĂ©e) : c’est un statut souvent privilĂ©giĂ© pour les projets qui nĂ©cessitent un financement externe.
Bon à savoir :

Le statut d’auto-entrepreneur (micro-entrepreneur) peut sĂ©duire par sa simplicitĂ© administrative et ses charges sociales allĂ©gĂ©es. Cependant, il impose un plafond de chiffre d’affaires limitĂ© (Ă  ne pas dĂ©passer pour conserver ce statut) et ne permet pas de dĂ©duire vos charges.

Ouvrir un commerce alimentaire étape par étape

De l’analyse du marchĂ© Ă  l’immatriculation de votre entreprise, voici toutes les Ă©tapes Ă  suivre pour transformer votre concept en rĂ©alitĂ©.

Réaliser une étude de marché précise

La réussite de votre commerce alimentaire dépend en grande partie de votre capacité à comprendre votre marché. Votre étude de marché vous aidera à :

  • Analyser la demande locale : identifiez les besoins alimentaires spĂ©cifiques de la population dans votre secteur. Manque-t-il des magasins de type supĂ©rette ? Une demande croissante pour des produits bio ou locaux ?
  • Étudier les habitudes de consommation : quelle est la frĂ©quence d’achat ? Quels sont les produits les plus recherchĂ©s ? Les horaires d’ouverture des commerces environnants sont-ils adaptĂ©s ?
  • RepĂ©rer vos concurrents directs et indirects : analysez leurs points forts et leurs faiblesses. Un concurrent est-il dĂ©jĂ  bien implantĂ© dans votre zone ? Comment pouvez-vous vous dĂ©marquer ?
  • DĂ©finir votre clientĂšle cible : qui sont vos futurs clients ? Une clientĂšle familiale en quĂȘte de produits essentiels, des jeunes actifs recherchant des solutions pratiques ou des consommateurs sensibles Ă  la qualitĂ© et au bio ?

N’hĂ©sitez pas Ă  vous renseigner auprĂšs des CCI (chambres de commerce et d’industrie) pour obtenir des donnĂ©es prĂ©cises.

Rédiger un business plan solide

Le business plan est votre feuille de route et un outil essentiel pour convaincre vos futurs investisseurs. Il doit ĂȘtre clair, structurĂ© et rĂ©aliste. Il doit intĂ©grer les conclusions de votre Ă©tude de marchĂ©, mais aussi une prĂ©sentation dĂ©taillĂ©e de votre projet (son concept, votre vision Ă  long terme, etc.).

Il doit Ă©galement contenir vos prĂ©visions de chiffre d’affaires, les coĂ»ts d’installation (amĂ©nagement du local, stock initial, matĂ©riel) et les dĂ©penses courantes (loyer, salaires, frais de fonctionnement). ComplĂ©tez-le avec un plan de financement, un plan de trĂ©sorerie et votre stratĂ©gie marketing (publicitĂ©, promotions, communication digitale, etc.).

Chercher des financements et des aides

Ouvrir un commerce alimentaire implique des coĂ»ts initiaux importants : acquisition ou location du local, travaux, achat de matĂ©riel, constitution d’un stock, etc. MĂȘme avec un apport personnel consĂ©quent, la recherche de financement est souvent une Ă©tape incontournable. Voici quelques pistes possibles :

  • Le prĂȘt bancaire : prĂ©sentez votre business plan aux Ă©tablissements bancaires pour obtenir un prĂȘt professionnel.
  • Les investisseurs privĂ©s : si votre projet est original ou prometteur, vous pouvez solliciter des business angels ou des fonds d’investissement spĂ©cialisĂ©s dans le commerce de proximitĂ©.
  • Le crowdfunding : les plateformes de financement participatif sont idĂ©ales pour mobiliser des fonds tout en impliquant vos futurs clients.
  • Les partenariats : certains distributeurs ou enseignes franchisĂ©es proposent des solutions de financement ou des aides pour lancer votre activitĂ©.
  • Les aides publiques : renseignez-vous sur les dispositifs locaux ou nationaux, comme l’Acre (aide Ă  la crĂ©ation ou Ă  la reprise d’entreprise) ou l’Arce si vous ĂȘtes inscrit Ă  PĂŽle Emploi.

Trouver un local commercial adapté

Le choix du local est stratĂ©gique : il influencera directement la visibilitĂ© et la frĂ©quentation de votre commerce. PrivilĂ©giez un local commercial bien placĂ©, dans un lieu frĂ©quentĂ© par votre clientĂšle cible (centre-ville, quartier rĂ©sidentiel, zone d’activitĂ©s).

En ce qui concerne sa superficie, elle va dĂ©pendre du type d’établissement visĂ©. Par exemple, une supĂ©rette nĂ©cessite une surface importante pour stocker et achalander les nombreuses marchandises alors qu’une Ă©picerie bio peut fonctionner sur une surface plus petite.

Sélectionner les meilleurs fournisseurs

Le choix des fournisseurs est crucial pour garantir la qualité et la régularité de vos approvisionnements. Voici quelques conseils pour trouver des distributeurs de confiance :

  • VĂ©rifiez leur fiabilitĂ©, c’est-Ă -dire leur capacitĂ© Ă  vous livrer dans les dĂ©lais et Ă  vous fournir des produits conformes Ă  vos exigences.
  • Étudiez les prix proposĂ©s et Ă©valuez le rapport qualitĂ©/prix.
  • Analysez les conditions d’achat : les modalitĂ©s de paiement, les frais de livraison, et les conditions de retour des produits.
  • PrivilĂ©giez les circuits courts et les producteurs locaux, surtout si vous ouvrez une supĂ©rette bio ou Ă©thique.
  • Enfin, n’hĂ©sitez pas Ă  collaborer avec plusieurs entreprises pour Ă©viter tout risque de rupture de stock et pallier les problĂšmes potentiels.

Immatriculer son entreprise

L’immatriculation de votre magasin alimentaire est l’étape finale pour donner une existence lĂ©gale Ă  votre projet.

Si vous avez choisi une société (EURL, SAS, etc.) :

  • RĂ©digez les statuts juridiques de la sociĂ©tĂ©.
  • DĂ©posez le capital social.
  • Publiez un avis de constitution dans un journal d’annonces lĂ©gales.
  • Immatriculez votre entreprise via le guichet unique de l’INPI qui centralise dĂ©sormais toutes les formalitĂ©s des entreprises.

Si vous avez optĂ© pour une entreprise individuelle, la procĂ©dure de crĂ©ation d’entreprise est simplifiĂ©e. Il vous suffit de dĂ©clarer votre activitĂ© via le site en ligne du guichet unique pour obtenir votre numĂ©ro SIRET.

Une fois immatriculĂ©e, votre entreprise est officiellement prĂȘte Ă  dĂ©marrer. Assurez-vous d’avoir Ă©galement souscrit Ă  une assurance professionnelle adaptĂ©e pour couvrir les Ă©ventuels risques liĂ©s Ă  votre activitĂ©.

Lancer un commerce alimentaire en ligne : la marche Ă  suivre

Avec l’évolution des habitudes de consommation, le commerce alimentaire en ligne connaĂźt une forte croissance. Accessible Ă  moindre coĂ»t comparĂ© Ă  un commerce physique, il offre des opportunitĂ©s intĂ©ressantes, mais nĂ©cessite une prĂ©paration minutieuse. Voici les Ă©tapes clĂ©s pour rĂ©ussir :

  • DĂ©finissez votre concept et votre offre : dĂ©terminez les produits que vous souhaitez vendre : aliments bio, plats prĂ©parĂ©s, paniers-repas, spĂ©cialitĂ©s locales, ou produits diĂ©tĂ©tiques. Assurez-vous Ă©galement que votre offre rĂ©pond Ă  une demande spĂ©cifique et se diffĂ©rencie de la concurrence.
  • CrĂ©ez une boutique en ligne professionnelle : choisissez une plateforme spĂ©cialisĂ©e en e-commerce comme Shopify ou WooCommerce pour concevoir votre site facilement. VĂ©rifiez bien que votre site propose un paiement sĂ©curisĂ©, un calcul automatique des frais de livraison et une gestion des stocks.
  • Optimisez votre visibilitĂ© pour attirer des clients : utilisez les rĂ©seaux sociaux, les campagnes e-mailing, et Google Ads pour attirer du trafic vers votre site. Travaillez votre rĂ©fĂ©rencement naturel avec des mots-clĂ©s pertinents (exemple : “produits bio en ligne”, “livraison repas Ă  domicile”).
  • Organisez la logistique : trouvez des fournisseurs fiables pour Ă©viter les ruptures de stock. Collaborez avec des transporteurs spĂ©cialisĂ©s dans la livraison rapide et respectant les conditions de conservation des produits (frais ou surgelĂ©s).
  • Respectez la rĂ©glementation spĂ©cifique aux boutiques en ligne : affichez clairement vos conditions gĂ©nĂ©rales de vente (CGV) et votre politique de confidentialitĂ© RGPD (RĂšglement gĂ©nĂ©ral sur la protection des donnĂ©es).
Bon à savoir :

MĂȘme en ligne, les commerces alimentaires doivent respecter les normes sanitaires et d’étiquetage, ainsi que dĂ©clarer leur activitĂ© Ă  la direction dĂ©partementale de la protection des populations (DDPP). Pour vous assurer d’ĂȘtre aux normes, faites appel Ă  nos experts-comptables e-commerce !

Nos conseils pour choisir entre un commerce alimentaire indépendant et franchisé

Pour vous lancer dans votre activitĂ©, vous avez le choix entre deux modes d’exploitation : le commerce indĂ©pendant et le rĂ©seau de franchise. Chaque option offre des avantages et des inconvĂ©nients qui dĂ©pendent de vos objectifs, de vos moyens financiers, et de votre personnalitĂ©. Voici quelques conseils pour vous aider Ă  faire le bon choix.

Les avantages et inconvénients du commerce indépendant :

Avantages : libertĂ© totale pour dĂ©finir votre concept, vos produits et votre stratĂ©gie. Vous avez moins de contraintes : pas de royalties ni de directives Ă  suivre. PossibilitĂ© de se diffĂ©rencier et d’innover.

InconvĂ©nients : vous devez construire votre notoriĂ©tĂ© de zĂ©ro, ce qui peut prendre du temps. Les risques financiers sont plus Ă©levĂ©s, car vous ĂȘtes seul pour assumer les responsabilitĂ©s et les imprĂ©vus.

Les avantages et inconvénients du commerce franchisé :

Avantages : AccĂšs Ă  une marque reconnue et Ă  un concept Ă©prouvĂ©, ce qui attire une clientĂšle existante. Formation, assistance technique et marketing fournis par le franchiseur. Accords avec des fournisseurs pour bĂ©nĂ©ficier de prix avantageux et d’un approvisionnement rĂ©gulier.

InconvĂ©nients : Investissement initial Ă©levĂ©, incluant un droit d’entrĂ©e et les royalties Ă  reverser rĂ©guliĂšrement. Moins de liberté : vous devez respecter les standards, la gamme de produits et la stratĂ©gie imposĂ©e par la franchise. DĂ©pendance Ă  la rĂ©putation du rĂ©seau : si l’enseigne rencontre des difficultĂ©s, cela impacte directement votre commerce.

Pour choisir entre un commerce indĂ©pendant et une franchise, identifiez vos prioritĂ©s. Si l’indĂ©pendance et la crĂ©ativitĂ© vous tiennent Ă  cƓur, optez pour un commerce indĂ©pendant. Si vous prĂ©fĂ©rez la sĂ©curitĂ© et le soutien d’un rĂ©seau, la franchise est plus adaptĂ©e.

Comparez les enseignes de franchises en examinant les droits d’entrĂ©e, les redevances, et les obligations contractuelles. RĂ©alisez une analyse financiĂšre pour Ă©valuer les coĂ»ts et marges Ă  long terme des deux options.

Enfin, discutez avec des franchisĂ©s et des commerçants indĂ©pendants pour recueillir leurs retours d’expĂ©rience. Ces Ă©changes vous aideront Ă  faire un choix Ă©clairĂ© et alignĂ© sur vos objectifs.

Lancer un commerce alimentaire est une aventure entrepreneuriale passionnante oĂč les opportunitĂ©s sont nombreuses. Pour maximiser vos chances de rĂ©ussite, n’hĂ©sitez pas Ă  profiter de notre expertise. Avec des conseils adaptĂ©s, les experts comptable en commerce Keobiz vous aideront Ă  structurer et sĂ©curiser votre projet.

FAQ

Quel budget pour ouvrir un magasin alimentaire ?

Le budget nĂ©cessaire pour ouvrir un magasin alimentaire dĂ©pend du type de commerce et de son emplacement. En moyenne, prĂ©voyez entre 50 000 et 150 000 € de budget pour couvrir les principaux coĂ»ts : amĂ©nagement du local, achat des premiers stocks, acquisition d’équipements (caisse enregistreuse, rĂ©frigĂ©rateurs), et frais administratifs (immatriculation, assurances).

Quel est le commerce alimentaire le plus rentable ?

Les Ă©piceries fines et les commerces bio sont particuliĂšrement rentables grĂące Ă  une clientĂšle prĂȘte Ă  payer plus pour des produits de qualitĂ©. Un commerce bio bien implantĂ© peut gĂ©nĂ©rer un chiffre d’affaires moyen annuel de 200 000 Ă  400 000 €, avec des marges bĂ©nĂ©ficiaires confortables, notamment sur les produits transformĂ©s.

Peut-on ouvrir un commerce alimentaire sans apport ?

Ouvrir un commerce alimentaire sans apport est possible, mais cela reprĂ©sente un dĂ©fi. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les banques exigent un apport personnel d’au moins 20 % et 30 % du montant total du projet pour accorder un prĂȘt. Mais des solutions existent pour constituer cet apport : financement participatif, aides publiques, partenariats, etc.

Sources :

Rùgles d’hygiùne dans la restauration et les commerces alimentaires
Obligation d’accessibilitĂ© des ERP aux personnes handicapĂ©es
DenrĂ©es alimentaires : quelles sont les rĂšgles d’étiquetage ?
Portail e-procĂ©dures, guichet unique de l’INPI

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